Kiyomizu tee

Comme certaines l’ont peut-être remarqué, j’avais disparu un moment… Mais j’avais une bonne raison : dix jours de vacances puis une semaine de boulot au Japon ! Quasiment 20 jours à l’autre bout du monde, à décompresser et recharger les batteries ! Loin de mes aiguilles, je me suis consolée en me remplissant les yeux. Et il faut dire qu’il y a de quoi dans ce pays ! C’est tellement dépaysant que tout est intéressant à voir, tout nous surprend. Au cas où vous en douteriez encore, j’ai adoré.

Dans les prochains temps, quand j’aurai fait du tri dans les photos (850, bizarre, j’avais pourtant l’impression d’avoir été raisonnable), je vous en montrerai quelques unes. Je vous montrerai aussi tout le bazar que j’en ai ramené. En effet le Japon est un pays adepte du DIY et de l’esthétique en général (et Cherzétendre et moi avions droit à chacun 23 kilos de bagage, que nous n’avons même pas atteints ^^), ce qui en fait un paradis de shopping pour les gens comme vous et moi (je me permets de supposer que, si vous passez là, c’est que vous bidouillez un minimum avec vos mains et que vous êtes capables de vous extasier à la vue d’un mur de pelotes de laine / d’un rouleau de tissu / d’une dentelle / d’un masking tape ultra chou – ne rayez rien s’il n’y a pas de mention inutile).

Aujourd’hui je vous présente donc un tee-shirt tout simple mais qui, pour compenser, a été photographié à quelque chose comme 1500km de la France, excusez du peu ! Petite précision pour celles qui aiment les arrières-plans de ces photos : il s’agit de l’allée des philosophes, juste sous le temple Kiyomizu (je recommande de voir les deux si vous allez un jour à Kyoto, mais on en reparlera plus tard).

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Ce tee-shirt a été cousu d’après le scoop top de skirt as top, tout comme mon happy tee. Comme la dernière fois, j’ai ajouté deux fois 2cm en largeur, au milieu de la pièce avant et au milieu de la pièce arrière. En plus de cela j’ai cintré sur environ 8cm juste sous les bras, histoire que le tee shirt « revienne » sous la poitrine, puis l’ai allongé et évasé en bas. Cela lui donne un aspect un peu coupe empire que je trouve sympa.

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Si j’aime porter ce tee-shirt sur un jean basique ou un slim, à la base je l’ai cousu pour aller à mon cours de danse. J’ai un peu de mal à me regarder dans un miroir pendant 1h30 donc je suis en phase de recherche de fringues confortables, pratiques pour danser et qui ne me dépriment pas dès le début de la séance.

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J’ai coupé ce tee-shirt dans un jersey bleu marine dégotté chez Stop Tissu, c’est donc un haut qui en plus d’être rapide et simple à coudre ne m’a pas coûté cher. Comme la dernière fois, j’ai fini l’encolure avec un biais en jersey. J’adore cette finition : ça permet de donner de la tenue à l’encolure et d’avoir un fini bien propre. Grâce à ça, il résiste pour le moment bien aux portages (dont des séances de danse) et aux lavages successifs, un critère devenu vraiment important au fur et à mesure de mes avancées couturistiques.

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Aïe aïe aïe, j’ai été atteinte de japonite aigüe !
Désolée mais, étant au Japon, j’ai été OBLIGÉE de prendre cette photo…

Voilà voilà, il n’y a pas grand chose de plus à en dire, ce fut une couture rapide et sans grand rebondissement… A venir dans les prochains temps : une robette en jersey, une robette pas en jersey (une Aubépine, que voulez-vous, j’ai encore craqué), le short Châtaigne (patron dernier né de chez Deer & Doe, que j’ai eu encore une fois la chance de tester), les trésors ramenés du Japon, des photos du Japon… Bref, je n’ai plus qu’à réussir à faire des photos correctes, comme d’hab ^^.

Aubépine des villes, Aubépine des champs

Ça y est, Cherzétendre et moi avons ENFIN réussi à prendre en photos les deux Aubépines que j’ai déjà cousues ! Petit rappel au cas où il serait nécessaire : Aubépine est le tout dernier patron Deer & Doe, paru mi-septembre et testé par la grande chanceuse que je suis en juillet. Il s’agit d’une robette taille empire, resserrée par un lien sous la poitrine. L’encolure est arrondie, la jupe est ample. Trois plis religieuse décorent le corsage ainsi que les manches.

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Autant vous prévenir tout de suite, ce post va être lourdement chargé en images ! En effet, après avoir cousu une première version, j’ai été prise d’une aubépinite aigüe et il a fallu que j’en couse une seconde dans la foulée (si si, fallu, je vous jure). Et comme je ne voulais pas vous enfumer en vous refourguant deux posts de suite au sujet du même patron, j’ai tout mis dans celui d’aujourd’hui.

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Tout d’abord, quelques remarques globales sur le patron. Pour commencer, il taille parfaitement, ce qui fait toujours plaisir ^^. Ensuite, cette robe est assez simple à réaliser. La seule difficulté réside dans la patience et la minutie qu’il faut pour coudre les plis religieuse (mais ils sont perpendiculaires au droit fil donc, en y allant calmement, ça le fait bien) puis pour coudre proprement la coulisse sous la poitrine (pour cette étape-là, il est indispensable de bien épingler les épaisseurs; à partir de là tout roule).

