La mariée ne sera pas cul nu !

SPOILER ALERTE : TOUTE PERSONNE INVITEE AU MARIAGE DESIRANT UN MINIMUM DE SURPRISES EST CORDIALEMENT INVITEE A NE PLUS SUIVRE CE BLOG JUSQU’AU 20 AOUT !!!! NE VENEZ PAS DIRE QUE VOUS N’AVEZ PAS ETE PREVENUS !!!!

A un mois du mariage, il était temps que jupe et jupon soient cousus… Alors on entre tout de suite dans le vif du sujet, sans perdre plus de temps !

Je prends juste une minute pour vous présenter Nessie, au cas où vous ne la connaitriez pas déjà. Nessie coud, Nessie est la créatrice de Thread&Needle. Et en plus de ça, Nessie fait de sublimes photos ! Les photos que vous allez voir aujourd’hui ont été prises par elle, comme celles des 2 précédents posts (et du prochain ^^). En plus de ça, c’est encore et toujours Nessie qui m’a coiffée et maquillée pour cette séance photo du dimanche matin. Aller faire un tour sur son site et vous verrez comme elle est douée !

Je reviens donc à mes moutons, ou plutôt à mon jupon. Je le voulais sans cerceau, je préfère sentir le tissu frou-frouter sur mes mollets. La forme est ultra basique : deux demis-cercle de popeline blanche. En bas du jupon j’ai cousu deux bandes de broderie anglaise (achetée déjà froncée, j’avoue, je l’ai joué flemmarde). L’une de ces bandes est équipée d’oeillets brodés que j’ai utilisés pour fixer plein de petits noeuds de ruban sur le jupon.


Les rubans forment 5 arc-en-ciel de 14 couleurs, moins un (le compte d’oeillets ne tombait pas rond). Ce qui, de façon totalement fortuite, donne 69 petits noeuds au total. Et à peu près 3 heures de boulot pour couper les rubans, brûler les extrémités – afin qu’elles ne s’effilochent pas-, nouer les rubans et sécuriser les noeuds à l’aide d’un point de vernis à ongle transparent.

Par-dessus le jupon, bien sûr, il fallait une jupe. J’ai choisi le patron de la Ripple Skirt de chez Truly Victorian. Une jupe simple, avec trois grands plis plats sur l’arrière. J’y ai rajouté deux petits plis plats sur l’avant, histoire d’ajuster proprement la taille sans tout couper. Là ça ne se voit pas mais j’ai fait du bon boulot : uniquement des coutures anglaises et un ourlet au biais, pour que pas un fil ne dépasse ! La jupe est en satin de coton (une matière que j’ai découverte pour l’occasion et que j’adore : un joli tombé, un fini ni brillant ni totalement mat, doux, facile à travailler) et entièrement doublée (pour éviter qu’elle ne reste bloquée sur le jupon).

Au final, je suis très contente vu que j’ai obtenu ce que je voulais : une jupe avec laquelle je peux danser, courir, et même tournoyer ! Vous ne me croyez pas ? La preuve en image !

Encore merci Nessie pour les photos !

PS : je sais qu’on en voit pas bien la forme de la jupe sur ces photos… Mais c’est bien évidemment fait exprès ^^ Je ne pouvais quand même pas tout vous dévoiler avant le jour J…


Pour avoir un mouchoir sous la main

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Impossible de monter des poches sur ma jupe de mariée sans que cela se voit… Du coup, il n’y avait pas 36000 solutions : il me fallait un sac à main !

Pour rester dans le thème (et voui, toujours et encore ^^), j’ai fait quelques recherches sur Etsy. J’ai fini par trouver deux créateurs proposant de petits sacs fait à partir de couvertures de livres : ReboundDesign et prettytheory. Mais, comme je ne fais pas exception à la règle qui veut que les futures mariées soient carrément relou (reloues ?), ça n’allait pas tout à fait : les livres sont beaucoup trop neufs et les anses ne me plaisent pas du tout.

Du coup, j’ai fait les bouquineries pour trouver ZE vieux livre idéal et j’ai bidouillé, à partir des chutes de tissu de ma jupe de mariée et de pièces de dentelle achetées 2€ à la mercerie St Pierre.

