Bleuet, ma chouchoute !

Allez, devant votre impatience (légitime, j’en conviens), je craque et j’arrête de vous faire languir : voici une première couture Deer&Doe !

Aujourd’hui, je vais tenter de réparer une injustice flagrante et vachement injuste. En lisant les commentaires sur la page facebook et le blog de Deer&Doe, j’ai pu voir que les patrons Sureau, Pavot, Belladone et Airelle s’arrachaient. Mais personne n’a l’air de craquer sur la robe bleuet, alors que c’est le plus beau des cinq patrons ! Je m’en vais donc vous montrer la génialissimitude de ce patron (à l’aide notamment de photos prises par Nessie, ce qui est forcément un gros plus pour vous faire craquer ^^).

Commençons par le commencement. Bleuet est une robe à découpes princesse (top pour mettre la taille en valeur),  petites manches ballon et col de chemise. Le détail qui tue : un joli nœud pris dans les coutures dans le dos.

J’ai coupé dans une cotonnade anthracite à trame apparente, un coupon de 2m de chez stop tissu, les boutons blancs m’avaient été donnés il y a un bon moment déjà par ma grand-mère (soit une robe à seulement 2 euros et des poussières, les poussières correspondant à l’entoilage thermocollant et au fil ^^). J’ai cousu une taille 40 (dans le tableau des taille je fais du 40 à la poitrine, entre 40 et42 – mais plus proche du 40 quand même – à la taille et 44 aux hanches).

Niveau montage, aucun souci : toutes les pièces et les repères correspondent, les marges de couture de 1,5cm sont comprises dans le patron donc pas besoin de se prendre la tête avec ça, tout roule. J’en ai profité pour faire du beau boulot : toutes les finitions sont IMPECCABLES ! En plus, je vous rappelle qu’il s’agissait d’un test de patron donc j’ai vraiment fait la couturière 1er degré : j’ai scrupuleusement suivi les instructions de Nessie, je n’ai rien ajusté, je n’ai essayé la robe qu’une fois qu’elle était terminée.

Et là, miracle ! Ça tombe juste comme il faut ! Les yeux de Cherzétendre se sont ouvert d’un coup (celles et ceux qui le connaissent savent à quel point c’est rare et sauront apprécier la valeur du compliment ^^) et il a déclaré « c’est ta plus belle robe ! Euh, enfin, juste après la petite noire ce cet été, là « . Je l’aime. Ma robe. Cherzétendre aussi, hein, mais là je parlais de ma robe ^^. Avec des ballerines elle a un petit côté écolière, mais avec des escarpins et les bons bijoux elle est promue uniforme de pin-up ! Je suis particulièrement fan du nœud dans le dos, qui met vraiment en valeur la cambrure.

Au final, la seule vraie difficulté technique, c’est le col de chemise. C’était d’ailleurs la première fois que j’en cousais un ! Mais en s’y mettant calmement, avec ma bible technique de couture, ça a été comme sur des roulettes. Pour ce qui est des découpes princesse, il suffit d’épingler proprement avant de coudre et de soigneusement aplatir les coutures au fer à repasser ensuite.

Alors, convaincues par Bleuet ?

Par contre, il faudra encore patienter un peu pour la suite, le temps que je prenne des photos correctes ^^

Edit de 14h31 : je viens de voir qu’il y a deux photos qui en passent pas, mais je ne comprends pas pourquoi….

Robe sirop

Comme promis, voici la deuxième petite robe que j’ai cousue avant de partir en vacances. J’avais complètement craqué sur la robe 50’s du burda de juillet.AU passage, désolée pour les photos sombres : je les ai faites au retour des vacances, en retrouvant la grisaille parisienne….

Rien à faire, je suis née 60 ans trop tard ! Avec son empiècement poitrine bien ajusté, son dos nu et sa grande jupe arrondie, il était évident que j’allais adorer porter cette robe en déambulant sur le port, une glace à la main ^^

J’ai utilisé une cotonnade achetée en soldes chez Sacrés Coupons, blanche avec des rayures irrégulières dans des tons dégradés de jaune citron, vert menthe et rouge grenadine. Un vrai tissu d’été ! En plus de ça, je me disais que les rayures auraient un effet sympa sur la grande jupe cercle. Sur l’étiquette du coupon il était marqué quelque chose qui ressemblait à « B. B. » ou « R. R. » ou un mélange des deux. Quelqu’un a une idée d’une marque ou d’un nom de couturier qui correspondrait ?

