Petits pois et bonnes résolutions

Non non, on ne va pas causer régime ! La bonne résolution, c’est de faire descendre mon – mooOOoonstrueux – stock de tissu. La victime du jour : ce qu’il restait du tissu de ma robe tee-shirt. Il s’agit d’un jersey gris anthracite à petits pois gris clair.

Au vu de la surface qu’il restait, il n’y avait pas 36000 possibilités (ni même 35999) : j’ai fait un tee-shirt. Histoire qu’il y ait un chouïa de défi,  j’ai créé le patron toute seule de mes blanches mimines. Et puis il faut voir la complexité du patron : un truc large, avec des manches courtes à même. Hum… Bon… Voilà voilà 😉

A défaut d’avoir cousu quelque chose de compliqué, j’ai soigné les finitions : finition de l’encolure avec un biais coupé dans les chutes, pas de bord laissé à cru. Le côté double face est né d’une erreur : j’ai dû couper le devant en deux demi-devant (à cause de la forme de ma chute) et j’ai par erreur coupé deux demi-devant droits. Comme l’envers du jersey est pile de la même couleur que le fond de l’endroit, j’ai fini par décider que c’était sympa comme ça (et je n’avais de toutes façons pas de quoi re-couper un demi-devant).

Au final, j’ai gagné un bon petit basique, très doux et agréable quand il fait chaud et moite (le bureau dans lequel je travaille devient insupportable dès que les températures montent légèrement). Et il me reste de quoi faire encore un petit débardeur ^^

C’est tout pour ce petit tee-shirt tout simple, il n’y a pas grand chose de plus à dire à son sujet… J’ai encore deux robes à vous montrer (cousues avant les vacances, je suis partie avec et les ai portées mais j’ai oublié de les faire photographier, trop occupée à prendre le soleil – car on ne dirait pas sur les photos mais si si, je suis bronzée, c’est juste que j’ai joué avec la saturation des couleurs des photos). Bref, je fais des photos et je reviens très vite !

Dure, la reprise…

Je vous l’avait promise dans mon précédent post, la voici. Mais je vous préviens tout de suite : la robe du jour est à la fois une réussite et un cuisant échec… Pas d’inquiétude, bavarde comme je suis, je vais développer 😉

Au commencement, il y eut la robe 107 du burda de décembre 2011. Une véritable tuerie : petits plis, coupe cintrée juste sous la poitrine, jupe assez ample et manches papillon. Un modèle parfait pour moi, il me le fallait !

J’ai décidé d’utiliser un coupon à la hauteur du modèle : une soie violette grisée achetée en solde chez Sacrés Coupons, fine et fluide sans être transparente donc parfaite pour une petite robe d’été non doublée. Par contre, comme ce tissu ne glisse pas bien sur lui même, j’ai d’emblée décidé de ne faire qu’une manche simple au lieu d’une double manche. J’ai également ajouté un triangle de tissu au niveau du décolleté pour sauvegarder un minimum de pudeur.

Les petits plis en haut du dos n’ont pas posé de problème, avec l’aide du fer à repasser ça l’a fait. Par contre, quand je me suis attaquée aux longs plis de l’encolure devant… Comment vous retranscrire ça, comment vous faire comprendre ? Je crois que le mot le plus proche de ce que j’ai ressenti est : AAAAAAARGLMAISCESTPASVRAICESTQUOICETISSUTOUTPOURRI !!!!! Si je détaille un peu et correctement-politise ma pensée, cela donne : « diantre, ce tissu certes sublime n’a aucune tenue et les plis refusent d’être droits ». De plus, il s’est avéré qu’il était impossible à découdre (pas moyen d’attraper uniquement le fil de couture avec le découd-vite…). Après 3 essais (et donc 3 demi-devants bons à jeter), j’ai capitulé : pas de petits plis devant ! J’ai repris le patron en supprimant les plis et puis tant pis…

 

Après avoir cousu le devant bas, nouvelle désillusion : les fronces créent un effet montgolfière des plus disgracieux ! Très discret de face certes, mais bien visible de profil… Malheureusement il ne me restait plus assez de tissu pour re-couper un devant bas (et le tissu n’était pas devenu facilement décousable en cours de route), donc j’ai dû laisser ça comme ça. Du coup, pour le dos, j’ai anticipé : il n’aura pas échappé à vos yeux de lynx que j’ai remplacé les fronces arrière par des plis plats, au rendu plus flatteur.