Ajoutez à cela un vieux bouton recouvert de tissu blanc, deux morceaux de dentelle en coton pour les anses, de la colle, beaucoup de courage (l’arrachage des pages a été un véritable crève-coeur), et voilà !

Photo par la talentueuse Nessie

Le sac est juste assez grand pour y mettre un stick à lèvre, un stock de mouchoirs et une montre (oui, je sais, mais ça me calmera ^^).

 

La mariée se prend la tête

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Toute mariée se pose fatalement la question de sa coiffure. Et plutôt deux fois qu’une ! Chignon ? Pas chignon ? Voile ? Pas voile ?

Photo, coiffure et maquillage par la talentueuse Nessie

J’ai très vite décidé de rester dans quelque chose de naturel et qui me ressemble : les cheveux détachés, légèrement bouclés (notons au passage que c’est ce que préfère le fiancé, donc tout va bien). Sans voile, parce que ça fait too much pour moi, je ne veux pas me sentir alourdie ou limitée dans mes mouvements.

Photo, coiffure et maquillage par la talentueuse Nessie

S’est alors posée la question des accessoires. J’ai longtemps rêvé devant les créations de Garden of Whimsy, en particulier ses couronnes. Malheureusement, celles dont la composition me plaisaient le plus étaient ornées de fleurs colorées et non pas blanches. Du coup, j’ai commandé à la créatrice une base de couronne de son modèle Diana, que j’avais prévu de décorer moi-même de fleurs en tissu. Et puis le temps a passé… Et le voile est revenu me hanter. Pour son côté soooooo romantique…

Photo, coiffure et maquillage par la talentueuse Nessie

En plus de ça, j’avais envie d’une touche « couturière » supplémentaire pour ma tenue. Du coup, je suis allée faire une virée dans les mercerie du quartier St Pierre d’où j’ai ramené des mèèèèèètres de dentelle ! Et j’ai cousu tout ça comme un voile à l’arrière de la couronne.

Photo, coiffure et maquillage par la talentueuse Nessie

Une fois que j’aurais le corset, je couperai les rubans à la bonne longueur. Mais pour vous, c’est quoi la bonne longueur ? Là ça tombe jusqu’au dessus des fesses…

Pink doppelganger

J’ai dans mon armoire quelques chouchous, comme tout le monde. Parmi eux, un haut rouge fluide, avec un joli tombé, très agréable à porter même lorsqu’il fait très chaud. Ce haut a été tellement porté, lavé, emmené en vacances, qu’il a fini par montrer des signes de vieillesse : une des pièces s’est purement et simplement déchirée !

J’ai eu beau racommoder le trou et coudre un bouton par-dessus pour masquer les dégâts, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : la mort du petit haut rouge me pendait au nez… Je me suis alors souvenue qu’au même moment un joli coupon attendait sagement dans le salon.

Un coupon de maille mélangée soie et viscose, couleur vieux rose, acheté chez Sacré Coupon lors d’une réunion des rédactrices de Thread&Needle alors qu’Eolune m’exhortait – en vain – à respecter mes voeux de sagesse (genre je pensais réussir à rentrer chez moi sans aucun coupon de tissu pour moi). Une tuerie de douceur.

Ce tissu est extrêmement doux, mais aussi très fin… Trop fin ! Du coup, je l’ai travaillé en double (sauf pour les manches). Comme je n’ai pas pu me résoudre à découper mon haut de départ, je l’ai trituré dans tous les sens jusqu’à en avoir bien compris le montage et les formes des pièces. J’en ai tiré un patron pas trop mal, vu la ressemblance entre les deux !

Comme je n’avais pas de tissu non extensible qui soit assorti à ma super maille, j’ai utilisé une bande de dentelle pour tenir les fronces du décolleté. Autre petite modification : je n’ai pas fait de petite poche, car vu la finesse du tissu je risquerais trop de le trouer en tirant sur les couture de la poche.