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Commençons donc par ma première version, l’Aubépine des villes. Je l’ai coupée dans un voile de coton anthracite top qualité dégotté chez Stop Tissu (donc à un euro le mètre, ce qui fait toujours plaisir, d’autant plus qu’il était très agréable à travailler) qui a servi à la fois pour le tissu extérieur et pour la doublure. Pour réveiller un peu tout ce gris j’ai utilisé du fil blanc, ce qui donne notamment un effet graphique sympatoche aux niveaux des plis. J’ai également cousu trois vieux boutons ronds nacrés sur le corsage. Comme je n’avais pas de ruban de la bonne teinte, j’ai cousu un long lien en voile de coton. Ça, ça a été horrible à retourner ! Si je l’avais fait ne serait-ce qu’un millimètre plus large, je n’aurais pas autant galéré :-(.

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Après cette version très bitumée, j’ai cousu une Aubépine des champs dans une cotonnade ultra fine (quasiment du voile, également trèèèès agréable à manipuler) achetée chez Cousette, appelée Softness (j’ai utilisé un vieux reste de voile de coton chair en guise de doublure). Histoire de ne pas refaire exactement la même robe, cette-fois-ci j’ai choisi les manches courtes. Avant de couper j’avais un peu peur que l’association du tissu blanc à fleurs pastelles et de la coupe ne donne un effet chemise de nuit. Mais finalement aucun souci, les plis religieuse suffisent à affirmer le côté habillé de cette robe. Quand je la mets, j’ai instantanément l’impression de gambader au milieu d’une prairie fleurie, une capeline de paille sur la tête et un panier d’osier à la main !

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J’ai bien soigné les finitions des deux robes, afin de les garder longtemps : tout est surfilé, pas un fil ne dépasse. Tous les ourlets sont des mini-ourlets de 6mm. Voici ma super-technique-de-la-mort-qui-tue-que-si-vous-dites-à-ma-grand-mère-que-je-fais-comme-ça-elle-va-me-tuer-mais-que-ça-marche-quand-même-trop-bien-pour-faire-les-bébés-ourlets : je commence par faire un point droit à la machine à 5mm du bord à ourler (le 6ième millimètre se gagne avec les épaisseurs de tissu, quand on le retourne deux fois), puis je retourne deux fois le bas de mon tissu en piquant à 4mm du bord. Je ne prépare pas mon ourlet à l’avance sur toute la longueur, je ne l’épingle pas, je ne le marque pas au fer, je le forme juste à la main au fur et à mesure que le tissu avance sous le pied de biche. Et ça le fait ! Vous avez d’autres astuces, vous ?

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Depuis juillet, vous vous doutez bien que j’ai déjà beaucoup porté ces deux Aubépines. Évidemment, je les ai particulièrement appréciées pendant les fortes chaleurs. Mais même maintenant que les températures redescendent, je continue à les porter : collants fins ou épais, gilet… Tout leur va, même les gilets XXL en grosse maille portés par-dessus ont du charme ! Et puis elle sont confortables, flatteuses, pratiques (raaaaaaaaaaaah, des poooooooooooches !)… Bref, je suis conquise. Je pense même en coudre une troisième, parce qu’il y a chez moi, au fond d’un sachet, un coupon de viscose qui hurle « AUBEPIIIIIIINE » à plein poumons jours et nuits. Par contre, après celle-là, il va falloir que je m’arrête, au risque de finir par n’avoir plus que des déclinaisons d’une même robe dans mon armoire !!!!!

Poupée scandinave

J’ai été il y a loooooongtemps à un des nombreux salons parisiens de DIY (parce que j’ai pu entrer gratuitement ^^). Ce que j’avais préféré, c’était les stands des maisons d’édition. Il faut dire qu’en librairie il y a souvent assez peu de titres disponibles, et j’aime feuilleter un livre avant de l’acheter pour éviter les déconvenues. Du coup, là, c’était le pied total : TOUT était là, étalé sur des mètres et des mètres de table.

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C’est sur le stand des éditions de saxe qu’un livre m’a particulièrement accrochée : les poupées en tricot, de Arne & Carlos. Tout est dans le titre ;-). Comme ça coincidait avec une envie de loisir sans aucun enjeu (pas de « il faut absolument que je finisse cette robe avant telle soirée » ni de « est-ce que je vais rentrer dedans ?« ), j’ai embarqué le livre sans hésiter bien longtemps. Si vous voulez plus de détails sur le livre en lui-même et son contenu, vous pouvez lire ici la review que j’en ai faite pour Thread&Needles.

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J’ai profité d’une grosse promo chez Kalidou pour commander de la baby alpaca silk couleur chair (pour que la poupée ait une peau tout douce) et différentes couleurs d’alpaca (pour tricoter une chouette garde robe et crocheter les cheveux). Ces deux laines ont le même échantillon et se tricotent avec les numéros d’aiguilles conseillées dans le bouquin. Pour le rembourrage, au lieu d’utiliser la laine cardée préconisée, j’ai utilisé du rembourrage « classique » (parce que j’en avais un gros sac sous la main), qui se tient un peu moins bien. Du coup, comme cette poupée n’aura probablement jamais besoin d’être lavée, j’ai inséré un cure-dent dans son cou, ce qui lui permet de rester assise bien droite sur le rebord de l’étagère.