Le truc naze supplémentaire mais que vous ne pouvez pas voir sur les photos, c’est qu’il y a un gros décalage vertical au niveau de la ceinture entre le devant et l’arrière… Je ne comprends pas d’où ça vient, j’ai été hyper soigneuse dans le recopiage du patron et la couture… Heureusement, le défaut est juste sous les bras donc relativement discret. Pour couronner le tout, j’ai coupé un 38 (sachant que burda me conseillait le 40) et j’ai dû encore manger un peu de tissu dans les coutures latérales pour obtenir un rendu satisfaisant.

 

Pour toutes les raisons citées précédemment, cette robe de reprise de couture est un échec… Et pourtant, je ne peux pas m’empêcher de l’aimer ! A tel point que je lui ai cousue son serre-tête nœud assorti ! Je l’aime parce que, même si ses défauts la rendent pas très « présentable », elle est toute légère, très confortable et flatteuse de face (de profil, le port d’un petit gilet ou d’une ceinture large type obi permet de gommer le rebond dû aux fronces)… Et puis je reste sous le charme du modèle, malgré les défauts de réalisation.

Je l’ai portée aujourd’hui au boulot. Travaillant dans un environnement très masculin personne n’a rien noté, mais moi je ne peux pas oublier tous ces petits défauts, cette robe ne pourra jamais être portée pour une « occasion », comme je le prévoyais au départ. Elle ne pourra être portée que les jours normaux où je ne serai pas trop exigeante avec moi-même… Du coup, je pense qu’elle deviendra ma robe de vacances/week-end/trainage à la maison préférée ! Une robe en soie reléguée dans cette catégorie… C’est moi ou ça fait un chouïa précieuse ?

Vous en avez aussi vous, des tenues à la fois ratées et adorées ?

 

Knock knock ?

Un mois sans rien poster… Mais j’ai des excuses :  j’ai cherché un nouvel appartement, ai déménagé progressivement sur un mois, ai eu un gros coup de bourre au boulot, suis tombée malade, ai tricoté un pull qui s’est avéré être un raté monumental (ZE serpillière de la mort qui tue, même pas envie de vous la montrer), ai cousu de l’utile inintéressant pour le nouvel appartement (franchement, qui s’éclate en cousant des nappes ?)…

Je viens de voir les statistiques de ce blog et d’halluciner. Merci beaucoup à celles et ceux qui continuent à passer ici régulièrement, ça me touche ! Promis, je reviens vite avec des choses à vous montrer (mon nouveau coin couture est fonctionnel, j’ai même déjà décalqué mon patron et je dispose enfin d’un espace suffisant pour étaler les coupons de 3m par terre, c’est vous dire si  je suis sur une bonne lancée !).

 

Aujourd’hui donc pas de couture, pas de tricot, mais du ronron ! Je viens en effet de rejoindre la communauté des blogueuses à chat (devinez à qui je pense ^o^). Hé oui, une de plus (genre ça manquait…) !

Bien sûr, je n’ai pas pu résister à l’envie de vous montrer quelques (hum…) photos d’Eowin (Cherzétendre et moi avons cherché un nom qui fasse référence à un de nos intérêts commun ^^) qui est une chatounette sublimissime avec un caractère génialissime… Mais il y a un peu plus que ça : je voudrais faire un peu de pub pour l’association qui nous a permis de l’adopter.

Eowin a été abandonnée par ses premiers « maîtres », chez qui elle vivait semble-t-il avec ses deux sœurs dans un cagibi. Les trois chatounettes ont été déposées dans une boîte devant la porte de Solana. Cette association récupère les chats abandonnés ou errants, quel que soit leur âge. Elle les soigne si besoin, les stérilise et, surtout, les sociabilise.

Des familles d’accueil membres de l’association reçoivent les chats et les bichonnent. Ils les (ré)habituent à l’humain, leur redonnent confiance, mais aussi les éduquent. Eowin, par exemple, a 7 mois et était déjà éduquée quand elle est arrivée à la maison : elle ne fait ses besoins que dans la litière, ne quémande pas, ne nous réveille pas en miaulant, comprend le « non » et y obéit, fait ses griffes sur le griffoir… Bref, un chat « clés en main », il ne reste plus qu’à gagner sa confiance (bon, là, elle est roulée en boule sur le canapé, collée contre ma cuisse, en train de ronronner, donc je pense pouvoir dire qu’on tient le bon bout).