Le montage s’est avéré plus simple que je ne le craignais, le tout est de bien faire copain-copain avec son fer à repasser. J’ai tout de même dû faire quelques petites modifications.
– j’ai raccourci chaque bretelle de 4 cm, soit 8 cm au total ! Quelle longueur de torse peuvent bien faire les allemandes ?
– j’avais peur qu’un passepoil soit trop violent sur ce tissu somme toute très clair, donc je l’ai remplacé par des surpiqûres rouge grenadine.
– au final, c’était un chouïa trop large en haut du dos, ce qui occasionnait des baillages intempestifs dommageables à ma pudeur. Du coup, j’ai rajouté des pinces derrière (Cherzétendre est devenu un pro de l’épinglage de pince dorsale sur Zibusine ^^).
–  cette cotonnade était un chouïa trop transparente au niveau de la jupe (le doublage du corsage était prévu dans le patron, mais la jupe devait être en simple épaisseur), d’où nouveau dommage pudeuristique. Du coup, et comme mes 3 m de cotonnade rayée avaient déjà été consommés, j’ai doublé la jupe avec un tissu vert menthe (gros gros coup de bol, il m’en restait juste assez après un autre projet).

J’ai effectivement adoré porter cette robe sous le soleil ! Et je la porte de nouveau aujourd’hui, histoire d’amener un peu de l’esprit des vacances au boulot…

Merci à Cherzétendre pour les photos ^^

Les petits pois, le retour !

C’est plus fort que moi, je suis dans ma période pois, j’adore ça, désolée pour celles qui n’aiment pas !

Ce coup-ci, je voulais utiliser un coupon de 3m de cotonnade blanche à pois bleus (trois tons de bleu différents) achetée chez Sacrés Coupons. Comme il me restait assez peu de temps avant de partir en vacances (et comme j’avais une deuxième petite robe en tête qu’il fallait ab-so-lu-ment que je couse aussi à temps) j’ai ressorti une valeur sûre : la robe Crepe de Colette Patterns. J’en avais déjà fait une version mi-saison (voire hiver) doublée donc ça promettait d’être rapide : pas de patron à décalquer, pas de cassage de crâne à prévoir pour comprendre les explications de montage. Et puis le cache-cœur dos, pour les températures estivales, me paraissait on ne peut plus intéressant.

Effectivement, ça a été tout seul. A tel point que je n’ai rien à dire, si ce n’est que j’ai très légèrement modifié le décolleté dos parce que le ruban bleu que je voulais utiliser pour la ceinture est moins large que la ceinture proposée dans le patron.

Cette robe est toujours aussi jolie et effectivement très agréable lors des grosses chaleurs, simple à coudre, je la conseille vraiment à tout le monde. C’est en particulier un modèle très intéressant pour les débutantes : pas de fermeture éclair ni de boutonnière, finitions par des parementures ou des ourlets classiques, imprécisions de couture facilement pardonnées et bien cachées par le modèles. Et puis cette robe a des poches ^^

Dure, la reprise…

Je vous l’avait promise dans mon précédent post, la voici. Mais je vous préviens tout de suite : la robe du jour est à la fois une réussite et un cuisant échec… Pas d’inquiétude, bavarde comme je suis, je vais développer 😉

Au commencement, il y eut la robe 107 du burda de décembre 2011. Une véritable tuerie : petits plis, coupe cintrée juste sous la poitrine, jupe assez ample et manches papillon. Un modèle parfait pour moi, il me le fallait !

J’ai décidé d’utiliser un coupon à la hauteur du modèle : une soie violette grisée achetée en solde chez Sacrés Coupons, fine et fluide sans être transparente donc parfaite pour une petite robe d’été non doublée. Par contre, comme ce tissu ne glisse pas bien sur lui même, j’ai d’emblée décidé de ne faire qu’une manche simple au lieu d’une double manche. J’ai également ajouté un triangle de tissu au niveau du décolleté pour sauvegarder un minimum de pudeur.