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Mis à part ça, j’ai tout fait comme dans le livre, notamment en ce qui concerne les sous-vêtements : au lieu de tricoter une poupée nue, je l’ai équipée d’un méga sous-vêtement noir. Comme ça elle a déjà un tee-shirt et des collants qui n’ajoutent pas d’épaisseur sous les autres habits. Le truc le plus chouette et original, c’était le montage des yeux : on tricote des boutonnières dans la tête, on tricote les yeux à part (un rond de couleur entouré de plusieurs rangs blancs) puis on coud les yeux dans les boutonnières par l’intérieur de la tête. Cela donne un regard très vivant à la poupée. Malheureusement j’avais un peu trop serré mes boutonnières, du coup mes yeux rentrent tout juste dedans… Donc si vous tentez le coup, pensez à tricoter vos boutonnières-orbites bien lâches.

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Capillairement parlant, je me suis lâchée : la poupée a été gâtée niveau crinière ! Il les fallait absolument très longs. Que voulez-vous ma bonne dame, je fais partie de ces femmes à qui leurs rêves de petites filles collent à la peau. Les jupes qui tournent de princesse, les robes longues de princesse, les cheveux longs de princesse… Et comme je rêve d’être un jour une vieille femme aux longs cheveux gris-blancs, j’ai aussi reporté ça sur cette poupée (c’est grave docteur ?). Au final j’aime beaucoup sa bouille, ses mains et pieds tout ronds… Elle me donne envie de l’attraper et de la trimbaler partout (c’est grave docteur ? bis).

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Niveau vêtements, le livre regorge de petites pièces ultra craquantes avec des motifs scandinaves traditionnels. Mais, pour un premier essai, j’avoue ne pas avoir osé tenter le jacquard (technique que je n’ai encore jamais expérimentée, mais mon petit doigt me dit que ça va venir…), j’avais peur de mal gérer la tension et de me retrouver avec quelque chose de beaucoup trop grand ou trop petit… Je me suis rabattue sur une robette tout simple, rehaussée par deux jolis vieux boutons en métal en forme de roses. Il m’a fallu seulement deux soirées télé pour en venir à bout, finitions comprises, et je ne suis pas une rapide.

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Au final, la poupée est un peu longue à réaliser (surtout qu’il faut bien serrer son tricot et la rembourrer au fur et à mesure), mais ses habits sont très rapides à tricoter. Du coup ça peut être une super idée de cadeau « à répétition » pour un enfant : lui offrir la poupée avec une tenue pour une occasion, puis lui offrir de nouveaux vêtements au fur et à mesure pour fêter les petits succès de tous les jours (le vélo sans les petites roues, sa place d’avant-dernier à la compétition de judo…). Mais bon, pas d’enfant à la maison, donc cette poupée-là est pour moi ^^. Par contre il va falloir l’installer hors de portée d’Eowyn… Parce que là elle fait son innocente pour la photo, mais la minette aime visiblement beaucoup lui mâchouiller les cheveux…

Burgundy Tania Culottes

Aujourd’hui je rattrape enfin mon retard : je vous montre ma dernière cousette d’été ! J’avais craqué sur le patron Tania Culottes de Megan Nielsen et sur ses promesses : une jupe culotte qui a vraiment l’air d’une jupe, à la fois confortable et pratique. Parce que la mini-jupe volante, c’est joli mais bien trop dangereux pour que j’ose sortir avec de chez moi…

Pour garder le côté léger, fluide et volant facilement, j’ai coupé dans une viscose bordeaux (le coupon de 3m y est passé, oui oui, il y a de quoi froufrouter sur cette jupe culotte). Si l’idée était bonne, je me suis ratée dans la réalisation… Je n’avais visiblement pas assez bien épinglé le patron sur le coupon, du coup ça a beaucoup bougé pendant la coupe et mes pièces n’avaient pas exactement la bonne forme. Résultat des courses : le bas de ma jupe culotte est tout sauf droit, c’est particulièrement choquant sur les photos de côté et de dos. On dirait que la ligne d’ourlet fait son adolescente : « Nan mais moi j’m’en fous j’fais c’que j’veux ! Nan mais franchement t’es trop conformiste quoi, trop vieille, tu peux pas comprendre« . Oui, la ligne d’ourlet parle…

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Niveau couture rien à dire, la réalisation est plutôt rapide. Finalement, le seul truc qui prend vraiment du temps, c’est de faire les deux ourlets, qui sont trèèèèès longs (surtout que je me suis appliquée pour faire deux bébés ourlets de 5mm). Le patron taille bien, j’ai juste fait une toute petite modification : j’ai repris la couture de l’arrière de la fourche, qui n’allait pas très bien avec ma forme de fessier, mais rien de majeur (je n’ai même pas eu besoin de démonter quoi que ce soit pour déplacer la piqure).

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Pour moi, c’est un bilan en demi-teinte : j’aime le patron mais ma réalisation a trop de défauts à mes yeux… Je recommencerai probablement, mais avec un tissu plus docile, en modifiant la fourche directement sur le patron et en ajoutant des poches ! C’est dingue, j’ai un mal fou à passer une journée sans poches… En attendant, je porte mes Tania Culottes à la maison ou pour aller danser : en mouvement on ne voit pas la ligne d’ourlet qui vit sa vie et le côté culotte de la jupe protège un chouïa ma pudeur pendant un lindy endiablé. M’enfin, elle vole bien (cf photo ci-dessus) donc les collants opaques ne sont tout de même pas de trop.