Sur le site de Solana, vous pourrez voir qu’il y a plein de chats différents à adopter : de (très) jeunes chatons mignons (mais attention, ils demandent plus de présence et d’investissement), des ados (mieux si vous travaillez car ils ont déjà pu apprendre à s’occuper seuls et s’ennuieront moins durant vos absences), des adultes (au caractère déjà bien définis, vous savez qui vous adoptez) et même des séniors (généralement calmes, ils demandent un engagement de plus courte durée et les adopter est une très bonne action ^^).

Si vous habitez dans la région parisienne et que vous souhaitez adopter un chat, allez faire un tour sur le site de Solana ! Si votre style de vie correspond, vous pourrez aller rendre visite au chat sur lequel vous avez craqué et discuter avec sa famille d’accueil pour connaître son caractère (une participation financière est bien sûre demandée, qui correspond aux frais engagés par l’association pour l’entretien du chat, dont la stérilisation et la vaccination). Et si vous n’habitez pas Paris, farfouillez sur le net : de nombreuses autres associations fonctionnent sur le même principe.

La plus belle photo de la série, non ?

J’allais oublier une petite précision : je n’ai pas été payée et je ne fais pas partie de Solana, ce post est une sorte de « don » à l’association 🙂

Voilà voilà, vous êtes prévenus, il risque d’y avoir une poilue qui traîne sur mes prochaines photos !

ILBD

ILBD pour Infinity Little Black Dress, of course !

L’infinity dress, c’est un concept : une robe basique très vite cousue mais que l’on peut porter de mille et une façons. En effet, niveau « facilité », on est servies : un rond troué, éventuellement une ceinture, deux grandes bandes de tissu et basta !  Ça donne effectivement une robe très versatile, puisque l’on peut nouer les bandes de plein de façons différentes (il y a une foultitude d’exemples disponibles sur le net, la preuve).

Un sew-along a été lancé sur Thread&Needles. Il n’en fallait pas plus pour me motiver à enfin coudre cette chose qui m’intriguait depuis longtemps. Toujours dans un souci de vidage du stock, je me suis interdit d’aller acheter du jersey pour ce projet. J’ai donc voulu utiliser un coupon de 3m de jersey noir fin, acheté pendant les soldes chez Sacrés Coupons.

Malheureusement, je n’en avais que 3m (alors que les grandes bandes auraient nécessité à elles seules 2m40 de tissu) et en petite largeur (1m20) ! J’ai tout de même coupé et assemblé ma robe (à la machine à coudre, aiguille spécial jersey et point élastique, aucun souci) en suivant grosso modo ce tutoriel et en faisant des grandes bandes de 1m70 seulement (ce qu’il me restait après avoir coupé le cercle de la jupe). A noter : le cercle à couper correspondant à la taille doit être coupé BEAUCOUP (BEAUCOUP BEAUCOUP BEAUCOUP BEAUCOUP) plus petit que le tour de taille !

A l’essayage, j’ai trouvé la jupe vraiment trop courte (parce que ce jersey est très léger, il s’envole allègrement au moindre mouvement ou souffle de vent, comme vous pouvez le voir sur les photos). Du coup, j’ai découpé des bandes dans le rectangle de tissu qu’il me restait, puis je les ai cousues sur tout le tour du cercle (l’épinglage a été un supplice, encore pire que la découpe des longues bandes le plus droit possible). Grâce à ça, la robe a gagné une vingtaine de centimètres de longueur et est devenue décente ^^.

Par la même occasion, j’ai enfin atteint un idéal de couturière : le projet « zéro chutes » ! Au final, seuls les « coins » qui restent lorsque l’on coupe un rond dans un carré on été inutilisés (et encore, je les ai donné au rat qui s’en est fait un nid douillet). En prime, cherry on the top, les longues bandes trop courtes sont assez longues pour faire les nouages qui me plaisent mais restent d’une longueur gérable (essayez de nouer une infinity dress sur vous et vous comprendrez le souci).

Par contre cette robe est très « injuste ». En effet, si vous ne voulez pas porter de débardeur en-dessous, alors le port de soutien-gorge est compliqué. Du coup, je ne la conseillerais qu’aux femmes qui trouve le maintien et la forme naturelle de leur poitrine corrects (une croix de scotch médical évitera toute velléité tétonesque de pointage ^^). Ou alors il faut tester la robe dans un tissu plus costaud mais je n’ai aucune idée de ce que cela peut donner…

Enfin bref, une petite robe d’été supplémentaire, une ^^. Comme elle est toute en jersey ultra souple et doux, sans fermeture éclair, elle sera probablement très appréciée les jours de forte chaleur.

