{La robe} Enfin des nouvelles fraîches !

ATTENTION : vous qui êtes invités au mariage et ne devez rien savoir (je sais que vous vous reconnaîtrez…), passez votre chemin !

Je disais donc : enfin des nouvelles fraîches de ma robe de mariée !

Le corset

Pour commencer, le corset est choisi ! J’ai finalement décidé de le faire faire par Volute Corset, une boutique parisienne spécialisée dans le corset sur mesure. J’ai été reçue par Hélène, l’une des couturières, qui a passé pas moins de 2h avec moi. Nous avons discuté à partir des photos et des dessins que j’avais amenés, puis j’ai essayé des corsets.

Le premier était un modèle victorien long. Vraiment joli et confortable, j’ai beaucoup aimé. J’ai ensuite essayé un corset sur lequel j’avais flashé en le voyant exposé dans la boutique, un corset de type belle époque. Et là ça a été un vrai coup de coeur. C’est vraiment à moi cette taille fine ? Ca peut être beau des hanches épanouies comme les miennes ?

Avant de vous montrer les photos, quelques précisions tout de même :

  • les photos ont été prises avec mon portable, vu que j’avais bêtement oublié mon appareil photo, désolée…
  • ce corset-ci était trop petit pour moi, d’où d’évidents défauts quand je le porte (laçage trop largement ouvert dans le dos, replis de peau au-dessus du corset)

J’adore vraiment les découpes de ce corset, qui convient parfaitement à ma cambrure et à mes hanches. C’est impressionnant de sentir la tension avec laquelle la couturière serrait le corset, alors que je m’y sentais parfaitement bien, à l’aise.

Une fois le modèle choisi, nous avons parlé de tout le reste (tissu, déco, couleur des oeillets…), sachant que je voulais du blanc pur (oui, je sais, ça fait vieux jeu, mais j’adore) et surtout rien qui brille. Ce jour-là j’ai découvert un super tissu grâce à la couturière : le satin de coton. Un joli tombé, pas brillant mais pas non plus complètement mat, il est utilisé principalement pour de la literie « de luxe » (et pour ma robe de mariée du coup ^^). Voilà en gros à quoi on est arrivées :

Les bandes les plus pâles seront réalisées en satin de coton, les bandes plus foncées en broderie anglaise blanche. Le busc (attaches métalliques à l’avant) sera caché par une bande de broderie anglaise sur laquelle seront cousus de petits boutons recouverts de satin de coton. Les espèces de triangles sur les hanches correspondent à des triangles de guipure (sorte de dentelle) appliqués sur les hanches.

 

Le jupon

Je réaliserai moi-même un jupon en broderie anglaise, avec de petits noeuds de rubans de toutes les couleurs sur le bas (et pas de cerceau, je trouve ça franchement désagréable à porter).

 

La jupe

Pour ce qui est de la jupe, c’est une autre histoire, je n’arrive pas à me décider. Je ne veux pas d’effets de matière de folie (genre plissés, bouillonnés) mais je veux de l’ampleur dans le bas de la jupe (que ça fasse frrrrfrrrfrrr contre les mollets) sans pour autant avoir l’air d’une petite grosse à côté de mon grand maigre de fiancé. Et je veux pouvoir danser. Et ça devra être réalisé en satin de coton, pour aller avec le corset.
Je pense finalement la coudre moi-même, parce qu’une jupe ample est largement dans mes compétences de couture mais couterait très cher à faire faire par une couturière (faire un ourlet de 6m, c’est long…).

Là, du coup, j’ai besoin de votre avis.

Pour commencer j’ai fait un essai de jupe cercle toute bête, sans finition d’aucune sorte, juste pour voir le rendu. Je l’ai essayé avec un bustier baleiné (de chez Mim, la classe) pour avoir une idée du rendu final (mais on en est très loin , je m’en rend compte maintenant que j’ai essayé un vrai corset^^). Merci de ne pas commenter ma tronche… Il était tard…

J’aime assez, mais ça me parait presque trop simple…

Du coup j’ai cherché d’autres patrons, et j’ai fini par tomber sur ces-deux là, qui sont de Truly Victorian (clic sur les images pour aller sur la page correspondante) :

       

Notons que, en terme d’époque, la jupe et la traîne ci-dessus ne sont pas trop éloignées du corset choisi (période belle époque). La jupe (à gauche) me semble bien répondre au cahier des charges (ampleur en bas, mais fine de face). La traîne détachable (à droite) est, comme son nom l’indique, amovible : ça pourrait être un bon moyen d’avoir une jupe plus « impressionnante » pour la cérémonie, puis je pourrai l’enlever le soir pour danser. Mais la traîne détachable fait débat : la témouine aime, la mère n’aime pas. Et moi je n’arrive pas à me décider… AAAaaaaAAAAAaaaAA !