Au final je suis bien contente : j’ai soigné les finitions et le tissu rend ce haut encore plus confortable que le modèle de départ ! En plus de ça, Cherzétendre trouve que le nouveau est plus beau que l’ancien. Que demande le peuple ?

Petit bonus : j’ai bouclé mes cheveux en faisant des papillottes à l’aide de bouts de tissu. Merci beaucoup à Mathilde pour la découverte, ainsi qu’à Nessie pour m’avoir convaincue d’essayer ^^

 

Marie-porcinette

J’espère que vous supporterez encore une petite dose de tricot inutile aujourd’hui ! Car quoi de plus délicieusement stupide et non utilitaire qu’une petite truie à perruque façon Marie-Antoinette ?

Le patron est, une fois de plus, tiré du génialissime Knitting Mochimochi (je crois que je ne m’arrêterai pas avant d’avoir tout tricoté ^^). La réalisation a été faite, une fois de plus, aux aiguilles 4 et avec de la laine 220 wool de cascade yarns. Et, une fois de plus, la simplicité du modèle et la clarté des explications font que je n’ai rien à dire de plus sur ce petit projet tricot.

Pour la moment, les passages de Marie-Porcinette à la salle de bain sont assez rapides, puisqu’elle ne dispose encore que d’une seule perruque. J’hésite encore sur la prochaine : boule affro ou coupe frange+carré ?

Les timbres personnalisés de la mort qui tue

Il y a deux jours, je vous ai montré les faire-parts. Après s’être tellement embêtés pour faire quelque chose d’original, nous n’avions pas envie de coller un timbre marianne tout bête dessus… Après moult recherches, deux solutions se sont présentées :

  • Faire faire des timbres personnalisés, solution malheureusement plus coûteuse et pas forcément évidente à mettre en oeuvre sans tomber dans le kitsch (et puis j’en avais soupé, plus envie de voir ma palette graphique de près pendant un moment…)
  • Utiliser les timbres coeur à graver Maurizio Galante qui, par chance, existent dans la valeur qu’il nous fallait (le faire-part dépassant allègrement les 20g)

Nous avons donc commandé les timbres , et collé un timbre sur chacune des enveloppes. Ca, c’était la partie facile. Ensuite, j’ai gravé à l’aiguille à coudre un dessin ou un petit message personnalisé sur chacun des timbres (du moins tant qu’on avait de l’inspiration ^^). Voici une petite sélection de mes favoris (parmi lesquels des private jokes, désolée ^^) :

Un rébus – La petite famille de Chamalau

Le mariage princier anglais – Le canard enchaîné

Une référence pour matheux – Un torseur

Une voiture d’auto-école – Un polaroïd

Un cochon d’inde – Une vache

Un caribou

La robette mongolfière

Quand j’ai craqué sur 2m de ce liberty à motif montgolfières, je savais que j’en ferai une petite robette d’été. Le genre tout léger, à porter quand il fait chaud et lourd.

Au niveau modèlé, je n’ai pas fait du tout dans l’originalité… Vous la reconnaissez ?

Et voui, il s’agit de la fameuse robe à dos nageur du burda de mai 2010, qu’on a déjà vu PARTOUT (par exemple , , et encore , réinterprétée ici).

Pour ce qui est de la réalisation, il n’y a pas eu de grosses difficultés, du coup j’ai biiiiiieeeeeen soigné mes finitions. La robette est entièrement doublée de voile de coton rouge et pas une couture ne dépasse ! En plus Mme Burda m’a bien aidée car, pour une fois, je n’ai eu aucune retouche à faire (j’avais coupé en taille 38, alors que le tableau des tailles me verrait plutôt dans du 40). Par contre, j’ai préféré la jouer sécurité :

  • pour éviter de voir le haut bailler au niveau des boutons, je n’ai pas fait de boutonnière. J’ai cousu les 2 pans du devant l’un sur l’autre et des boutons de bottine rouges par-dessus, façon trompe l’oeil
  • pour éviter les disgracieuses remontées de jupe le long des cuisses, j’ai réalisé l’ourlet (juste au-dessus des genoux) avec un biais satin qui glisse bien ^^

Qui sera la prochaine à succomber à l’appel de cette robette ?