Vous noterez que les photos, une fois de plus, sont largement au-dessus des compétences de Cherzétendre (mais il a plein d’autres qualités, hein, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit). Normal, elles ont été prises par Nessie ! Et quand on connait la difficulté de photographier un vêtement noir de façon à ce qu’on voit les détails, on ne peut qu’applaudir la performance.

La robe à Mamie

Ce patron, j’en suis tombée amoureuse quand j’ai vu la sublime réalisation de Mamie. Il s’agit d’un modèle de 1954 qui a été ré-édité par vogue et qui a tout ce qu’il faut : un corsage avec quelques pinces, un empiècement poitrine froncé, une fermeture par une rangée de boutons et surtout (détail capital s’il en est) une grande jupe à larges plis plats.

J’ai montré l’illustration du patron pochette à Cherzétendre qui, du tac au tac, m’a sorti : « ça, c’est vraiment toi » (avouez-le, vous avez lu cette dernière phrase en la chantant et vous avez ajouté « tadadadadada tadadadadada tadadadadada tadadadadada » ^^). Tout était dit, on était d’accord, cette robe était faite pour moi.

Je voulais la réaliser dans un coton acheté chez Sacrés Coupons : une cotonnade bleue marine avec de petites fleurs rouges, rose, blanches et bleues claires (non non, « rose » n’est pas mal accordé, j’ai vérifié la règle d’accord en rédigeant ce post ^^). Ce coton avait une jolie tenue mais, paradoxalement et malheureusement, était trop fin pour être utilisé seul et en quantité insuffisante pour doubler ne serait-ce que le corsage (la jupe consomme booooooooocoup de tissu). Du coup, dans une optique de vidange du stock de tissu, j’ai décider de doubler entièrement la robe et je suis partie farfouiller dans ma malle à tissu avec du matos de spéléo. J’en ai remonté un coton à chemise d’un bleu assorti  aux petites fleurs, lui aussi acheté chez Sacrés Coupons. Soit au total quasiment 6m de tissu pour cette robe. Je sais, ça fait beaucoup, mais quand on aime…

Le patron prévoyait à la base des parementures entoilées, j’ai donc dû modifier les pièces et l’ordre de montage pour doubler la robe.

Quelques modifications ont été faites :

  • Etant donné que j’avais décidé d’utiliser deux tissus ayant de la tenue, j’ai zappé l’entoilage, histoire que la robe reste portable en été.
  • J’étais tellement absorbée dans mes réflexions autour du thème « dans quel ordre coudre tout ça pour que la robe soit parfaitement doublée et sans couture visible ? » que j’ai complètement oublié qu’il fallait faire des boutonnières passepoilées et poser un guide pour la ceinture intérieure en gros-grain. Comme tout était déjà proprement assemblé je n’ai pas eu le courage de tout découdre (trop peur de trouer le tissu), j’ai fait des boutonnières classiques à la machine et laissé tomber la ceinture de gros grain… Mais ce n’est que partie remise !
  • J’avais coupé une taille 12 légèrement élargie à la taille car je savais que vogue est assez généreux sur les marges d’aisance (je suis entre les tailles 12 et 14 pour la poitrine, taille 14 pour la taille et les hanches) mais je me suis retrouvée avec un gros souci de baillement dans le haut du dos, comme pour ma robe Ailein. Du coup j’ai dû ajouter des pinces de taille non négligeables dans le dos. J’aurais pu re-découper l’encolure pour obtenir un bel arrondi mais ce serait descendu trop bas et la robe n’aurait pas été portable avec un soutien gorge, donc je suis finalement restée sur un décolleté mi-arrondi-mi-carré. La prochaine fois, je modifierai le patron du corsage arrière avant de couper mon tissu.
  • J’ai également repris les pinces avant pour « manger » un peu plus de tissu. Du coup, après toutes ces modifications, je me dit qu’il aurait fallu que je coupe la taille 10 en élargissant légèrement la taille, et ça l’aurait fait…

 

A part ça, pas de grosse surprise. J’ai utilisé des boutons rose foncés acidulés achetés il y a belle lurette sur une brocante pour casser le potentiel grand-mémèrisant du coton à petites fleurs et j’ai cousu l’ourlet avec du fil rose pâle et un biais blanc à fleurettes bleues parfaitement assorti. Les finitions sont vraiment propres, c’est mon grand cheval de bataille cette année : maintenant que j’arrive à coudre des choses portables à tous les coups (ou presque), je veux qu’elles durent, ce qui nécessite des finitions impeccables. Je trouve notamment que les robes entièrement doublées tiennent très bien dans le temps, puisque les coutures et les bords de pièces sont protégés de toute « agression » (aussi bien quand on les porte que pendant le lavage).