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Au fait, j’ai suivi une bonne dizaine d’heures de cours de charleston ce week-end (charleston, squats, jazz roots… Bref, que des trucs ou tu sautilles en permanence) et ce fut un retour au sport un peu rude.. En clair, je me retrouve avec les jambes pleines de courbatures, c’est la cata, je me déplace avec une silhouette de cow boy et à la vitesse d’un escargot perclus de rhumatismes ! Donc si vous avez des remèdes de grand-mère pour s’en débarrasser, je suis preneuse !

Juste un petit peu de teasing avant de vous quitter : je reviens très vite vous présenter une jolie poupée puis mes deux Aubépines (comment ça, vous ne connaissez pas Aubépine ? C’est le dernier patron de Deer&Doe, dévoilé aujourd’hui par Eléonore) ^^

Datura Oedipe

Il y a plusieurs mois déjà, ma mère m’a donné une bonne dizaine de vieilles chemises de mon père. Elle étaient abîmées au niveau du col et des poignets (d’où le refus maternel de voir le paternel les porter au boulot) mais le reste était encore nickel. Et, comme ces chemises ont été souvent lavées, leur tissu est même particulièrement doux ! Du coup, je guette depuis un moment les tutos de détournement de chemises d’homme. Mais j’ai bien dû me rendre à l’évidence, il n’y a que deux catégories de tutos :
– ceux faits pour les nanas toute fines qui ont des mecs ultra baraqués (la chemise doit être monstrueusement trop grande),
– ceux faits pour les nanas qui font une taille pas très différente de celle du mec à qui elles ont piqué la chemise.

Sauf que mon papa est franchement plus large que moi mais quand même pas monstrueusement… Du coup, j’ai utilisé non pas un tutoriel de recyclage de chemise mais un patron : la Datura de Deer & Doe. Et vous me voyez venir avec mes gros sabots : j’ai réutilisé le boutonnage d’origine de la chemise au lieu de m’embêter à coudre des boutonnières.

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J’ai coupé dans une chemise d’un beau bleu roi. J’ai dû légèrement retailler les côtés de Datura parce qu’en bas elle était un chouïa trop large pour la chemise paternelle. Du coup j’ai dû modifier les côtés jusqu’aux pinces poitrine, histoire de conserver une ligne harmonieuse. De même, je n’ai pas réussi à faire rentrer les pièces du haut proprement dans la chemise, du coup je les ai découpées dans un voile de coton bleu marine assorti. Le col devait être en tissu de chemise, mais je me suis trompée et je l’ai monté à l’envers (le tissu de chemise se retrouve sous le col).

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J’ai profité de l’occasion pour utiliser un motif thermocollant : un superbe petit moineau jaune et bleu. J’avais totalement craqué en le voyant sur Cousette, j’ai profité d’une commande de tissu pour me l’offrir ^^. C’était la première fois que j’utilisais un motif thermocollant et j’ai été agréablement surprise : ça tient super bien !

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Malheureusement, ce genre de petit haut n’est pas ce qu’il y a de plus flatteur pour moi… De dos c’est très chouette, en revanche de face un peu moins… Mais tant pis, je l’aime, cette datura est très agréable à porter et je la trouve tout de même jolie (indépendamment de mes formes). Je pense qu’il faudrait que je la refasse dans un tissu plus fluide pour avoir un tombé plus flatteur (comme ma version de test, que je n’ai pas pu vous montrer parce que le patron a encore pas mal changé par la suite). En attendant, je porte celle-ci avec un petit gilet bleu marine qui corrige le souci de silhouette tout en laissant voir ce mignon petit moineau ^^

Robe de cuir

Je préfère l’annoncer tout de suite pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté : IL N’Y A PAS LA MOINDRE TRACE DE CUIR SUR CETTE ROBE ! Voilà. C’est dit. Non non, mon cerveau n’a pas encore totalement fondu, le nom de cette robe vient juste de l’occasion pour laquelle je l’ai cousue : nos deux ans de mariage à Cherzétendre et moi (punaise, deux ans déjà).

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Cherzétendre adore une robe que j’ai cousue il y a un peu plus d’un an : celle-là. Effectivement, le patron (robe 107 du Burda de décembre 2011, voir ci-dessus) est une tuerie, mais ma réalisation est pleine de défauts :
– je l’ai rabotée comme une sauvage parce qu’elle était trop large,
– les fronces se sont avérées mongolfiérisantes donc j’en ai remplacées certaines par des plis plats,
– les coutures de côté ne sont pas du tout alignées,
– j’ai dû renoncer à coudre les petits plis religieuses des pièces poitrine,
– et en prime elle a très mal vieilli pour cause de finitions pas top (je plaide coupable).
Du coup, je ne la portais plus qu’à la maison (parce que je l’aime quand même, Cherzétendre l’aime quand même, et elle est confortable).