Les options sont donc :

  1. Seulement la jupe cercle
  2. Seulement la jupe de Truly Victorian
  3. La jupe cercle + la traîne amovible
  4. La jupe Truly Victorian + la traîne amovible
  5. Une autre proposition ?

Qu’est-ce que vous préférez ? Pitié, aidez-moi ! Donnez votre avis !

Bonne nouvelle pour les impatientes de la saga de la robe de mariée : je vais essayer la toile du corset mercredi, donc très vite de nouvelles photos !

Première layette

Je précise tout de suite : non maman, je ne suis pas enceinte !

Ce sont des amis avec qui on a été en cours qui vont avoir un bébé… Le coup de vieux ! Enfin bref, le futur papa étant de passage chez nous cette semaine, je voulais faire un petit quelque chose pour le bébé. L’occasion de tricoter de la layette pour la toute première fois ^^
Pour un bébé de printemps, dont on ne saura que le jour J si ce sera il ou elle, de petits chaussons tout mignons aux couleurs asexuées :

Je les ai tricotés à partir du patron des tiny shoes d’Ysolda, en aiguilles 3, avec du coton bio (matière et teinture bio). Le patron était très bien expliqué, je n’ai rencontré aucune difficulté particulière (si ce n’est que c’est tout petit petit).

Ma grande fierté ? Avoir réussi à faire deux pieds différents et pas deux pieds gauches, histoire que bébé ne parte pas dans la vie avec un gros handicap ^^

And ze winneure ïzzzzzz….

Tirage au sort : done ! Merci à tou(te)s les participant(e)s ! Impatient(e)s de voir les résultats ? Here it iz (oui, je me sens d’humeur bilingue aujourd’hui…) :

Il y avait 19 commentaires en tout, le nombre 10 a été tiré donc c’est le 10ième commentaire qui a gagné. (net, simple, efficace…). Et c’est (drum rolling… Extrem suspens…)… DEXTER L ! (clic clic sur son nom pour arriver sur son blog)

Donc je vais aller explorer son blog in length, in large and in travers (voui, le bilinguisme se dégrade à partir de 21h) pour concocter un colis surprise susceptible de lui plaire ^^

Merci beaucoup pour vos remarques, merci d’avoir joué le jeu et donné votre avis ! J’ai bien entendu le principal reproche que vous m’avez fait : la robe de mariée se fait attendre et se laisse désirer. Mais ça y est, il y a du nouveau ! Le temps de rédiger ça correctement et je vous en reparle (^.^)

L’aiguille en fête

Avec Hélène et Mag, nous avons fait un petit tour à l’aiguille en fête, un salon qui se tenait (se tient encore aujourd’hui) à la Vilette, porte de Pantin.
Au final je suis un peu déçue : il y avait surtout des exposants orientés broderie et patch, mais très peu d’autres tissus et de laine. En plus de ça, j’ai toujours un peu de mal avec le concept « payez 12 euros et vous pourrez entrer dans une pièce où plein de gens ont plein de trucs à vous vendre ». En bref : je l’ai fait, je ne le ferai plus ^^

Mais il y avait quand même un avantage à ça : j’ai réussi à rester raisonnable ^^. Voilà ce que j’ai ramené :

     – un petit machin pour faire du biais facilement et sans se brûler avec le fer à repasser

     – un fermoir et une chaînette pour faire un petit sac à main (pour le mariage d’un cousin cet été)

     – du liberty montgolfière (ne me demandez pas son véritable nom) pour une belle petite robette de printemps/été

     – de la laine multicolore pour une écharpe en dentelle pour le printemps

Ce qui se dégage de ces achats ? Le besoin de soleil !

PS : n’oubliez pas le petit jeu, juste , un colis surprise à gagner !

Ze sui zune grande fille !

En voui, ça va faire un an le 14 février que ce blog existe. Un an de bidouillages couturistiques, vite rejoints par les bidouillages tricotesques et autres bijoutineries. Mais surtout il y a les gens. Que je les ai rencontrés en chair et en os ou uniquement via le mystérieux monde binaire de l’informatique, vous m’apportez beaucoup ! Il y a les commentaires constructifs qui aident à s’améliorer (« Ah voui, ça aurait été mieux comme ça« ), les commentaires motivants qui remontent le moral quand on a du mal à se remettre de ce qu’on considère comme un échec (« Ah, vous trouvez que ça va quand même ? Bon ben c’est pas si mal alors« ), les commentaires compréhensifs qui nous rassurent (« trop bien, je ne suis pas seule au monde !« ), mais aussi (ne nous voilons pas la face) les commentaires flatteurs qui boostent l’égo (« Raaaaaaaaaaaaaaah, merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !« )

Et il parait que ce genre de chose (Bloguiversaire ? Bloganniv ? Annibloguersaire ?) se fête !

