Back from London

Ayé, suis rentrée de conf’ ! Mais ce n’est pas vraiment ça qui compte, non non non (of course, mes responsables au labo ne connaissent pas ce blog ;-)). Ce qui compte, c’est ce que j’ai ramené (et puis le fait que j’ai vu la reine aussi).

J’ai fait un tour chez Shaukat, blogosphèriquement connu pour ses liberty, non pas à bas prix mais moins cher qu’ailleurs. On m’avait prédit un accueil froid. Effectivement ce n’était pas folichon, ceci dit ce n’était pas catastrophique non plus, j’ai quand même discuté avec la vendeuse. Et j’ai acheté ça :

J’ai pris 50 cm des tissus colorés, sachant d’avance qu’un vêtement entier serait difficile à porter. Je pense faire une jupe unie avec des plis creux en liberty. Par contre j’ai pris deux mètres du gris pour me faire une jupe ou un chemisier. Entre la couleur et les motifs, c’est portable en toute saison et au boulot ! Et puis je trouve ce gris « lumineux » (je ne sais pas comment dire ça mieux…).

J’ai aussi ramené ça :

Ca vient de la boutique du V&A museum. Ce musée détient une jolie collection de tenues anciennes à récentes , ainsi qu’une section « technique » sur le tissu. Ces boutons en céramique reprennent des motifs présentés dans la collection de tissu. Pourquoi est-ce que le bouton rose est attaché à un ruban me direz-vous ? Parce qu’ainsi monté sur une épingle à nourrice il va à merveille avec ma nouvelle jupe. Par contre, étant donné qu’elle fait partie d’un ensemble modulable dont tous les morceaux ne sont pas terminés, je vous montre juste un petit aperçu pour vous faire patienter :

First tag ever !

Mon tout premier tag de ma vie couturobloguesque !!!! Et ça vient de Papelhilo. Pour ce tag, il s’agit de montrer la 6e photo de notre 6e album virtuel (parce qu’un tag ça sert à se dévoiler un peu, à mieux connaitre tous ces gens qui nous entourent virtuellement).

Voici donc la sixième photo de mon sixième dossier de photos :

Bon, en fait je triche, c’est la septième photo du dossier parce que sur la sixième il y a mon cousin avec le nounours (et je ne pense pas que ça ferait plaisir à ses parents que sa bouille soit sur le net…). J’ai pris cette photo la toute dernière fois que j’ai été dans l’ancienne maison de vacances de mes grands-parents, qu’ils ont dû vendre. Ce jour-là on vidait, chacun récupérait ce à quoi il tenait. Ce jour-là, ce vieux nounours a trouvé un nouveau petit garçon (le sus-nommé cousin) pour s’occuper de lui. J’adore cette photo, elle a été mon fond d’écran un bon moment…

Fichier couture

J’avais envie de garder une belle trace de ce que je fais, d’une part pour retrouver facilement la correspondance vêtement réalisé/tissu choisi/patron mais aussi juste pour le plaisir de « feuilleter » ce que j’ai réalisé.

Du coup cette semaine je me suis constitué un zoli fichier : j’ai décoré un dossier cartonné avec un vieux ruban brodé d’initiales rouges, puis j’ai réalisé une fiche par vêtement cousu.

Chaque fiche contient les infos de base (patron utilisé, taille, tissu utilisé, modifications éventuelles apportées au patron original…), un échantillon de tissu, des photos du vêtement réalisé, éventuellement les dessins faits avant la réalisation du vêtement.

J’adore ouvrir le dossier et voir que, tout compte fait, je commence à avoir pas mal de fait main !

Osterputz !

Ou, pour les non alsacophones, ménage de printemps ! Vous savez, ce truc super casse-bonbon qu’on se force à faire  une fois l’an, quand on range tout et qu’on lave tout. Bin ça c’était mon programme de cet aprèm (ce matin c’était grasse mat’ pour récupérer du samedi au parc Astérix…). Et qu’est-ce que cette nouvelle vient faire ici ? Quel est le rapport avec la couture ? C’est que j’y ai gagné un coin couture permanent !!!!

Généralement je cousais sur la grande table, qui en temps normal devrait être pliée et placée dans un coin pour avoir de l’espace dans le salon. Donc par ma très grande faute, c’était tout encombré et tout pas beau dans le salon. Mais, à l’autre bout de la pièce, il y avait un bureau qui ne servait pas de bureau mais surtout de pose-bazar. D’où l’idée de génie que j’ai proposée : « Dis Chéri, quitte à ce que tu ne puisse pas te servir du bureau, autant en faire mon coin couture, comme ça moi au moins je l’utiliserai ! ». Bon, en vrai j’ai été plus diplomate que ça. Mais Chéri étant malin, il a vite fait la traduction et accepté, se disant que le salon serait ‘achement plus joli si mon bazar de couture était correctement installé.