Les petits plis en haut du dos n’ont pas posé de problème, avec l’aide du fer à repasser ça l’a fait. Par contre, quand je me suis attaquée aux longs plis de l’encolure devant… Comment vous retranscrire ça, comment vous faire comprendre ? Je crois que le mot le plus proche de ce que j’ai ressenti est : AAAAAAARGLMAISCESTPASVRAICESTQUOICETISSUTOUTPOURRI !!!!! Si je détaille un peu et correctement-politise ma pensée, cela donne : « diantre, ce tissu certes sublime n’a aucune tenue et les plis refusent d’être droits ». De plus, il s’est avéré qu’il était impossible à découdre (pas moyen d’attraper uniquement le fil de couture avec le découd-vite…). Après 3 essais (et donc 3 demi-devants bons à jeter), j’ai capitulé : pas de petits plis devant ! J’ai repris le patron en supprimant les plis et puis tant pis…

 

Après avoir cousu le devant bas, nouvelle désillusion : les fronces créent un effet montgolfière des plus disgracieux ! Très discret de face certes, mais bien visible de profil… Malheureusement il ne me restait plus assez de tissu pour re-couper un devant bas (et le tissu n’était pas devenu facilement décousable en cours de route), donc j’ai dû laisser ça comme ça. Du coup, pour le dos, j’ai anticipé : il n’aura pas échappé à vos yeux de lynx que j’ai remplacé les fronces arrière par des plis plats, au rendu plus flatteur.

Le truc naze supplémentaire mais que vous ne pouvez pas voir sur les photos, c’est qu’il y a un gros décalage vertical au niveau de la ceinture entre le devant et l’arrière… Je ne comprends pas d’où ça vient, j’ai été hyper soigneuse dans le recopiage du patron et la couture… Heureusement, le défaut est juste sous les bras donc relativement discret. Pour couronner le tout, j’ai coupé un 38 (sachant que burda me conseillait le 40) et j’ai dû encore manger un peu de tissu dans les coutures latérales pour obtenir un rendu satisfaisant.

 

Pour toutes les raisons citées précédemment, cette robe de reprise de couture est un échec… Et pourtant, je ne peux pas m’empêcher de l’aimer ! A tel point que je lui ai cousue son serre-tête nœud assorti ! Je l’aime parce que, même si ses défauts la rendent pas très « présentable », elle est toute légère, très confortable et flatteuse de face (de profil, le port d’un petit gilet ou d’une ceinture large type obi permet de gommer le rebond dû aux fronces)… Et puis je reste sous le charme du modèle, malgré les défauts de réalisation.

Je l’ai portée aujourd’hui au boulot. Travaillant dans un environnement très masculin personne n’a rien noté, mais moi je ne peux pas oublier tous ces petits défauts, cette robe ne pourra jamais être portée pour une « occasion », comme je le prévoyais au départ. Elle ne pourra être portée que les jours normaux où je ne serai pas trop exigeante avec moi-même… Du coup, je pense qu’elle deviendra ma robe de vacances/week-end/trainage à la maison préférée ! Une robe en soie reléguée dans cette catégorie… C’est moi ou ça fait un chouïa précieuse ?

Vous en avez aussi vous, des tenues à la fois ratées et adorées ?

 

La rescapée

La couture que je vous présente aujourd’hui a failli finir re-découpée et recyclée, voire au fond de la poubelle… Hé oui, cette robe est une rescapée !

Ca avait pourtant bien commencé : je rêvais depuis longtemps de la robe Ceylon de Colette Patterns et j’avais envie de travailler de nouveau avec du satin de coton (je suis tombée amoureuse de cette matière en cousant ma jupe de mariée, j’en ai acheté un beau coupon prune au marché St Pierre).

C’est à la lecture du tableau des tailles que tout a commencé à partir en cacahouète. Niveau poitrine, le tableau me disait « fait une taille 6 et ce sera nickel ». Niveau taille, le tableau affirmait  « il te faut une taille 8 ». Et niveau hanches il disait carrément « fais du 10, voire du 12 ». Argl ! Je fais quoi ? Comme la robe Suzette (patron crepe de Colette) coupée en taille 6 était parfaite pour moi, j’ai décidé de rester sur une taille 6….

Le montage s’est très bien passé, et j’y ai mis un soin extraordinaire : tout est coupé proprement, toutes les marges de couture sont surfilées et pressées, les surpiqures sont sublimes (oui, j’ai fait des surpiqures noires pour souligner les découpes, ça vous surprend ?). Avant de coudre les manches et les boutonnières, je fais un petit essayage. Et là, c’est le drame.