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Bref, il FALLAIT que je retente le coup, que je ne reste pas sur cet échec (et que je fasse plaisir à Cherzétendre accessoirement ^^). Du coup, j’ai ressorti mon patron et décidé de couper dans un coupon mélangé coton-soie violet sublimissime (doux, fluide, légèrement brillant, d’une teinte à tomber) trouvé chez Sacrés Coupons (vous noterez au passage que, dans mon cerveau, ce patron est indissociable du violet, allez savoir pourquoi). Ce tissu fait partie de la catégorie raaaaaa-nan-il-est-trop-beau-j-ose-j-ose-pas-bon-ok-je-me-lance-raaaa-punaise-faut-pas-que-je-me-rate. La catégorie des coupons qu’on garde des mois voire des années, qu’on sort régulièrement pour les regarder et les caresser avant de les remettre soigneusement à l’abri dans la malle à tissus.

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Autant vous dire que j’avais la pression. Par bonheur, le dieu des anniversaires de mariage veillait sur moi et a fait des miracles devant mes yeux ébahis.

Miracle n°1 : la dernière fois j’avais aveuglément décalqué la deuxième taille du patron, vu que l’ami Bubu commence généralement au 36 et qu’il me faut du 38. Or le patron commençait pour une fois au 38 ! Ce qui explique pourquoi ma version précédente de la robe était trop grande, puisque c’était en réalité du 40 burdesque. Cette fois-ci j’ai décalqué le 38 et ça se voit : c’est pile à ma taille, sans aucune modification.

Miracle n°2 : toutes les pièces sont parfaitement alignées, aucun souci.

Miracle n°3 : mon tissu s’est montré ultra agréable à travailler et docile, les fronces sont sages et rendent bien.

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Par contre j’ai quand même dû renoncer aux plis religieuse. Il doivent être formés dans le biais et c’est réellement ingérable ! A côté de ça j’ai bien soigné mes finitions, donc cette robe devrait mieux tenir la distance que la précédente. J’ai hésité à la raccourcir un chouïa (pour qu’elle arrive juste au-dessus du genou), mais j’avais peur que ce soit trop avec le décolleté. A votre avis, je laisse comme ça ou je recoupe ?

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Verdict : Cherzétendre aime et la robe était parfaite pour notre soirée au restau (dont le décor date principalement de 1900, très très joli) ! La robe est ultra confortable. Elle est malheureusement aussi ultra froissable mais ce n’est finalement pas si grave que ça, ça équilibre le côté too much du tissu brillant. Par contre, si je la porte un jour où je donne un cours, ce sera avec une brassière en-dessous qui dépasse, un foulard par-dessus ou un triangle de tissu ajouté dans le décolleté (je rappelle que mes élèves sont des mecs ayant grosso modo 20 à 23 ans et que je ne suis pas sensée leur apprendre quoi que ce soit sur les gorges et vallons de France). En prime, cette robe a un petit goût de revanche qui ne gâche rien 😉

PS : vous noterez que j’ai changé de lunettes et que je les ai gardées sur les dernières photos postées ici. En effet j’ai de plus en plus de mal à me séparer de mes binocles (la vue qui baisse, c’est l’âge ma bonne dame) donc j’ai dû changer de locataire sur-nasal et il faut que je me résolve à accepter leur présence permanente. Le blog m’ayant aidé à accepter tout ce qu’il y a derrière les lunettes, je me suis dit que ce serait aussi un bon moyen de m’habituer à la Zibusine version binoclarde ! Vous avez d’autres trucs à me donner ?

Jupe émeraude

J’ai beaucoup cousu ces derniers temps, sans arriver à rien photographier. Tout simplement parce que, dans cette période durant laquelle je DOIS beaucoup travailler, la couture est un loisir « justifié » car « productif » . Du coup c’est une activité qui me détend sans que j’aie mauvaise conscience de ne pas être en train d’avancer ma thèse, puisque je suis en train de produire de quoi m’habiller. Le bon côté, c’est que ça maintient le moral (et plus globalement le cerveau) à flot (et fait baisser les stocks de tissu). Le mauvais, c’est que cela n’arrive pas jusqu’au blog et au partage avec vous.

Du coup, tant pis pour les jolies photos que je n’ai pas l’énergie de faire  ! On laisse tomber ! Maintenant Cherzétendre me prendra en photo le matin avant que je parte au labo au fur et à mesure que je porterai mes cousettes, sinon on ne va pas s’en sortir (ce qui en prime vous donnera l’occasion de voir ma tête à 7h du mat’ et ma super coiffure-qui-est-présentable-et-que-si-je-la-fais-sur-cheveux-mouillés-le-matin-et-la-défais-vers-midi-alors-ils-sèchent-joliment, voir photos ci-dessous).

On commence doucement aujourd’hui avec une cousette über-facile : la maxi jupe verte émeraude ! Au cours de mes pérégrinations pinterest, je suis tombée sur pas mal de ces jupes qui m’ont fait craquer :

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Coup de bol, j’avais en stock un coupon de 3m de double voile de coton vert (les photos ne rendent pas du tout justice à sa couleur). Du coup j’y suis allée, sans me prendre la tête, armée d’un mètre et d’une calculatrice. J’ai tout simplement découpé deux quarts de cercle et ajouté deux poches italiennes dessinées à l’œil, ainsi qu’un ceinture tout fine (comme ça c’est un rectangle, pas besoin de me prendre la tête à faire une ceinture arrondie).

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Comme on peut le voir, je n’avais plus de fermeture éclair invisible donc j’en ai posé une visible, entourée de surpiqures. Ceci dit, comme elle est très courte et que je porte la jupe au niveau de ma vraie taille ou presque, la fermeture dépasse à peine de sous le tee-shirt (nouvelle collection automne-hiver de chez Et*m, je l’adore ^^) donc on s’en fiche !

