Robe Mitsy

Je ne vais pas vous refaire le même topo au début de tous mes billets (fin de thèse, tout ça tout ça)… Disons une bonne fois pour toutes que je serai très irrégulière jusqu’en décembre (au moins).  Voilà voilà….

Le pire, c’est que j’ai des choses à vous montrer ! En effet, pendant les nombreuses semaines de temps pourri que Paris a dû affronter, j’ai craqué… Envie de tenues légères, de tissus à petites fleurs… J’ai fait une grosse commande chez Cousette, j’ai acheté des patrons qui me faisaient de l’œil et j’ai d’ors et déjà cousu deux robes, une jupe et un tee-shirt, auxquels il faut ajouter une troisième robe qui n’attend que son ourlet ! Maintenant qu’il fait enfin beau, je vais pouvoir photographier tout ça au fur et à mesure et ce blog va enfin reprendre un peu vie.

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Par contre, aujourd’hui, les photos ne sont pas de moi (et ça se voit ^^). Elles sont de Nessie, qui a très gentiment improvisé une séance photo lors de notre dernière rencontre des rédactrices (vivant en France) de Thread & Needles (PS1 : si vous ne connaissez pas encore, allez voir parce que ce site est trop bien) (PS2 : encore merci pour ce week-end les filles, ce fut une véritable bouffée d’oxygène).

Quand j’ai lu la revue de presse de Saki sur le Tendances Couture n°9, je suis tombée follement amoureuse de la robe n°34 : de petites fronces pour faire de la place à la poitrine, une ceinture ajustée juste en-dessous, d’adorables petites cap sleeves, une silhouette ayant l’air flatteuse. Que demande le peuple ? J’ai couru chez mon buraliste et, après analyse sérieuse du tableau des tailles, j’ai décidé de couper une taille 40.

TCn9Photos piquées chez Saki

Comme j’étais en gros besoin d’auto-remontage de moral (la fin de la thèse, tout ça tout ça *bis*), je me suis décidée à acheter un tissu sur lequel j’ai craqué dès qu’il est sorti (c’est-à-dire il y a des dizaines de mois) mais que je n’avais jamais osé acheter (parce qu’après il faut oser couper dedans) : le liberty Mitsy vert, de mignonnes petites fleurs beiges stylisées posées sur un fond dans des tons de vert pomme et de bleu-vert. Le genre de tissu qui hurle « printeeeeeeeeemmmmmmmps !!!!!!!!!! » et « soleeeeeeeeeeeeeiiiiiiiiiiiiil !!!! », bien plus coloré et vif de ce que je porte d’habitude et probablement le seul de ma garde-robe qui comporte un peu de jaune, mais je l’aime d’amour ^^

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Niveau réalisation il n’y a eu aucun souci, les consignes de montage de Tendances Couture étant bien plus claires que celles de Burda, d’autant plus que la construction de cette robe était ultra-classique. Pour ce qui est de l’ajustement, je n’ai eu qu’une seule mauvaise surprise : le haut du dos de la robe baillait énormément ! C’est un souci que j’ai déjà eu avec les patrons Vogue, il semblerait que j’ai un petit dos. Du coup j’ai décousu la fermeture éclair, coupé deux demis-triangles de tissu du haut du dos à la ceinture, puis recousu ma fermeture éclair. A cause de ça le décolleté est déformé et baille très légèrement (l’entoilage de la parementure aide à maintenir le tout en place), mais franchement à ce niveau-là c’est du pinaillage.

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Après cette légère modification, je suis ravie. La robe est pile poil à ma taille, confortable (raaaah, le liberty !), les finitions ont été soignées, la ceinture entoilée permet à la robe de se tenir et de faire relativement propre même quand la robe est toute froissée (comme sur les photos, prises en milieu d’après-midi après une virée chez Stop Tissu), ça tombe bien dans le creux du dos et dès que je la mets je souris ! Et finalement, c’est ça le plus important pour une petite robe 😉

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Bref, si vous hésitiez à coudre cette robe, arrêtez de tergiverser et lancez-vous, elle est top !