La ligne de taille fait la bonne longueur, mais elle est beaucoup trop basse pour moi, elle est carrément sur mes hanches ! Du coup il est absolument impossible de fermer la robe ! J’ai laisser ça poser dans un coin une semaine… Pendant cette semaine-là, j’ai pris mon courage à deux mains. Le samedi venu, je me suis jetée à l’eau : j’ai coupé ma robe le long de la ligne de taille ! J’ai ensuite recousu les morceaux ensemble en prenant du tissu dans les marges de couture.

Grâce à ça, la ligne de taille est remontée au « bon » niveau ! Après ça, il n’y a plus eu « que » 15 boutonnières à former et 15 boutons à coudre. Et…. Tadaaaaa ! Au final je suis bien contente de m’être acharnée, je trouve cette robe adorable ! Ce petit côté rétro me botte vraiment toujours autant ^^

La robe tee-shirt

Après le manteau d’hiver, j’avais besoin d’une couture simple pour me détendre. Une couture qui ne demande pas une précision millimétrique, pas trop de pièces, pas de doublure ou d’entoilage, pas de poches, pas de fermeture éclair ni de boutonnière et même pas de patron à décalquer… De l’ultra-simple qui détend.

Je suis partie d’un sublime coupon de jersey viscose gris bleuté à petits pois gris. Il s’agit d’un tissu extrêmement doux et fluide, avec un beau tombé. Je voulais y tailler un petite robe confortable. Et, comme je n’avais pas envie de décalquer un patron ou de chercher un modèle pendant des heures, j’ai improvisé !

J’ai repris les manches raglan d’un tee-shirt adoré, que j’ai allongé et évasé pour arriver à une longueur correcte. Histoire que ce ne soit pas trop tout simple, j’ai ajouté des découpes en triangle au milieu du devant et du dos.

Mais le vrai petit truc en plus, c’est le bout des manches (inspiré d’un truc vu dans burda mais je n’arrive pas à remettre la main sur le bon numéro) : les manches sont fines, trop longues et percées d’un trou, elles se portent comme des mitaines et plissées sur le poignet. Particulièrement agréable en ces temps de températures qui baissent !

La robette mongolfière

Quand j’ai craqué sur 2m de ce liberty à motif montgolfières, je savais que j’en ferai une petite robette d’été. Le genre tout léger, à porter quand il fait chaud et lourd.

Au niveau modèlé, je n’ai pas fait du tout dans l’originalité… Vous la reconnaissez ?

Et voui, il s’agit de la fameuse robe à dos nageur du burda de mai 2010, qu’on a déjà vu PARTOUT (par exemple , , et encore , réinterprétée ici).

Pour ce qui est de la réalisation, il n’y a pas eu de grosses difficultés, du coup j’ai biiiiiieeeeeen soigné mes finitions. La robette est entièrement doublée de voile de coton rouge et pas une couture ne dépasse ! En plus Mme Burda m’a bien aidée car, pour une fois, je n’ai eu aucune retouche à faire (j’avais coupé en taille 38, alors que le tableau des tailles me verrait plutôt dans du 40). Par contre, j’ai préféré la jouer sécurité :

  • pour éviter de voir le haut bailler au niveau des boutons, je n’ai pas fait de boutonnière. J’ai cousu les 2 pans du devant l’un sur l’autre et des boutons de bottine rouges par-dessus, façon trompe l’oeil
  • pour éviter les disgracieuses remontées de jupe le long des cuisses, j’ai réalisé l’ourlet (juste au-dessus des genoux) avec un biais satin qui glisse bien ^^

Qui sera la prochaine à succomber à l’appel de cette robette ?

 

Suzette

Attention, attention, grande nouvelle : enfin un post couture ! Wouhou !

C’est l’histoire d’un coupon de liberty ramené de Londres en mai de l’année dernière, dans lequel je n’osais pas couper. Deux petits mètres prévieusement conservés. Et, il y a deux ou trois demaines, j’ai enfin trouvé le patron de robe idéal pour les mettre en valeur ! Dans la foulée, j’ai aussi fait les accessoires qui vont avec.

Comme je suis sadique et que j’aime bien vous faire languir, je commence par les accessoires ^^

Tout d’abord une petite parure collier+BO :

Un petit bout de liberty et un petit morceau de dentelle sont pris sous la loupe du pendentif. Une petite pendeloque est là pour décorer le dos (teaser : vous comprendrez pourquoi en voyant la tenue complète ^^) et des pendeloques similaires se retrouvent sur les boucles d’oreille. Du basique, de l’efficace, rien de très original je vous l’accorde.