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En bas, j’ai simplement fait une surpiqure et un ourlet fin, plié une seule fois, de 5mm. On notera que, comme j’ai eu la flemme d’utiliser mon arrondisseur de jupe et ai simplement cousu l’ourlet en suivant l’arrondi que j’avais découpé, la jupe est un peu courte sur l’arrière (à défaut d’avoir la peau qui va avec, j’ai le popotin africain ^^). Mais bon, elle est tellement fluide que ce n’est pas choquant quand je la porte et bouge avec.

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Au final, si ce n’est de loin pas le chef d’œuvre de l’année, c’est tout de même une chouette cousette que je porte beaucoup ! Je vais profiter du beau temps qui devrait rester sur Paris pendant encore 4 jours pour vous montrer mes autres coutures d’été.

Au fait, avez-vous vu l’annonce publiée il y a quelques jours sur la page facebook de Deer & Doe ? Un nouveau patron, Aubépine, va sortir mi-Septembre ! Maintenant je peux bien vous le dire, j’ai encore joué les testeuses, veinarde que je suis. Et comme j’ai particulièrement aimé ce patron, j’en ai déjà cousu deux versions. Posts à venir mi-Septembre donc, en espérant que d’ici là j’aurai assez de motivation pour prendre de jolies photos !

       

Happy tee

Je vous avais annoncé la dernière fois que j’avais plein de choses à photographier et à vous montrer. Hé ben c’est toujours le cas ! Parce qu’aujourd’hui je vous montre un petit truc cousu depuis, en moins de 2h, en guise de thérapie.

Ce petit truc, c’est un tee-shirt spécial « bon pour le moral », une cousette facile avec un succès garanti, un rapport satisfaction/investissement au top. Une cousette spécial « argl je vais jeter mon ordinateur par la fenêtre puis sauter derrière pour échapper à ma foutue thèse que j’aime au fond mais quand même là notre relation est trop fusionnelle à mon goût j’aimerais respirer un chouïa viens là ma machine à coudre adorée et console-moi« .

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J’ai utilisé le patron gratuit scoop top de skirt as top.  Deux pièces seulement (ouais, trop une feignasse, j’ai zappé la pochette décorative qui m’aurait pris la tête à coup sûr pour finalement pas grand chose, parce qu’on ne peut de toutes façons rien mettre dans une telle poche poitrine) ! Il est indiqué que le patron correspond à une taille « small/medium » donc, dans le doute, j’ai positionné mes pièces à 5mm de la pliure (ce qui nous fait 1cm de plus au milieu du devant et autant au milieu du dos, on est en août, on fait des maths de folie !). Le truc génial, c’est que les deux pièces peuvent être coupées côte à côte, elle tiennent dans 1m50 de largeur. Du coup, il suffit d’un coupon qui fasse la hauteur désirée du tee-shirt pour se lancer. Un super truc pour les petits coupons / fins de gros coupons !

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La couture a été vite expédiée, et avec des finitions propres en plus : biais jersey pour l’encolure, ourlet pour les manches et le bas. Et ça tombe nickel pour moi (pour info, je fais un 40 chez Deer&Doe, généralement un petit 38 chez burda) !

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Seule petite ombre au tableau : mon jersey. Acheté chez Sacrés Coupons, il est très joli (un fond gris, chiné multicolore) mais bizarroïde : la direction du tricot n’est pas alignée avec celle du coupon (quand on suit un rang, on se rend compte qu’il n’est pas perpendiculaire aux côtés latéraux du coupon). J’ai pris le parti de plier mon coupon en suivant ces bordures, ce qui me donne des chinures (ça se dit ça ?) multicolores penchées sur mon tee-shirt. En soi j’aime bien, mais je ne sais pas si tout ça va bien se tenir au lavage ou si le tee-shirt va « tourner ». On verra ça à l’usage.

J’ai donc trouvé mon patron chouchou officiel de tee-shirt : simple, efficace, vite cousu, pas d’emmanchure casse-bonbon à gérer, facile à coudre proprement sans surjeteuse (au point élastique de ma machine à coudre). Les déclinaisons possibles sont un chouïa limitées (on ne peut pas passer à des manches plus longues par exemple) mais je l’aime, en moins de 2h il m’a rendu le sourire, alors il y aura probablement d’autres versions  🙂

Robe Mitsy

Je ne vais pas vous refaire le même topo au début de tous mes billets (fin de thèse, tout ça tout ça)… Disons une bonne fois pour toutes que je serai très irrégulière jusqu’en décembre (au moins).  Voilà voilà….

Le pire, c’est que j’ai des choses à vous montrer ! En effet, pendant les nombreuses semaines de temps pourri que Paris a dû affronter, j’ai craqué… Envie de tenues légères, de tissus à petites fleurs… J’ai fait une grosse commande chez Cousette, j’ai acheté des patrons qui me faisaient de l’œil et j’ai d’ors et déjà cousu deux robes, une jupe et un tee-shirt, auxquels il faut ajouter une troisième robe qui n’attend que son ourlet ! Maintenant qu’il fait enfin beau, je vais pouvoir photographier tout ça au fur et à mesure et ce blog va enfin reprendre un peu vie.