Chemise Reuilly

Aujourd’hui, je vous présente une couture EXCEPTIONNELLE : il s’agit d’une couture pour HOMME ! Cela faisait 3 ans que je n’avais plus osé coudre pour Cherzétendre… Mais quand j’ai feuilleté le burda de Décembre 2012, je suis tombée amoureuse de la chemise n°142. Jugez plutôt :

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Nous disons donc : un plastron, un col mao, un bas liquette (on oublie les manches en jersey, Mme Burda avait fumé ce jour-là). Une fois rentrée à la maison (ben voui, quand jachète le burda c’est le vendredi matin de sa sortie, sur le chemin du boulot, et je le feuillette avidement dans le métro, trajet aller et retour, voire même entre midi et deux), je montre la photo à Cherzétendre. Celui-ci, outre qu’il se découvre une certaine ressemblance capillaire avec le mannequin, admet que le modèle à l’air sympa. Donc banco, je fonce.

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J’ai commencé par mesurer Cherzétendre consciencieusement avec mon mètre de couturière. Et là, ce fut le drame comme dirait l’autre. Pour faire simple :
– Cherzétendre à besoin de la plus grande taille en hauteur
– Cherzétendre à besoin de la plus petite taille en largueur au niveau du ventre
– Cherzétendre a besoin d’une taille intermédiaire au niveau de la poitrine et des épaules

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Après avoir copieusement pleuré (bouhouhou, Mme Burda elle a dit que Cherzétendre il est pas bien fichu !), je remarque que le patron de la chemise ne commence qu’au 48, la taille qu’il faut à Cherzétendre au niveau de la carrure. Bon, alea jacta est, je recopie le patron en 48 en rajoutant « quelques » centimètres (10 à 15) en bas et au bout des manches.

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J’ai coupé tout ça dans un super coton à chemise Hermès (dégoté chez Sacrés Coupons, comme d’hab) gris clair à fines rayures gris ardoises. Histoire de me faire plaisir tout en restant dans quelque chose de très masculin et graphique, j’ai coupé le plastron à 90° par rapport aux autres pièces et j’ai joué avec du fil noir (surpiqûres et boutonnières). Mis à part le bas de la patte de boutonnage (que j’ai monté à la one again, je n’ai pas compris ce que disait Mme Burda à ce sujet) et le bas que j’ai fini avec un zigzag serré (faire un ourlet sur ces arrondis, c’était l’horreur), j’ai été ultra consciencieuse. Au final, je crois que c’est la couture la mieux finie de toutes celles que j’ai pu faire !

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Après premier essayage sur Cherzétendre, j’ai déchanté. Les épaules tombaient parfaitement bien mais il avait l’air d’avoir enfilé un parachute ! Du coup j’ai repris les coutures côté pour cintrer le tout. Au deuxième essayage, miracle ! Ça tombe bien, c’est beau, c’est propre, on ne vois pas que c’est cousu-maison. Un seul petit bémol : j’aurais dû élargir un peu les manches (pour compenser l’utilisation de coton à la place du jersey), le bas est un peu trop serré pour qu’elle puissent être confortablement retroussées (voir photo ci-dessous, qui est d’ailleurs la plus fidèle niveau couleur).

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Et puis je croise le regard de Cherzétendre… Ça se voit dans ses yeux, il n’aime pas. « Nan mais bon, c’est que je n’ai pas l’habitude, il faut attendre qu’il fasse beau et que je la porte tout une journée pour voir« . Ouais, je confirme, il n’aime pas… Suite à cet essayage, la chemise a passé 1 mois au placard, la faute à la météo.

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Ce dimanche, ENFIN du beau temps chaud et ensoleillé sur Paris ! J’ai donc profité d’une sortie le long de la promenade plantée avec halte au jardin de Reuilly pour faire le crash-test (et les photos) de la chemise. Verdict de l’homme : la chemise est confortable mais il trouve que le col Mao fait trop « décontracté », il ne la mettra pas au boulot (oui, Cherzétendre est un thésard classe, Cherzétendre ne va au boulot qu’en chemise, s’il porte un tee-shirt c’est qu’il y a un pull à col roulé par-dessus) mais le week-end si. Voilà voilà….

On se retrouve dans 3 ans pour la prochaine cousette masculine ! Vous arrivez à coudre pour des hommes vous ?

Robe Réglisse

Aujourd’hui, deuxième patron de la nouvelle collection Deer & Doe : la robe Réglisse.

