On avance, on avance on avance…

J’ai une to-do list longue comme le bras de mon chéri (ben voui, mon bras à moi il est trop court). Du coup j’ai deux projets en parallèles. Et, pour bien avoir l’impression d’avancer, faisons le point.

Tout d’abord il y a le tricot. Je vous en avais parlé , de mon projet gilet tout doux. Et pour avancer mieux, je me suis fait un « atelier tricot » devant la télé, avec tout le confort :

Après quelques heures passées à ce poste, j’en suis à 20cm de dos ! Wouaou…. En même temps, des rangs de 80 mailles avec des aiguilles 6, ça prend du temps…

Mais ce qui compte, c’est que le résultat s’annonce bon ! Je ne sais pas si ce sera joli, mais ce sera un régal à porter ! Sérieusement, cette laine est tellement douce et duveteuse qu’on a l’impression de tricoter un nuage ! Et le petit détail top de chez top qui finit de vous achever : cette laine ne perd pas ses poils ! Après des heures de tricot, le gilet noir que je portais est toujours aussi noir ! Le rêve quoi 🙂

Ensuite il y a la couture. J’avais totalement craqué sur la robe 5 du « retrospective is stylish » (livre 102 sur le site des jca, n’hésitez pas à aller voir, cette robe a déjà été superbement réalisée par d’autres), une robe ajustée jusqu’à la taille puis jupe corolle, fermeture par une série de boutons dans le dos, et des poches. Voilà où ça en est :

Toutes les pièces sont coupées, sauf les parementures que je vais réaliser dans mes chutes de vichy que le hasard fait bien les choses qu’elles sont pile poil assorties au beau tissu bleu. Pour le boutonnage, j’ai choisi des boutons bleus foncés tous différents. J’ai hâte d’avoir fini cette robe, elle sera super pour le printemps et l’été !

J’espère pouvoir bientôt poster la robe finie (pour le gilet je pense que ça va être un peu plus long…).

Jachy ou vipon ?

Le vichy et la couture japonaise, ça va bien ensemble !

Avec le vichy, le risque c’est d’avoir un look « fermière habitant au fin fond de nul part qui s’en va à la traite des vaches ». Mais j’en avais quand même bien envie, d’un peu de vichy… J’ai finalement trouvé à stop tissu un vichy bleu ciel, et dans le « otona  no couture » la blouse 1 me faisait de l’oeil. Et quand on mixe les deux, ça donne ça :

La seule modification apportée au patron original, c’est que je n’ai pas mis d’élastique au bas des manches. J’avais peur que ça fasse trop bouffant/rigide. J’ai également ajouté un chti noeud pour faire choli… J’allais oublié : je l’ai raccourcie aussi. Au final c’est très très agréable à porter !

J’en ai profité pour apprendre à faire des coutures anglaises. Le fini est vraiment très joli !!!! Comme cette blouse est large, c’était assez facile. Mais sur une tenue plus ajustée, sur laquelle il y a plus d’essais et d’ajustements à faire, il faudra voir…

Les plus observatrices auront remarqué que j’ai taillé le biais (autour de l’encolure) dans mon vichy mais pas dans le biais.  Et c’était volontaire (si si, parfois je fais des trucs exprès) :
– pour économiser un peu de tissu
– déchirer le tissu perpendiculairement au droit fil permet d’obtenir une bande longue et de largeur constante très facilement
– j’aime bien l’effet « rayé » que ça donne
Et si l’une d’entre vous a un truc pour découper proprement un biais dans le biais… Ca m’intéresse !

Le temps passe mais certaines choses ne changent pas

C’est sur cette constatation que j’ai conçu ce bijou.

C’est parti d’une envie de montre qui ne se porte pas au poignet (ça me gêne pour taper à l’ordinateur). En repensant au temps qui passe, je me suis souvenue de l’histoire que je préférais étant enfant : Elodie Ciseaux (de Mes Belles Histoires). J’ai alors choisi des breloques qui racontent cette histoire.


 

Elodie Ciseaux est une petite souris couturière de robe de mariée. Le facteur lui amène une lettre de Mlle Laplusjolie, qui veut une robe avec un million de petits boutons pour son mariage le samedi suivant. Elodie travaille toute la nuit, le facteur l’aide. Mais, le lendemain matin, le facteur ramène une nouvelle lettre de Mlle Laplusjolie. Cette fois-ci, elle veut une robe avec un million de petits plis. Et ça continue : tous les jours le facteur amène une lettre contenant la nouvelle lubie de Mlle Laplujolie (traîne de 6 mètres, petites roses…), puis aide Elodie à coudre toute la nuit. Finalement, Mlle la relou décide de se bricoler elle-même une robe tour eiffel. Mais on s’en fiche parce que ce qui compte, c’est qu’Elodie épouse le facteur dans une robe sublime avec un million de petits boutons ET un million de petits plis ET un million de roses ET une traîne de 12 mètres !