J’ai réfléchi longtemps à ce que j’allais vous demander de faire (deviner le nombre de boutons contenus dans un pot, le métrage de laine contenu dans ma panière à pelotes, m’envoyer des recettes ou des blagues « monsieur et madame ont un fils »… ), ce que j’allais vous offrir (un truc cousu, un truc tricoté, un truc pour couturière, un truc pour tricoteuse, un doudou…)… Mais je n’ai pas envie que ça devienne une prise de tête ! Alors voilà ce qu’on va faire :

Etape 1 : vous me laissez un petit mot en commentaire de ce message (le 14 février à minuit au plus tard, cachet de canalblog faisant foi), le top du must du génial étant d’en profiter pour me donner votre avis sur le blog (toute critiques sincères et constructives bienvenues !)

Etape 1bis : si vous voulez relayer l’info sur votre blog allez-y, ce sera gentil, mais pas d’obligation (de toutes façons j’aurais la flemme de vérifier ^o^). Vous pouvez utiliser l’image qui est juste au-dessus.

Etape 2 : le 15 février (ben voui, le 14 je le réserve à Namoureux) je fais un tirage au sort

Etape 3 : je me renseigne sur le/la tiré/tirée au sort (si cette personne n’a pas de blog, elle sera bonne pour m’envoyer une petite autobio ^.^) et je lui fais un chti colis surprise !

Par contre, seront exclues du tirage au sort les membres de ma famille (ben voui, eux n’ont qu’à dire au père Noël ou à la mère Versaire – Annie de son prénom – ce dont ils ont envie, et je sais qu’il y en a deux qui trainent souvent par là…). Alors pour tous les autres, hop, un piti commentaire là-dessous, ne soyez pas timides !

Le STIDA

Attention mesdames et messieurs : ce post est très long ! Et avec plein de photos ! Parce que vu le temps qu’il m’a fallu pour concevoir ce truc puis pour le réaliser, j’ai envie d’en causer longuement ^o^ Voilà, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous aura pas prévenus…

Je me suis enfin ré-attelée à ma machine à coudre ! Pour faire un truc pour le tricot, ok, mais c’est de la couture quand même ;o)  Je vous présente donc (roulement de tambour…) : le STIDA ! (Tadaaaaaaaa !)

Le STIDA est un Sac à Tricot Itinérant Debout ou Assis. Ca fait rêver, hein ? Bon, allez, je m’explique. Pour ne pas perdre bêtement mon temps dans le métro, je tricote. Mais sans sac spécialement étudié, ça peut vite devenir compliqué. Je suis donc partie de mes quelques mois d’expérience dans le tricométro pour élaborer ZE sac.

L’extérieur est réalisé en coton enduit (marché St Pierre), pour protéger les en-cours de la pluie (en de tout ce qu’un sac peut subir dans les transports publics parisiens…). De grosses fleurs mais dans les tons gris, histoire que ce soit facilement portable, avec un biais à pois (fil2000) pour égayer un peu. Pour le porter facilement sans se râper les épaules ou le creux du coude, deux sangles noires en sergé (fil2000). Niveau fermeture, ni fermeture éclair ni scratch, car ça risque trop d’abimer le tricot ! J’ai donc opté pour une looOOoooongue bande de tissu (stop tissu) qui comporte une coulisse, un cordonnet en coton et un bloque-cordon (ça s’appelle comme ça ?). L’autre intérêt de cette fermeture est qu’on peut fermer le sac en laissant juste un tout petit passage pour la laine.

L’intérieur du sac a été fait en coton blanc (stop tissu), parce que l’éclairage des transports en commun est souvent pas top donc comme ça on voit très facilement ce qu’il y a dedans. Le fond est juste assez grand pour pouvoir y mettre un format A4 à plat et est renforcé à la vlieseline. Un morceau d’élastique large est cousu sur la doublure : il permet d’y glisser les aiguilles en vitesse quand on doit arrêter de tricoter ! Comme ça on ne risque pas de se retrouver avec des mailles qui sortent des aiguilles dans le sac (sans avoir à penser aux bouchons d’aiguilles). Dans les coutures de la doublure sont également fixés, grâce à du gros grain (fil2000), des mousquetons. Plein de mousquetons. Huit en fait. Pourquoi ?