 

Honnêtement, quand Nessie m’a envoyé le patron avec des indications de montage et un dessin technique, je n’y ai pas cru… Un élastique à la taille ? Franchement ? T’es sûre ? Tu peux m’envoyer une photo de ta toile que je voies à quoi ça ressemble en vrai ? Bon ben, d’accord, je vais la coudre mais je ne suis pas sûre du résultat là….

 

Petit apparté avant de rentrer dans le vif du sujet : ces photos ont été prises en Alsace, avec le soleil bas en plein dans les yeux, par une température inférieure à 5°C et par un photographe portant des lunettes ne correspondant plus à sa correction ! Du coup j’ai mis plein de photos dans ce post, parce que j’ai VRAIMENT souffert pour les obtenir.

 

J’ai coupé dans un coupon de coton vert tendre à petites fleurettes écrues (from Sacrés Coupons of course), en taille 40 (indiquée par le tableau des tailles pour ma poitrine et ma taille mais pas pour mes hanches, mais ça c’est une autre histoire ^^). La réalisation a roulé sans souci. J’ai particulièrement aimé l’astuce des manches « pliées en deux » qui fait une finition parfaite sur les bords des mancherons. Je n’ai fait aucun essayage en cours de route (c’est le jeu quand on teste des patrons : on le fait bêtement, sans réfléchir ni ajuster quoi que ce soit, pour voir si ça marche) et je suis restée dubitative tout le long de la couture; je n’arrivais pas à m’imaginer dans la robe que j’avais sous le pied de biche.

 

Toujours pas franchement convaincue, j’ai fini par enfiler la robe. Et là… Miracle ! Je l’aime, elle me va, elle tourne, elle est confortable, elle ne boudine pas ! De façon plus mesurée, j’aime beaucoup la forme de la jupe et du décolleté (pile la bonne profondeur pour moi). En plus de ça, c’est la première fois que je couds (et porte) un col lavallière et le rendu me plait beaucoup. L’association taille élastiquée et col lavallière est vraiment sympa, je trouve que c’est un super compromis confort/classe.

 

Je porte déjà énormément cette robe, avec des collants et un gilet vert ou noir, en espérant appeler le printemps ! Je suis déjà en train de penser à la prochaine version (j’assiste à 3 mariages cet été, il y en aura au moins un en Réglisse) : mousseline bleue marine avec col et/ou croquet (à l’ourlet) blanc (dans le style vacances balnéaires), ou mélange coton/soie prune ? A vous de voter !

Jupe Carduus

Le moment que vous attendiez tou(te)s est enfin arrivé : je vous montre ce que j’ai fait en cachette ces dernières semaines et dont je ne pouvais pas vous parler plus tôt ! Oui oui, c’est ça, ce sont mes versions de test de la nouvelle collection de patrons Deer&Doe ! Ben voui, non contente d’avoir été testeuse sur la première collection, je récidive sur la deuxième (Nessie, si tu m’entends, sache que je suis d’ores et déjà volontaire pour la troisième !!!).

 

Aujourd’hui, on commence avec la jupe Chardon. Je préviens tout de suite : j’ai voulu profiter du week-end de Pâques en Alsace pour faire des photos dehors mais cette séance photo avec Cherzétendre a été épique !!!! Entre la température (il faisait plus froid qu’à Noël, si si) et Cherzétendre qui y voit flou (il ne récupèrera ses nouvelles lunettes que samedi, si si bis), on a souffert…

Revenons sur la jupe, parce qu’à la base on est quand même là pour causer de ça ! Il s’agit donc d’une jupe taille haute, que j’ai cousu dans sa version sans empiècement contrastant (les associations de tissu, ce n’est pas franchement mon fort) et avec un noeud derrière (nan mais un noeud quoi, comment y résister ^^).

 

Aucun souci de couture, c’est du rapide et satisfaisant ! J’ai utilisé un coupon de coton gratté (tooooouuuuuut doux et fluide) turquoise pastel, trouvé chez Sacré Coupons (comme d’hab’). Au final, cette jupe est ultra confortable, elle a des poches (indispensable !) et je pense que je la porterai autant cet été qu’en ce moment.

Allez, pour la fine bouche et rien que pour vous, voilà ce qui se passe quand on demande à Cherzétendre « tu peux prendre une photo du noeud s’il-te-plait ? » :

Et le fait que le noeud soit de traviole ? Amour, tu n’as pas vu le noeud de travers ? Bah non, enfin si, mais euh… Vous avez les mêmes à la maison ? 🙂

A venir très vite : la robe Réglisse !