Verdict : je l’aime. Avec un vernis et un rouge à lèvre rouges pétant ou rose tendre, un gilet bleu marine, des chaussures bleues ou rose, un morceau du tissu à fleurs en guise de bandeau dans les cheveux, j’aime cette robe. Je vous ai déjà dit que je l’aimais ? Son ampleur est un bon compromis puissance froufroutesque/praticité au quotidien. Si une occasion de porter une jolie robe se présente (j’ai un ou deux – petit frère ? – mariages de prévus dans un an et demi, mais j’espère qu’il se passera quelque chose d’autre entre temps), je la referai en modifiant dès le départ le corsage dos (ce décolleté arrondi me plait tellement !) et en réalisant le jupon assorti.

Vous allez me dire : « c’est bien gentil tout ça mais tout ce que tu fais en ce moment, ce sont des robes ! » Ce à quoi je répondrai « ben oui« . Rien à faire, j’adore les robes. Ca s’enfile vite fait le matin, on est à l’aise toute la journée sans jamais être gênée par une quelconque ceinture, et en plus de ça on trouve toujours de jolis détails pour finir la tenue (gilet, chaussures, foulard, bijoux, accessoires dans les cheveux et même vernis à ongles et rouge à lèvres assortis), ce qui donne au final un look confortable mais propre et soigné. Du coup, je ne porte quasiment plus que ça (dans la mesure du possible). J’ai enfin l’impression d’avoir trouvé « mon style » . Ça fait pompeux dit comme ça, mais c’est bien de ça qu’il s’agit : une façon de m’habiller que j’assume sans même y penser, grâce à laquelle je me sens bien et qui, d’après Cherzétendre et moi au moins, me correspond vraiment.

Vous noterez au passage la qualité des photos… Elles sont évidemment de Nessie ! Merci à toi 🙂

Prochain post… Une autre robe  😉

Le bonnet Fiona

Faut-il vraiment que j’explique le pourquoi de Fiona ? Si oui, allez voir là-bas (nan mais sérieux, vous ne connaissez pas Fiona ?).

J’ai eu la chance d’aller passer un week-end au ski chez Queynos avec Cherzétendre (week-end durant lequel je n’ai skié qu’un jour, pour cause de je-suis-tellement-nouille-que-j-arrive-à-me-blesser-en-mettant-mes-chaussures-de-ski…). Or, pour skier, il faut un bonnet. Et ce qui est génial, c’est qu’il existe une sorte de consensus dans les stations : les bonnets les plus fous sont les bienvenus !

J’avais craqué sur le modèle Ogre My Ogre (disponible gratuitement sur ravelry) il y a déjà un bon moment, c’était l’occasion rêvée pour le tricoter. J’ai acheté un écheveau de Magnum de chez Cascade Yarns, en vert of course, et je me suis lancée. J’ai soigneusement suivi le modèle, mais j’ai malheureusement obtenu un bonnet un peu trop large et un peu trop court. Du coup, j’ai relevé des mailles sur le bas du bonnet et tricoté quelques centimètres en côtes 2/2 avec des aiguilles plus fines. J’ai ensuite fait 2 rangées de mailles serrées au crochet pour continuer de décorer le bonnet. Au final, il m’aura fallu deux soirées : une pour suivre les instructions et une pour faire les modifications 😉

Dis maman, tu as vu comme elles sont bien crochetées les oreilles ? Merci pour la leçon de crochet ^^ Quand je vois la photo de droite, je me dit que Cherzétendre a bien du mérite…

Je reviens les prochaines fois avec deux robes, cousues mais pas encore photographiées. Houlala, ça tease, ça tease ! 😉

Robe Ailein

NdA : Ailein est un prénom écossais ^^

Cette robe, qui s’annonçait comme une promenade de santé, a finalement été un calvaire. Le découd-vite a beaucoup (trop) servi (à mon goût) et il m’a fallu deux semaines pour en venir à bout.