PARCE QUE :

RaaaaAAAAAAaah, ça a été looooooong à faire mine de rien tout ces petits machins ! Le souci quand on tricote dans le métro, c’est qu’il faut être sûr de ne rien perdre, que rien ne s’échappe du sac. La solution : tout mettre dans des petites pochettes fixées au sac ! Na !

Alors, les petites pochettes (clic clic sur les photos pour les voir en grand) :

 

De gauche à droite, puis de haut en bas, il y a :

     – les pochons à pelotes, avec du tissu tout doux à l’intérieur pour que les pelotes se dévident facilement
– les poches pour laine de réserve et pièces déjà tricotées
– la trousse à aiguilles à torsade, mini dpn et repose-mailles
– la trousse à crochets
– la petite pochette à anneaux marqueurs et aiguille à laine
– le berlingot à bouchons d’aiguille knit pro
– la trousse à aiguilles interchangeables knit pro qui s’enroule (ma plus grande fierté !)
– le berlingot des indispensables (le mètre ruban et les ciseaux)
– la trousse à grandes dpn
– la trousse à câbles et aiguilles circulaires non-interchangeables
– le gros berlingot à bazar de sac à main (pour éviter de prendre un autre sac en plus)
– le petit + pratique : la pochette à carte de transport, reliée au sac par un élastique pour passer facilement les portiques de métro

Voilà voilà voilà. Les tissus des pochettes viennent d’un peu partout : stop tissu, mon vieux stock, sacré coupons et motif personnel. Une longue réflexion/maturation de la chose, un week-end de couture et ça donne mon stida, mon bébé, que je ne quitte déjà plus ! Déjà testé dans le métro et adopté ! Malheureusement pas de photo en action ^o^

Black treasures

Le tricot avance mais il n’y a rien d’intéressant à voir, la couture est prête dans ma tête mais la concrétisation ne sera que pour ce week-end… Alors j’ai décidé de vous montrer mes deux petits trésors. Deux sublimes petites choses noires, anciennes et précieuses. Par contre les photos sont pourries (luminosité nulle oblige), désolée ! Par contre, j’avoue que c’est un tout petit peu intéressé comme démarche : j’ai besoin de vos lumières pour pouvoir porter et mettre en valeur ces petits trésors (^.^)

Pour commencer, la robe de la maman de papa, qui vient juste de me la donner (Merci Mamie !). Une robe longue de coton noire, manches papillon fendues, encolure et manches ornée de pièces crochetées.

Facile à porter le soir certes, mais j’aimerais pouvoir la mettre plus souvent que ça… J’aime son côté fluide et un peu bab’ cool, elle est très très agréable à porter. Du coup j’ai tenté la version ceinturée sous la poitrine, avec un ruban et avec une ceinture façon obi.

 

En soi j’aime bien mais alors sans talon, parce que ça raccourci un peu la robe de la serrer sous la poitrine. Du coup il va falloir que je refasse une ceinture obi, mais dans un tissu plus 60’s (genre grosses fleurs colorées ^^). D’autres idées d’accessoirisation ?

Le deuxième trésor est la robe de la maman de la maman de ma maman (non non, pas de souci dans le nombre de répétition, le compte est bon). Elle date d’un peu après la fin de la guerre, probablement du début des années 50. Cette robe est boutonnée sur l’avant, comporte une fine ceinture de tissu, de petites manches et une jupe circulaire décorée de motifs de vagues en relief. Portée telle quelle (mais épaulettes décousues, parce qu’il est hors de question d’en porter ^^) ça donne ça :

En ajoutant un petit jupon, ça devient franchement sympa :

Et avec une ceinture large en plus, ça donne ça :

Et c’est là que le bât blesse : il y a controverse à la maison ! Cherzétendre préfère avec la petite ceinture noire lâche d’origine, je préfère avec une ceinture plus ajustée et plus large. Votre avis ?

En fait ça faisait un moment que cette deuxième robe patientait dans mon armoire et que
je n’osais pas la sortir. Mais l’annonce d’une soirée Mad men/années 50 m’a donné envie de lui faire voir à  nouveau la lumière du jour… Vous pensez que ça peut coller ? Avec quels accessoires ?

Mesdames et messieurs, à votre bon coeur ! Donnez-moi une petite idée pour pouvoir les porter facilement dans la vraie vie et pas seulement en soirée ! A votre bon coeur !