Comme quoi, il y a des goûts qui vous restent des années durant !

Première japonaiserie finie

J’en avais parlé ici, je me suis lancée dans mon premier projet couture japonais. J’ai enfin fini, et voici le résultat (avec les bijoux maison assortis s’il-vous-plait !) :

Patron Otona no couture, cotonnade fleurie sacré coupon

Comme prévu, j’ai réalisé un unique pli creux derrière plutôt que des petites fronces et j’ai coupé l’avant pour en faire un vrai cache-coeur plutôt qu’on faux. Il se ferme par deux jeux de rubans de satin vert clair (le même que celui qui est cousu le long du décolleté), un bouton jaune pâle vient cacher une couture de ruban un peu disgracieuse.

Le pli creux unique derrière ne me semble pas accentuer trop le popotin, que j’assume de toutes façons bien plus facilement que le bidou. Et ça tombe bien : ce dernier est bien planqué !  Le tissu était un peu compliqué à travailler car très très fin (d’ailleurs il faudra que je pense à mettre de la lingerie plus claire… :- ), du coup le découdre était périlleux.  Les manches étant très arrondies et le tissu très fin, je ne pouvais que poser un biais coupé dans le même tissu pour les finir proprement. Du coup les manches « tiennent » un peu, mais après portage et lavage je pense que ça va s’estomper.

Au final ça me donne un petit haut d’été léger et aéré, très doux, à porter sur un jean ou une jupe ajustée sur les fesses, avec des zolies finitions bien propres.

Mon présssssssssieux……

… trésor de boutons !

En plein élan créatif (ou modificateur de patron pour rattraper un truc qui a foirouillé), on se dit « yaka mettre des boutons ! », on se tourne plein d’espoir vers sa boîte à couture et on prend conscience de la triste réalité : il n’y a aucun bouton qui aille ! Forcément, puisqu’en stock il n’y a que les restes de plaquettes de boutons de projets précédents et ceux qui sont « de secours » pour les fringues achetées (quand on achetait encore nos fringues ;-)). Et de toutes façons aucun n’est de la bonne couleur… Du coup on est forcé de s’arrêter et on est frustré. C’est également valable pour les biais et les rubans d’ailleurs. Qui n’a pas connu ça en débutant la couture ?

Solution : se constituer un stock de boutons. Problème : ça coûte très vite très cher ! Solution : les petites annonces (il y a toujours des couturières qui décident d’arrêter ou font du rangement).  Mon colis est arrivé juste avant les amis qui venaient dîner. Frustration…. Donc dès qu’ils sont partis, j’ai fait un peu de place sur la table au milieu de la vaisselle sale du dessert pour trier tout ça (« trier les boutons », c’est la version adulte de « jouer avec les boutons », soyons honnêtes). Et voilà mon tout nouveau trésor de vieux boutons tout bien trié :

Il y en a plus de mille, de toutes les couleurs, des grandes séries et des uniques, des classiques et des originaux… J’ai en particulier eu la surprise d’avoir un gros lot de vieux boutons blancs de nacre et de porcelaine… Absolument sublimes !

J’ai également reçu quelques vieux rubans, agrafes et boucles de ceinture. Heureuse je suis !

Les berlingots

Comme de nombreuses autres filles, j’ai un bazar monstrueux dans mon sac à main. La solution pour organiser un peu tout ça et accéder un peu plus rapidement à ce qu’on cherche : les pochettes. Mais les pochettes plates ce n’est pas pratique pour mettre ce qui est « en volume » (le stick à lèvres, les barrettes, les clés…). Et puis les pochettes cubes, il faut les entoiler pour qu’elles se tiennent joliment hors du sac, du coup dans le sac elles s’abiment ou prennent trop de place.
Après quelques recherches sur internet, je suis tombé sur ZE pochette parfaite : le berlingot, avec un chouette-tuto-qui-va-bien. Pas besoin de triplure ou d’entoilage, juste un tissu dedans et un tissu dehors pour faire joli et, si on fait tout bien comme il faut, on ne voit plus aucune couture au final ! Dans le sac ça s’écrase sans râler, et dès qu’on le sort ça berlingote.