Manteau Carotte&Parmesan

Il y a un mois, j’ai acheté une soupe carotte&parmesan à emporter pour mon repas de midi. En soi, rien d’exceptionnel… Sauf que là, la boîte de la soupe était mal fermée et tout s’est répandu dans le sac au papier… Arrivée là où je devais manger, je me suis rendue compte que mon manteau noir du commerce avait bu toute ma soupe ! Comme ce manteau était usé, j’ai décidé de laisser tomber le pressing et de me coudre immédiatement un nouveau manteau noir passe-partout.

Comme d’habitude, je suis allée directement chercher un coupon de 3m de pure laine anthracite (avec des poils un peu blanc, pour que ceux du chat qui s’y retrouveront immanquablement ne soient pas trop visibles) et un coupon de 3m de doublure en polyester noire chez Sacrés Coupons, ainsi que des boutons assorti à la mercerie St Pierre (avec l’aide active de Cherzétendre, qui s’est aussi chargé des photos sur les bords de Seine, appréciez le dévouement). Et, comme je ne voulais pas prendre de risque, j’ai repris le patron Pavot de Deer & Doe, comme pour mon manteau Malicia.

J’ai fait moins de modifications que la dernière fois, puisque j’ai uniquement remonté la taille de 3cm. J’ai également ajouté une capuche, mais cette fois-ci je l’ai faite amovible : j’ai cousu 5 boutonnières dans le bas de la capuche et 5 boutons sous le col claudine original de Pavot. Ça me permet de porter chapeau, bonnet ou écharpe XXL quand j’en ai envie et de m’abriter sous ma capuche quand la pluie menace.

Je n’ai eu aucun souci lors de la réalisation de ce manteau (après tout, c’était la troisième fois que je cousais ce modèle). Voilà voilà, c’est tout pour les aspects techniques ^^

Mis à part ça, j’aime autant ce manteau que la version précédente. Dans mon armoire il y a maintenant le vert, original, très grand et très chaud, et il y a le noir, sobre et discret. Ce qui me rend fière, c’est que maintenant je n’ai plus de manteau d’hiver du commerce. Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne surtout pas hésiter à se lancer : à moins de choisir un patron ultra complexe comportant une vingtaine de pièces, coudre un manteau n’est pas aussi difficile que ça le parait !

Malicia’s coat

Attention mesdames et messieurs, préparez-vous à un pavé aujourd’hui ! Parce que mon nouveau manteau d’hiver, j’ai plein de choses à en dire ! Si je vous fait la version courte, ça donne : Sacrés Coupons, vert sublime, Deer&Doe, Brin de Cousette, tapisserie, Ciss, pavot, X-men. Ça mérite quelques explications, non  ?

Tout a commencé par une visite chez Sacrés Coupons (comme d’habitude, quoi ^^). En passant devant les lainages, mon œil a été accroché par un coupon à la fois tentant et désespérant : il était 100% laine et très doux, d’un sublime vert amande grisé, mais avec des carreaux blancs cassés gigantesques (motif plaid de grand-mère, façon pseudo-tartan, vous voyez le genre ?). Bref, le dilemme. Quand, soudain, une intuition me vint : le verso ! Fébrile, je déplie le coupon et BANCO : le verso est uni, entièrement vert !

Ni une ni deux, j’embarque (en autres ^^) ce coupon et je cours à la fête de lancement de Deer&Doe chez Brin de cousette. Non seulement l’ambiance était hyper sympa (les filles n’arrêtaient pas de s’accoster les unes les autres avec un « hé, mais.. Je reconnais ta tête ! C’est toi le blog trucmuche ! », ça papotait sec dans tous les coins, génial je vous dis !), mais en plus de ça les étagères de tissu de la boutique sont garnies avec goût. J’ai craqué sur une cotonnade au fond du même vert d’eau que mon lainage, avec des motifs floraux bruns foncés. J’en étais vraiment amoureuse, mais j’avais peur du potentiel tapisserie de ce motif pour une robe. C’est Ciss qui m’a donné la solution : l’utiliser en doublure d’un manteau !