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Par contre, aujourd’hui, les photos ne sont pas de moi (et ça se voit ^^). Elles sont de Nessie, qui a très gentiment improvisé une séance photo lors de notre dernière rencontre des rédactrices (vivant en France) de Thread & Needles (PS1 : si vous ne connaissez pas encore, allez voir parce que ce site est trop bien) (PS2 : encore merci pour ce week-end les filles, ce fut une véritable bouffée d’oxygène).

Quand j’ai lu la revue de presse de Saki sur le Tendances Couture n°9, je suis tombée follement amoureuse de la robe n°34 : de petites fronces pour faire de la place à la poitrine, une ceinture ajustée juste en-dessous, d’adorables petites cap sleeves, une silhouette ayant l’air flatteuse. Que demande le peuple ? J’ai couru chez mon buraliste et, après analyse sérieuse du tableau des tailles, j’ai décidé de couper une taille 40.

TCn9Photos piquées chez Saki

Comme j’étais en gros besoin d’auto-remontage de moral (la fin de la thèse, tout ça tout ça *bis*), je me suis décidée à acheter un tissu sur lequel j’ai craqué dès qu’il est sorti (c’est-à-dire il y a des dizaines de mois) mais que je n’avais jamais osé acheter (parce qu’après il faut oser couper dedans) : le liberty Mitsy vert, de mignonnes petites fleurs beiges stylisées posées sur un fond dans des tons de vert pomme et de bleu-vert. Le genre de tissu qui hurle « printeeeeeeeeemmmmmmmps !!!!!!!!!! » et « soleeeeeeeeeeeeeiiiiiiiiiiiiil !!!! », bien plus coloré et vif de ce que je porte d’habitude et probablement le seul de ma garde-robe qui comporte un peu de jaune, mais je l’aime d’amour ^^

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Niveau réalisation il n’y a eu aucun souci, les consignes de montage de Tendances Couture étant bien plus claires que celles de Burda, d’autant plus que la construction de cette robe était ultra-classique. Pour ce qui est de l’ajustement, je n’ai eu qu’une seule mauvaise surprise : le haut du dos de la robe baillait énormément ! C’est un souci que j’ai déjà eu avec les patrons Vogue, il semblerait que j’ai un petit dos. Du coup j’ai décousu la fermeture éclair, coupé deux demis-triangles de tissu du haut du dos à la ceinture, puis recousu ma fermeture éclair. A cause de ça le décolleté est déformé et baille très légèrement (l’entoilage de la parementure aide à maintenir le tout en place), mais franchement à ce niveau-là c’est du pinaillage.

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Après cette légère modification, je suis ravie. La robe est pile poil à ma taille, confortable (raaaah, le liberty !), les finitions ont été soignées, la ceinture entoilée permet à la robe de se tenir et de faire relativement propre même quand la robe est toute froissée (comme sur les photos, prises en milieu d’après-midi après une virée chez Stop Tissu), ça tombe bien dans le creux du dos et dès que je la mets je souris ! Et finalement, c’est ça le plus important pour une petite robe 😉

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Bref, si vous hésitiez à coudre cette robe, arrêtez de tergiverser et lancez-vous, elle est top !

Liebster Blog Award

Dans les commentaires de mon derniers post, j’ai eu la surprise de découvrir une nomination pour le Liebster Blog Award. Merci beaucoup La Fée Fil !

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Le but du Liebster Blog Award est de faire découvrir des blogs peu connus, ayant moins de 200 abonné(e)s. Honnêtement, je ne sais pas combien vous êtes d’abonné(e)s à ce blog, mais cela m’étonnerait que vous soyez plus de 200 ! Donc c’est avec plaisir et les joues rougissantes que j’accepte cet award.

La logique du Liebster Blog Award est la suivante : on commence par dire 11 choses sur soi, puis on répond aux 11 questions posées par la personne qui nous a nominé(e), enfin on nomine 11 blogs à qui l’on pose 11 questions (sans oublier de mettre un lien vers le blog de la personne qui nous a nominé(e)). Allez hop, c’est parti !

11 choses sur moi :

– je suis une groooooosse fana de thé, Cherzétendre aussi. Depuis qu’on a une bouilloire à thermostat et qu’on met le minuteur pour avoir une infusion parfaite, c’est bonheur ! Essayez et vous verrez !

– je me disperse énoooormément (couture, tricot, crochet, mais aussi feutrage, tampons, dessin, dessin sur tissu, écriture, broderie, ukulele, piano, chant) et je n’atteint le niveau « expert » dans rien. J’admire ceux/celles qui arrivent à pousser un domaine à fond.

– je suis en dernière année de thèse, ce qui prend du temps… Mais ça rend la couture, le tricot et ce blog encore plus nécessaires, c’est une bouffée d’air !

– j’habite Paris, mais dès que j’en aurai l’occasion je quitterai cette ville ! Certes on trouve beaucoup de chose du point de vue culturel (et fournitures de couture ^^) mais c’est trop cher payé en stress, en absence de nature et en logement rikiki à loyer prohibitif (sans parler d’acheter).

– je ne cuisine quasiment jamais parce que Cherzétendre aime le faire (et est très doué pour ça). Du coup je l’exploite à fond : en plus de cuisiner les repas du soir et des week-ends, il me fait des gamelles que j’emmène au boulot pour le repas de midi. Héééé ouais, c’est pour ça que je l’ai épousé, il me tient par l’estomac ^^

– je n’ai jamais monté une vraie braguette. Et je le vis bien, en fait.