Le deuxième « accessoire » est un serre-tête/bibi qui reprend les tissus de la robe (dentelle et bouton du stock). Un petit air de rétro qui va bien ^^

Passons à la fameuse robe Suzette ! Le patron : crepe, de Colette pattern (vous admirerez au passage mon sens de l’humour et mon jeu de mot d’une qualité rare… Qui a dit « et c’est tant mieux » ?), il s’agit d’une robe cache-coeur croisée dans le dos et ceinturée, AVEC DES POCHES.

J’ai tout bien suivi le patron ! Ou presque…

  • pas de parementure entoilée parce que je n’aime pas l’entoilage…
  • … du coup j’ai doublé toute la robe !
  • les coutures retournées qui lient la doublure à l’extérieur de la robe sont toutes surpiquées
  • les finitions des manches et du bas de la robe ont été faites avec la technique du biais (rapide, simple, joli, j’adore faire comme ça ^^)
  • le patron annonce qu’il faut plus de 3 mètres de tissu. Voui, d’accord, mais moi je n’en avais que 2… Du coup, je l’avoue, j’ai fait ma sauvage. Je n’ai absolument pas respecté le droit fil, sauf pour les pièces du milieu devant ! Et ça rentre à un cheveux près, après une quarantaine de minutes de tétris couturistique. Et, même si je sais que c’est mal, il faut bien reconnaitre que là ça ne se voit pas du tout (le motif n’a pas de sens clair et le tombé de la robe est donné par la lourde doublure).

Le tissu principal de la robe est donc ce fameux liberty ramené de Londres. La ceinture contrastante est un heureux hasard : une cotonnade du stock, qui se marie à merveille avec la couleur gris-vert pourtant inassortissable du liberty. La doublure est faite avec une doublure épaisse noire de chez Stop Tissu.

Attention, avalanche de photos !

Soyons clairs : je l’adore déjà ! Trois petites choses à noter sur la photo de dos :

  • Cherzétendre n’a pas encore compris que, quand il me prend en photo, il doit me prévenir si la façon dont je me tiens fait que la robe tombe bizarrement…
  • les deux pans du dos se recouvrent bien, pas de risque de se retrouver le popotin à l’air (ouf !)
  • la fameuse pendeloque arrière du collier vient décorer le beau décollleté en V du dos, suite à une remarque du sus-nommé Cherzétendre sur la beauté du lui-aussi-sus-nommé décolleté dos

Je pense qu’il y en aura d’autres ! J’en referai probablement au moins une pour aller au mariage du cousin de Cherzétendre cet été, j’attends juste l’invitation pour avoir une idée du style à adopter ^^

A part ça, une bonne nouvelle avant de vous laisser : j’ai reçu le patron pour ma jupe de mariée, je vais donc pouvoir me lancer dans la réalisation d’une toile. Je vous montre ça dès que c’est fait bien sûr ^^

{La robe} De retour des essayages !

Oupf, ça faisait longtemps que je n’avais rien posté… En un peu plus d’un mois j’ai pourtant fait des choses, mais peu et soit ratées (couture) soit encore en cours (tricot). Et puis surtout, j’ai beaucoup cogité sur ma future robe de mariée ! Donc c’est parti pour un résumé des différents changements d’orientation ^^

Pour commencer, j’ai mis un peu d’eau dans mon vin. Parce que faire toute sa robe soi-même, c’est quand même un certain stress (d’autant plus que je me connais… ). Parce qu’avoir une robe faite sur mesure par une couturière professionnelle est un rêve au moins aussi chouette que celui de faire sa robe de mariée soi-même. Alors j’ai pris une décision du genre compromis : je fais faire un beau corset par une pro et je couds la jupe (et le boléro, le petit sac, tout ça tout ça). Parce qu’une jupe ample comme je veux, c’est total à ma portée, pas de risque d’être déçue le jour J ou de me vautrer complètement.

Pour le corset, j’ai déjà repéré une boutique parisienne qui fait de très belles choses sur-mesure. Il s’agit de Volute Corset. Quelqu’un connait ? Des avis ?