J’en achète donc 3m et commence à rêver à mon manteau, que j’ai finalement pu réaliser pendant que j’étais malade et que je me terrais au chaud chez moi pour cracher mes poumons tranquillement. J’ai utilisé le patron Pavot de Deer&Doe, avec quelques modifications :
– ajout d’une doublure (j’ai utilisé la fameuse cotonnade pour le corps, mais une acétate marron pour les manches, toujours sur les conseils de Ciss, pour l’enfiler facilement)
– jupe rallongée de 20 bons centimètres et élargie
– taille remontée de 3cm suite au premier essayage, le tombé de la jupe élargie est en effet bien plus joli avec la taille un peu plus haute
– ajout d’une capuche (j’ai utilisé la capuche de ce patron gratuit en redessinant la forme de l’encolure de la capuche à partir de la forme intérieure du col originel de pavot)
– ourlet légèrement plus court devant que derrière
– utilisation de la taille 42 au lieu de la taille 40 préconisée par le tableau des tailles (permet de prendre en compte l’épaisseur du lainage mais aussi de porter un pull sans souci)
– fermeture par 7 boutons pression cousus de façon invisible, et ajout de 4 vieux boutons en métal de mon stock pour habiller un peu l’avant du manteau
– pleeeeeeeeeeiiiiiiiiiiinnnnnnn de surpiqûres ! Youhou !

Au final, ce sont des modifications basiques. Là où j’en ai le plus bavé, c’est pour dessiner la doublure. D’ailleurs je me suis plantée sur une pièce du buste, la doublure est légèrement plus serrée que le lainage, alors que cela devrait être l’inverse. Au final ce n’est pas dérangeant pour le moment, si jamais ça le devient je rajouterai des pièces intermédiaires dans la doublure du buste. La vraie grosse bourde, c’est que j’ai totalement oublié d’entoiler les bandes de boutonnage ! Et je m’en suis bien sûre rendue compte après l’avoir fini… Tant pis, j’espère que ça va le faire ! Au pire, je pense que je coudrai à la main des rubans entoilés le long de l’intérieur des bandes de boutonnage si ça devient critique. C’est bête, parce qu’à côté de ça j’avais vachement bien soigné toutes mes finitions…

Mis à part ces deux soucis, j’adore ce manteau ! Il est bien chaud, l’encolure près du cou ne laisse pas passer les courants d’air et la capuche est génialissime sous le crachin.

Et pourquoi Malicia ? Parce qu’en finissant ce manteau je me suis rendue compte d’où venait l’inspiration, l’obsession qui m’a fait VOULOIR ce manteau sans bien savoir pourquoi je le voulais ABSOLUMENT comme ça. Il s’agit du manteau que porte Malicia au tout début du premier X-men, quand elle fugue de chez ses parents et rencontre Wolverine. J’avais complètement craqué sur ce manteau quand j’avais vu le film pour la première fois ! Voici quelques captures d’écran pour vous montrer :

Au final les éléments clés se retrouvent effectivement dans mon manteau : une couleur originale qui met la couleur des yeux en valeur, une graaaaaaande capuche, un buste ajusté et un je ne sais quoi de romantique. Quand j’en ai fait la remarque à Cherzétendre, il a répondu : « ben oui, j’avais compris que ça te venait de là dès le début, pas toi ? ». Se rendre compte que l’autre vous comprend mieux que vous ne vous comprenez vous-même, ça fait bizarre ^^ Au passage, merci à Cherzétendre qui a eu la patience de prendre les photos lors d’un dimanche après-midi de balade dans Paris !

Ça vous est arrivé, à vous, de réaliser un fantasme fringuistique vieux de plus de 10 ans (oui oui, X-men est sorti en 2000) presque sans vous en rendre compte ?

La fameuse sureau

Et on continue notre série Deer&Doe ! Aujourd’hui : la robe sureau. Ce patron a eu un tel succès qu’il est déjà en rupture de stock o.O . Mais ne vous inquiétez pas, Nessie est sur le coup pour le faire rentrer à nouveau très vite en boutique.

  

Je vais être tout à fait honnête avec vous : quand Nessie m’a donné ce patron pour que je le teste, j’y suis allée à reculons… Parce que les fronces à la taille, pour moi, c’est la catastrophe ! Effet gros cul assuré ! Mais bon, Nessie m’a brossée dans le sens du poil (« steuplait, j’aimerais vraiment voir comment ça va sur ta morphologie, steuplait…« ), je me suis sentie indispensable, j’ai eu envie d’aider, j’ai craqué, bref : j’ai cousu sureau !