Voilà donc mes petites annexes de sac à main :

Niveau technique :
– extérieur gabardine noire (fausse coupe achetée à un euro en couponnerie) pour le côté sobre
– intérieur bien coloré pour le côté fille (chutes de tissu)
– languette et truc de tirette en rubans assortis à la doublure
– couture de la fermeture éclair avec du fil de couleur assorti (ou comment apprendre à poser proprement une fermeture éclair, vu que si tu le fais mal du coup c’est tout moche…)

J’ai une berlingotite aigüe en ce moment, je dois me retenir de ne pas en faire plein d’autres…

Bleu vs vert

J’ai un vrai beau bijou en projet mais, comme je n’ai pas encore tout ce dont j’ai besoin pour ce projet, je ne vous en parlerai pas plus pour le moment. Voilà voilà voilà… Ceci dit j’ai reçu une partie de ce dont j’avais besoin. Et quitte à commander, j’en ai profiter pour choisir d’autres petites choses. Et voilà le résultat !

Tout d’abord, un truc romantico-ridiculo-rétro-nunucho-mignon : un sautoir pour avoir mon chéri avec moi toute la journée (ben voui, 10h30 d’affilée loin de Chéri ça fait beaucoup quand même…). Le pendentif ovale s’ouvre sur une photo de Chéri et une photo de nous deux (1cm sur 1,2cm les photos…). Plus haut sur la chaîne sont fixés une perle goutte bleue et un petit pompon de deux rubans bleus. J’allais oublier de le préciser : Chéri a les yeux bleus, Chéri est très souvent habillé en bleu, la couleur préférée de Chéri est le…. Devinez !

Par contre mes yeux sont marrons et verts. J’adore porter du bleu mais je suis dans ma période « mais enfin, c’est le vert qui me va le plus mieux ! ». Donc, je pense vert. Je coud vert (juste ). Je bijoute vert pour aller avec ! Voici donc une parure réalisée avec des perles oeil de chat. J’ai vraiment craqué sur leur couleur, c’est très frais, très printanier.

Première japonaiserie

La couture japonaise fait un malheur en ce moment (il n’y a qu’à faire un petit tour sur la blogosphère pour s’en convaincre). Et comme on peut voir des réalisations vachement jolies, je me suis dit « allez hop, j’essaye » (bien que je sois plus proche physiquement de l’africaine cambrée que de la japonaise au niveau popotin). Voici donc les livres que j’ai achetés :

      

     – Otona no couture (livre de gauche) : 28 modèles de blouses/chemisiers/robes dont beaucoup me font envie (j’ai déjà réservé plusieurs coupons de tissu !). Voilà quelques-uns des modèles qui m’attirent le plus (mais il y en a encore plein d’autres).

     – Retrospective is stylish (livre de droite) : patrons de robes/jupes/chemisiers/vestes/sacs inspirés des années 50 à 70. Je ne vous montrerai pas de modèles parce que ça ne donne pas envie (tissus moches, mannequins maquillés à la truelle, tout ça tout ça…) mais allez faire un tour sur le site des JCA et vous verrez que certains de ces patrons permettent de réaliser des merveilles !

Donc, pleine d’entrain et d’espoir, je me lance. Je décide de couper enfin dans une petite cotonnade toute fine trop mimi imprimée de toutes petites fleurs vertes. Le projet, c’est d’arriver à ça :

Et puis en cours de route, essayage sur Dame Berthe et ça donne ça :

Aïe. Analyse de la chose :
– quand on en vient à coudre en inversant envers et endroit du tissu, c’est qu’il faut aller se coucher.
– la chose parait vachement sacapatatifiante. Pourtant dame Berthe a le ventre relativement plat…

Définition des nouvelles orientations :
– pour commencer on re-sépare le haut du bas
– on oublie les fronces. Derrière ce sera un grand pli creux
– pas envie de mettre une fermeture éclair sur un petit haut tout léger comme ça. Mais si on reserre les pinces on ne rentre plus dedans. Solution : transformer le faux cache-coeur en vrai cache-coeur.

Affaire en cours, avec un peu de chances ce sera fini ce soir !

Le col-qui-arrive-trop-tard

Il s’agit d’un modèle de « col » que j’avais déjà tricoté, avec une laine rouge magnifique. Seulement le rouge ça ne va pas avec tout. D’où achat d’une laine bleu glacier troooooooooop belle et re-tricotage. En exclusivité, voici pour vous le avant/après/détail :

J’ai fait quelques modifications par rapport au premier col pour que la partie tricot soit toute simple (pas de rangs en jersey ou de changement de rythme pour les allers-retours qui arrivent avant la fin du rang) comme ça j’ai pu mettre des petits noeuds sans que ça fasse vraiment « tout meutche ».

Au final c’est doux, c’est chaud, ça ne traine pas sur les robots quand on fait des manips (je suis « légèrement » frileuse mais l’écharpe ou le foulard qui traine dans les engrenages c’est pas top)… Le rêve quoi ! Sauf que je l’ai fini pile le jour où le thermomètre a décidé de remonter… J’aurais donc un beau col tout neuf au début de l’hiver prochain !