Et ça donne ça :

De gauche à droite, il y a :
– la malle en osier qui contient tous les coupons de tissu, les pelotes de laine, le rembourrage pour les doudous… Dessus, le bazar du projet en cours (pièces coupées, patron…)
– la table de couture, avec la machine à coudre et le matériel indispensable à avoir toujours sous la main
– la table à roulettes qui a gardé son rôle initial (tablette pour poser les ordinateurs portables et juste un tout petit peu de paperasse, imprimante en-dessous)
– Dame Berthe (au passage, voici la robe presque finie, il ne manque plus que les boutons derrière et la dentelle pour faire zoli)
– l’étagère, dont plus de la moitié du rayonnage inférieur est occupée par mes patrons et livres de couture techniques (les jolis livres « mode », qui servent pour l’inspiration, ont droit à la grande bibliothèque)

Vala, là je vais pouvoir bien bosser !!!!

On avance, on avance on avance…

J’ai une to-do list longue comme le bras de mon chéri (ben voui, mon bras à moi il est trop court). Du coup j’ai deux projets en parallèles. Et, pour bien avoir l’impression d’avancer, faisons le point.

Tout d’abord il y a le tricot. Je vous en avais parlé , de mon projet gilet tout doux. Et pour avancer mieux, je me suis fait un « atelier tricot » devant la télé, avec tout le confort :

Après quelques heures passées à ce poste, j’en suis à 20cm de dos ! Wouaou…. En même temps, des rangs de 80 mailles avec des aiguilles 6, ça prend du temps…

Mais ce qui compte, c’est que le résultat s’annonce bon ! Je ne sais pas si ce sera joli, mais ce sera un régal à porter ! Sérieusement, cette laine est tellement douce et duveteuse qu’on a l’impression de tricoter un nuage ! Et le petit détail top de chez top qui finit de vous achever : cette laine ne perd pas ses poils ! Après des heures de tricot, le gilet noir que je portais est toujours aussi noir ! Le rêve quoi 🙂

Ensuite il y a la couture. J’avais totalement craqué sur la robe 5 du « retrospective is stylish » (livre 102 sur le site des jca, n’hésitez pas à aller voir, cette robe a déjà été superbement réalisée par d’autres), une robe ajustée jusqu’à la taille puis jupe corolle, fermeture par une série de boutons dans le dos, et des poches. Voilà où ça en est :

Toutes les pièces sont coupées, sauf les parementures que je vais réaliser dans mes chutes de vichy que le hasard fait bien les choses qu’elles sont pile poil assorties au beau tissu bleu. Pour le boutonnage, j’ai choisi des boutons bleus foncés tous différents. J’ai hâte d’avoir fini cette robe, elle sera super pour le printemps et l’été !

J’espère pouvoir bientôt poster la robe finie (pour le gilet je pense que ça va être un peu plus long…).

Mon présssssssssieux……

… trésor de boutons !

En plein élan créatif (ou modificateur de patron pour rattraper un truc qui a foirouillé), on se dit « yaka mettre des boutons ! », on se tourne plein d’espoir vers sa boîte à couture et on prend conscience de la triste réalité : il n’y a aucun bouton qui aille ! Forcément, puisqu’en stock il n’y a que les restes de plaquettes de boutons de projets précédents et ceux qui sont « de secours » pour les fringues achetées (quand on achetait encore nos fringues ;-)). Et de toutes façons aucun n’est de la bonne couleur… Du coup on est forcé de s’arrêter et on est frustré. C’est également valable pour les biais et les rubans d’ailleurs. Qui n’a pas connu ça en débutant la couture ?

Solution : se constituer un stock de boutons. Problème : ça coûte très vite très cher ! Solution : les petites annonces (il y a toujours des couturières qui décident d’arrêter ou font du rangement).  Mon colis est arrivé juste avant les amis qui venaient dîner. Frustration…. Donc dès qu’ils sont partis, j’ai fait un peu de place sur la table au milieu de la vaisselle sale du dessert pour trier tout ça (« trier les boutons », c’est la version adulte de « jouer avec les boutons », soyons honnêtes). Et voilà mon tout nouveau trésor de vieux boutons tout bien trié :

Il y en a plus de mille, de toutes les couleurs, des grandes séries et des uniques, des classiques et des originaux… J’ai en particulier eu la surprise d’avoir un gros lot de vieux boutons blancs de nacre et de porcelaine… Absolument sublimes !

J’ai également reçu quelques vieux rubans, agrafes et boucles de ceinture. Heureuse je suis !

Que faire des chutes ?

Alors là je ne parle pas des vrais chutes crédibles, celles dans lesquelles on peut encore tailler une poche ou un petit appliqué. Je parle des mini-chutes, ces petits bouts dont on ne peut vraiment RIEN tirer. Bien sûr, on n’arrive pas à les jeter, c’est plus fort que nous. Alors on en fait quoi ? On les mets dans un sachet (pas la peine de mentir, on est entre nous et on le fait toutes !).

J’ai trouvé LA solution pour se débarrasser de ses chutes de façon utile ! Voici la recette…

1] Prenez un rat. Ici c’est Dagobert, seul depuis la mort de son copain car associal. Sa cage étant posée sur ma malle à tissus, je l’embête à chaque fois que je veux coudre. Alors il était juste que quelque-chose lui revienne.

2] Donnez-lui les bouts de tissu, un par un parce que ça l’amuse beaucoup.

3] Laissez votre rat se débrouiller tout seul, il se fera un petit nid douillet. Vala !