  

Comme j’avais tout de même beaucoup de mal à me décider sur un tissu, j’ai attendu de passer quelques heures à papoter avec Nessie et Mag chez Brin de Cousette (jolis tissus, jolis boutons, chouettes patrons et très bons thés) et j’y ai acheté sur leurs conseils une jolie cotonnade imprimée (motif beige et bleu/vert) et quelques boutons en bois. Au niveau couture, absolument aucune difficulté ! Ce patron se coud finger in ze nose.

 

A la fin de ma session couture, j’ai enfilé ma sureau pour la toute première fois. Je ne peux pas dire que c’est ma robe favorite, je ne vais pas vous mentir, j’ai bien plus craqué sur Bleuet. Mais tout compte fait je l’aime bien, bien plus que je ne m’y attendais ^^. J’y retrouve un petit air de 50’s avec lequel je me sens bien (grâce à la taille ajusté et à mon arrière-train qui tient le rôle de jupon), elle est confortable, portable au quotidien, les fronces et l’encolure en V font un joli buste… Et finalement, comme la taille est placée assez haute, le grossissement popotinal n’est pas flagrant.

Bref, Sureau est une agréable surprise pour moi ^^

Belladone

On continue la série « découverte des patrons Deer&Doe » ! Aujourd’hui, penchons-nous sur le cas belladone. Belladone est la plus sexy des robes à col rond près du cou. Et ce grâce à son sublime décolleté dorsal !

Il s’agit du premier patron que j’ai testé pour Nessie. Bien sûr, sur le papier, il m’a tout de suite emballé. Entre le dos et les poches, je ne pouvais que l’aimer 😉 Par contre je vous préviens tout de suite : pas la peine de réclamer des photos sur lesquelles on voit bien les poches et la jupe, parce que ces parties ont changé entre la version que j’ai cousu et celle que vous pouvez aujourd’hui acheter ^^

J’ai coupé dans un vieux coupon de chez Stop Tissu, à la composition inconnue, d’une belle couleur vert d’eau. Histoire de bien mettre l’accent sur les découpes du dos, je l’ai bordé de dentelle blanche. J’ai utilisé un biais blanc à motifs vert d’eau pour border le col et les manches. Pas de problème de montage particulier à rapporter, tout s’est bien passé (en bonne testeuse, j’ai obéi aveuglément aux instructions).

Finalement, elle me plait bien. Mais il y a un mais… Je trouve que le décolleté très près du cou ne me met pas vraiment en valeur, ça a tendance à me tasser. Du coup, quand j’en coudrai une nouvelle version, je ferai une encolure ronde un peu plus grande.

Bleuet, ma chouchoute !

Allez, devant votre impatience (légitime, j’en conviens), je craque et j’arrête de vous faire languir : voici une première couture Deer&Doe !

Aujourd’hui, je vais tenter de réparer une injustice flagrante et vachement injuste. En lisant les commentaires sur la page facebook et le blog de Deer&Doe, j’ai pu voir que les patrons Sureau, Pavot, Belladone et Airelle s’arrachaient. Mais personne n’a l’air de craquer sur la robe bleuet, alors que c’est le plus beau des cinq patrons ! Je m’en vais donc vous montrer la génialissimitude de ce patron (à l’aide notamment de photos prises par Nessie, ce qui est forcément un gros plus pour vous faire craquer ^^).

Commençons par le commencement. Bleuet est une robe à découpes princesse (top pour mettre la taille en valeur),  petites manches ballon et col de chemise. Le détail qui tue : un joli nœud pris dans les coutures dans le dos.

J’ai coupé dans une cotonnade anthracite à trame apparente, un coupon de 2m de chez stop tissu, les boutons blancs m’avaient été donnés il y a un bon moment déjà par ma grand-mère (soit une robe à seulement 2 euros et des poussières, les poussières correspondant à l’entoilage thermocollant et au fil ^^). J’ai cousu une taille 40 (dans le tableau des taille je fais du 40 à la poitrine, entre 40 et42 – mais plus proche du 40 quand même – à la taille et 44 aux hanches).