A part ça, j’ai profité de la venue de deux super copines pour aller faire des essayages ce week-end au grand salon du mariage de Paris. En voyant les robes « en vrai », je me suis rendue compte d’un truc : la plupart ne me plaisent pas (ou en tout cas pas autant qu’en photo). Tissu très rigide, truc impossible à porter toute une journée sans s’énerver, truc in-dansable, tissu brillant qui fait cheap ou too much… J’ai tout de même eu deux coups de coeur et fait deux essayages.

La première robe est le modèle Dentel de Nana couture, proposé par la boutique O’Scarlett. Sur le magazine, elle ressemble à ça :

Et en vrai, ça donne ça (photos prises en catimini par une amie, désolée pour la qualité…) :

J’ai caché ma tête parce que là elle était vraiment trop catastrophique !
Analyse de la chose : les volants alternés (tissu plissé / dentelle) donnent un côté très léger à cette robe. Visuellement, elle me plait beaucoup ! Mais en vrai, elle est trop rigide… Par contre, ça m’a permit de me rendre compte qu’il fallait que je porte une jupe moins ample que ce à quoi je pensais au début, sous peine d’être rétrécie et élargie (et comme chéri est gigantesque et très très fin, j’aime autant éviter de faire petite dondon à côté de lui).

Deuxième coup de coeur sur le stand « mariées de provence ». Une robe totalement atypique : en lin brodé. Malheureusement pas de photos de moi… Mais sur les mannequins ça donne ça :

Ces photos ne lui rendent pas du tout honneur ! Il y a un joli laçage dans le dos, les broderies sont très fines, l’ampleur de la jupe est portée sur l’arrière avec un jeu de plis sur les fesses et la surjupe brodée est ouverte dans le dos, ce qui donne deux jolis pans de lin avec un très beau tombé. La dentelle et la broderie amènent de la douceur et de la finesse au lin. Le fait que la jupe soit plissée derrière amène de l’ampleur/de la souplesse/de la liberté de mouvement sans pour autant élargir, je crois que c’est ZE super astuce !

Je pense m’inspirer de cette robe pour faire ma jupe : plis au milieu du dos (tombe très joliment avec le popotin dont je suis dotée) et surjupe pas complètement fermée brodée. Au niveau matière, je pencherais bien pour corset et surjupe en lin, mais jupe en coton (moins froissable et plus doux).

Jeune couturière et future mariée cherche conseils et avis afin d’être
sûre de ne pas se planter sur un truc aussi important que sa robe de mariée
. Mesdames, mesdemoiselles et messieurs (je sais qu’il y en a au moins deux qui passent ici de temps à autre !!!!), à vos commentaires ! Je précise que Cherzétendre était avec moi pour les essayages et a dit que, avec les deux robes que j’ai essayé, il aurait dit oui.

Je vais dessiner tout ça et je vous fais des croquis pour le prochain billet, promis !

PS : les robes présentées sur les stands étaient à ma taille, grand moment de satisfaction !!! Satisfaction bas niveau, primaire, mais tout de même non négligeable ^^

Chez Sissi

L’avantage, quand on fait ses fringues et ses bijoux, c’est qu’on peut tout assortir ! Alors voilà la parure noeunoeu, qui va avec ma dernière petite robe :

Fournitures La Droguerie, modèle maison.

Le titre, c’est parce que je reviens d’une semaine de vacances en namoureux à Vienne puis Prague. C’était trop bien ! Et pour aller chez Sissi, je me devais de bien m’habiller ;o) Et puis j’étais super contente (et un peu fière aussi) de mettre dans ma valise des vêtements faits main (pas que, mais contente quand même). Donc pour fêter cette première, voici une photo de ma robe de princesse (robe qui tourne = robe de princesse, suis pas compliquée comme fille), sur fond de chateau de princesse !

Ceci dit, ce n’est pas parce que je reviens de vacances que je me remets au boulot (hé voui, dernières vacances pré-thèse, on en profite)… Donc je repars ce dimanche et je serais absente jusque vers le 17 août (après les vacances en namoureux, on passe aux vacances en safamille et en mafamille). Pendant ce temps-là, pas de post of course. Et comme je ne pourrai pas emmener la machine à coudre… Ben j’emmène les aiguilles à tricoter ! Donc si tout se passe bien, j’aurai des choses à vous montrer en rentrant.

D’ici-là bonnes vacances à ceux qui en ont,

bon courage aux autres et à bientôt !