 

Groooooaaaarrrrrr !

Il y a des fois où l’on a juste envie de faire quelque chose pour le plaisir. Quelque chose dont tout le monde se fiche, qui n’est absolument pas nécessaire ni même utile. Et quand on passe ses journées à bosser et ses soirées à organiser des trucs (genre un mariage…), c’est d’autant plus vrai !

Pour la réalisation inutile du week-end, j’ai choisi le bébé crocrodile de mochimochi, sur lequel Cherzétendre avait craqué. J’aime beaucoup son dos écaillé ^^

Je l’ai tricoté en 220 de Cascade Yarns, aux aiguilles 4. Comme pour chaque patron mochimochi que j’ai testé, je n’ai rien à dire : les explications sont claires, pas possible de se planter, résultat garanti ! Certes, ce n’est du coup pas très créatif, mais mon but était avant tout de me détendre les neurones. Et puis si ça peut faire plaisir à Cherzétendre au passage, tant mieux ^^

 

Tagtagtagtagtag…

Je ne suis pas très présente en ce moment, je dois bien l’avouer… Un mariage à préparer, un coup d’accélérateur au boulot (conséquence du fait précédent)… Après ça (journée de boulot + préparatifs), je n’ai souvent plus la motivation de faire quelque chose de constructif. Autant ne pas se voiler la face, cet état de fait durera jusqu’en septembre. D’cic là je continuerai à lire assidûment vos blogs, mais je n’alimenterai probablement que très peu le mien (attendez-vous à des posts de bridezilla ^^).

Pour faire passer cette mauvaise nouvelle, je réponds au tag qui m’a été transmis par Papelhilo. Il s’agit de dévoiler 7 choses sur moi…

1] Je mène une double vie : je suis une fille tout ce qu’il y a de plus fille (quasiment toujours en jupe, dingue de rubans) et j’ai un travail masculin (je suis aujourd’hui dans la robotique, autant vous dire que ça parle rarement chiffon autour de la machine à café)

2] J’ai fait de l’escrime artistique. Se battre en cuissarde, jupon, grande jupe et corset, c’est le pied ! La robe rose que je porte sur la photo a été cousue avec ma maman, c’est après ça que j’ai eu envie de me mettre à la couture… Vous noterez la figure de la Zibusine en plein effort… Et le sublime dos de Qeynos, un des rares hommes à passer par ici de temps en temps. On l’applaudit bien fort !

3] J’ai joué dans un film de zombie (je « joue » une actrice – humaine – spécialisée dans les rôles de zombie, d’où le maquillage pourrave volontaire). Mais j’ai été coupée au montage. Voilà voilà…

4] Je me suis mise à la palette graphique. Par contre je ne maitrise pas encore assez pour partager tout ça avec vous. On verra quand je serai un peu plus en confiance ^^

5] Je fais des polaroïds. Et attention, pas un effet polaroïd numérique sur une photo classique ! Non, le vrai pola, celui qui sort de l’appareil, qu’il faut laisser se développer avant de pouvoir le regarder. J’aime son côté unique et instantané : c’est une photo d’un instant fugitif, qu’il ne sera pas possible de refaire si elle n’est pas techniquement parfaite, dont on ne sait jamais à l’avance comment elle sera au final…

6] Mon outil de travail le plus important est une arme… Un maverick de Nerf, pour être précise. Repeint en rose. La classe. Pas de photo après peinture, désolée, vous allez devoir me croire sur parole !

7] En ce moment, je suis obnubilée par une seule et unique chose : MON MARIAAAAAAAAAAAGE !Je sais, ce n’est pas un scoop, mais c’était plus fort que moi ^^ Petit cadeau pour me faire pardonner : le visuel du faire-part !

Par contre, tant de monde a déjà été tagué que je vais me permettre de m’arrêter là plutôt que de transmettre la chose.

Encore une fois désolée pour le ralentissement du rythme blogotique, merci de continuer à passer par ici (voir les stats du blog en cette période creuse me fait toujours autant halluciner) et à très vite j’espère !