– j’ai un mal fou à acheter des tissus à motif, je finis toujours par ramener de l’uni de mes virées dans le 18ième. Du coup, je commence à travailler le dessin et les tampons sur tissu !

– je lis boooooocoup. D’après ma liseuse j’ai lu 98h en 2 mois et demi (ce à quoi il faut rajouter les lectures papier).

– au boulot, je partage mon bureau avec 4 mecs. Et je crois que je préfère largement ça à devoir le partager avec 4 nanas !

– depuis que j’ai un chat, j’évite les tissus noirs et j’essaye d’utiliser plutôt de l’anthracite ou des noirs chinés, sur lesquels les longs poils blancs de la minette se voient moins.Parce qu’elle en met plein partout et elle adore les calins !

– le matin, après que le réveil ait sonné, la sus-nommée minette vient me faire des bisous. J’ai beau savoir que c’est parce qu’elle sait que je vais la nourrir, ça fait toujours plaisir !

– la sus-sus-nommée minette adoooooooore jouer sur le tissu que j’ai soigneusement étalé au sol pour le couper… Et quand je couds, jalouse que je m’occuper de ma machine au lieu d’elle, elle s’installe dans le fauteuil le plus proche de ma table de couture et m’observe ^^

11 questions posées par La Fée Fil :

Pourquoi un blog ? Parce que j’ai eu envie de partager, de parler des mes passions, de rencontrer des gens qui les partage (ce qui ne court pas les rues dans mon milieu professionnel ^^).

S’il n’y avait qu’une saison, laquelle choisirais-tu ? Argl, voilà bien une question à laquelle je suis incapable de répondre ! C’est justement l’alternance des saisons que j’aime, je pense que je ne serais pas heureuse dans une région aux conditions météo trop constantes.

Si tu claquais des doigts, ou irais-tu ? Dans le Nord. Irlande, Islande, Norvège, Scandinavie, Québec… Ce sont des endroits qui m’attirent, aussi bien du point de vue des paysages que de la culture.

Un livre qui t’a marqué. C’est cliché, mais Pride & Prejudice. C’est le premier Jane Austen que j’ai lu. Maintenant, j’en suis au stade où je collectionne les adaptations (films, comics) et je commence à lire des romans d’autres auteurs qui re-racontent les romans de Jane Austen (du point de vue d’un autre personnage par exemple, ou en imaginant ce qui se serait passé si un évènement s’était passé différemment).

Un film que tu as particulièrement aimé. Dans les sorties récentes, j’ai craqué sur Quartet. C’est l’histoire d’une maison de retraite dédiée aux artistes d’opéra, musiciens et chanteurs. Ils se sont croisés dans leur vie professionnelle puis se retrouvent « condamnés » à vieillir ensemble, traînant derrière eux leurs casseroles et leurs egos. C’est drôle (pour les amateurs d’humour british) et très tendre, j’ai versé une petite larme à la fin.

Une idée repas, là, à l’instant ! Spaggethi carbonara poulet citron (un des dernières spécialités de Cherzétendre, plus léger que les carbos classiques)

Une musique que tu pourrais écouter en boucle. L’album « Ukulele Cello » de Victoria Vox. C’est à la fois relaxant et euphorisant, je ne m’en lasse pas et je l’écoute vraiment en boucle.

Un rêve ? Trouver deux boulots intéressants dans la même ville pour Cherzétendre et moi dans un an, acheter une maison (avec un petit atelier couture ^^) et s’installer enfin.

Invente un mot. Panachronodactylopée 😉

Le dimanche, qu’est ce que tu fais ? Je me détends ! Balade, lecture, ukulele, couture, tricot, thé fumant ou smoothie selon la saison…

Un souvenir ? Mon tout premier tricot, je devais avoir 14 ans… En théorie c’était un rectangle, dans les faits c’était un patatoïde. Il m’a fallu des années avant d’oser réitérer l’expérience !

11 blogs que je nomine (je ne sais pas s’ils ont plus ou moins de 200 abonné(e)s, j’ai juste essayé d’éviter les blogs « trop » connus, mais je vous aime quand même les filles, même si vous avez du succès !) :
Lili
Tasticottine
Mirza
Belette print
Mamie
The eye and the needle
The daily mimolette
Moun
Oui patron !
Yanoudatoi
Ségolène

11 questions que je leur pose :
– Quel est ton lieu favori pour te détendre ?
– Quelle époque t’attire le plus ?
– Quel est ton prochain gros projet/défi créatif ?
– Quel est le dernier film que tu as vu ?  Et on ne triche pas, on répond honnêtement, même si c’était un navet !
– Quelle est ta plus grosse honte culturelle (la musique/le film que tu adores mais que tu n’assumes pas) ?
– Mis à part ton boulot, quelle est l’activité qui te prend le plus de temps dans la journée ?
– Que fais-tu pour chercher/trouver l’inspiration ?
– Quelle est la dernière découverte qui t’as fait rire ?
– Penses-tu continuer à tenir ton blog encore longtemps ?
– Quelle matière préfères-tu travailler ?
– Quel talent aimerais-tu avoir ?

Je retourne à mes aiguilles, j’espère avoir du nouveau à vous montrer très bientôt ^^