Niveau montage, aucun souci : toutes les pièces et les repères correspondent, les marges de couture de 1,5cm sont comprises dans le patron donc pas besoin de se prendre la tête avec ça, tout roule. J’en ai profité pour faire du beau boulot : toutes les finitions sont IMPECCABLES ! En plus, je vous rappelle qu’il s’agissait d’un test de patron donc j’ai vraiment fait la couturière 1er degré : j’ai scrupuleusement suivi les instructions de Nessie, je n’ai rien ajusté, je n’ai essayé la robe qu’une fois qu’elle était terminée.

Et là, miracle ! Ça tombe juste comme il faut ! Les yeux de Cherzétendre se sont ouvert d’un coup (celles et ceux qui le connaissent savent à quel point c’est rare et sauront apprécier la valeur du compliment ^^) et il a déclaré « c’est ta plus belle robe ! Euh, enfin, juste après la petite noire ce cet été, là « . Je l’aime. Ma robe. Cherzétendre aussi, hein, mais là je parlais de ma robe ^^. Avec des ballerines elle a un petit côté écolière, mais avec des escarpins et les bons bijoux elle est promue uniforme de pin-up ! Je suis particulièrement fan du nœud dans le dos, qui met vraiment en valeur la cambrure.

Au final, la seule vraie difficulté technique, c’est le col de chemise. C’était d’ailleurs la première fois que j’en cousais un ! Mais en s’y mettant calmement, avec ma bible technique de couture, ça a été comme sur des roulettes. Pour ce qui est des découpes princesse, il suffit d’épingler proprement avant de coudre et de soigneusement aplatir les coutures au fer à repasser ensuite.

Alors, convaincues par Bleuet ?

Par contre, il faudra encore patienter un peu pour la suite, le temps que je prenne des photos correctes ^^

Edit de 14h31 : je viens de voir qu’il y a deux photos qui en passent pas, mais je ne comprends pas pourquoi….

Deer&Doe is born !

Raaaah, enfin du nouveau par ici !!!

Tout d’abord, j’ai une information capitale à délivrer (on ne sait jamais, peut-être que quelqu’un ne le sait pas encore ^^) : Deer&Doe, la marque de patron créée par la super Nessie, est née ! La boutique est ouverte, vous pouvez aller faire des ravages 😉 . Cinq patrons, plus chouettes les uns que les autres, vous attendent. Vous noterez au passage que Deer&Doe est une boîte engagée : fabrication française, souci écologique (papier recyclé, encres vertes, hébergement écolo-responsable…). Et, détail qui fait plaisir : les marges de couture sont comprises donc pas la peine de se prendre la tête pour les dessiner soi-même 😉

Ceci étant dit, pour ma part, je n’achèterai probablement aucun de ces patrons. Ça, c’est dit. Et ce pour une très bonne raison : je les ai déjà tous cousus !!!! Hé ouais, j’ai fait la testeuse, j’ai eu tous les patrons en avant-première ! Vous êtes jalouses ?

Tout plein de trucs à vous montrer ^^

C’est parce que je cousais ces 5 patrons top secret que j’avais plus ou moins laissé ce blog à l’abandon cet été. Mais là je reviens en force, avec plein de choses à vous montrer ^^ :
– je vous annonce tout de suite que je ne vous montrerai pas la blouse Airelle : elle a beaucoup changé depuis que je l’ai cousue, du coup la mienne ne correspond pas à ce que vous coudrez à partir du patron;
– la robe Belladone : je vous montrerai seulement les détails du dos, le reste a également pas mal changé depuis la version que j’ai cousue;
– la robe Bleuet : ma préférée, mon ultra-chouchoute, que j’aime d’amour;
– la robe Sureau : je n’y croyais pas en la voyant sur le papier, Nessie m’a convaincue de la tester, et en fait elle est vraiment chouette;
– la veste Pavot : une très jolie coupe, je l’aime tellement que j’ai prévu d’en coudre une deuxième version plus chaude cet hiver;
– un châle doudou qui m’a pris un temps interminable à tricoter;
– une paire de chaussons vite tricotés, que je m’en vais finir de ce pas en regardant Wall-E ^^.

Yapluka prendre en photo tout ça !

Pour voir ce qu’on fait les autres testeuses Deer&Doe (et les premières acheteuses de patron dès qu’elles auront cousu), allez d’ors-et-déjà faire un tour sur le blog des Deer&Doe addict ! Fraichement créé par Mag, que je vais aider à le gérer, il est tout beau tout neuf et n’attend plus que vous pour prendre vie !