Au départ il y avait un superbe coton vert à carreaux écossais (tissage fin, doux, facile à travailler) dégotté chez Sacrés Coupons, une doublure brune trouvée chez les Coupons du Marché St Pierre et le patron V8701 de chez Vogue (j’ai craqué sur l’ensemble robe + veste, que je compte réaliser dans un tissu type costume pour avoir une tenue « corporate »). La robe compte peu de pièces, des manches raglan, une doublure, quelques pinces et une fermeture éclair, a priori rien d’insurmontable. Allez hop, je me permets même d’y ajouter des poches !

Malheureusement, il y avait une erreur dans les explications sur le montage des manches (une couture qui empêchait totalement de « retourner » les manches pour avoir la doublure à l’intérieur du tissu extérieur) qui a généré pas mal de prises de tête (même l’homme a cherché comment retourner ces bouts de tissus et s’est avoué vaincu). D’où une première session découd-vite.

L’assemblage des manches raglan doublées a également été problématique, l’alignement des coutures n’est d’ailleurs toujours pas parfait. Re-grrr et re-découd-vite.

Après cela, j’ai cru avoir fini. Tout avait l’air de coller, la fermeture éclair était montée, les surpiqures piquées. Mais, à l’enfilage pour le marquage de l’ourlet, horreur, il y avait 5 cm de rab’ en haut du dos ! Donc re-re-grr, re-re-découd-vite, coupage de tissu, re-montage de fermeture éclair invisible (facile grâce au pied spécial, merci môman), re-surpiqure.

Et comme je suis cruche et que j’avais mal pris en compte l’élasticité de la doublure, l’ourlet a été raté sur une bonne trentaine de centimètres. D’où re-re-re-grr, re-re-re-découd-vite, re-coupe de doublure, re-ourlet.

Au final, mis à part les désalignements résiduels au niveau du montage des manches, je suis contente : cette robe est confortable et bien ajustée, le décolleté dos est particulièrement délicat et, maintenant que je sais quelles sont les modifications à faire, en coudre une deuxième ne devrait pas poser autant de souci ^^

Au fait, vous avez remarqué ? 50’s style again ^^

Taupe de survie

Vous vous souvenez du temps qu’il a commencé à faire il y a 3 semaines ? Des journées entières de températures négatives… J’aime bien le froid, mais quand je suis au chaud ! Il me manquait l’arme ultime contre le froid, l’accessoire de survie par excellence : le gros snood en laine épaisse, qui ne laisse pas passer le moindre courant d’air.

J’ai choisi le modèle Bandana Cowl, particulièrement astucieux : le bas du snood forme une pointe qui protège bien en recouvrant l’ouverture du manteau. Niveau laine, j’ai opté pour de la sport laine de chez phildar tricotée en double. En fait, ce choix a été totalement conditionné par mon sac à main : je voulais pile la même couleur taupe ^^ J’ai tricoté sans dévier des indications mais en utilisant des aiguilles bien plus grosses, ce qui m’a donné un bon snood bien grand, moelleux et chaud.

Tricoté en un week-end, ça a été ZE accessoire de survie de ces dernières semaines. Il me reste quasiment 2 pelotes de sport laine, du coup je vais me tricoter une parie de mitaines. Vous avez des patrons à me recommander ?

Mon nouveau doudou

Non non, il ne s’agit pas de ce mignon petit chien ! Le nouveau doudou que je voulais vous montrer aujourd’hui est le pull rose.

Ce modèle est issu du catalogue Phildar automne n°43 (c’est le pull n°26). J’avais craqué l’hiver dernier et acheté la laine nécessaire : de la phil light (mélange acrylique, polyamide et laine). C’est une laine très fine et vaporeuse, « poilue ». Au lieu du camel utilisé dans le magazine, j’avais choisi le rose poudré que je trouvais très fin.

En jeune tricoteuse consciencieuse, j’ai fait mon échantillon. Et grand bien m’en a pris : il était 2 fois trop petit ! Je tricotais beaucoup trop serré… J’ai alors mis le tricot de côté… Les prévisions d’un nouveau rafraichissement du temps m’ont fait ressortir tout ça il y a deux semaines. Nouvel échantillon et… Bingo ! J’ai appris a tricoter plus souplement durant l’année qui vient de s’écouler ^^

Malgré cela, j’ai tout de même pris des aiguilles 10 au lieu des 9. Ce modèle a une construction assez sympathique. La forme de trapèze est obtenue sans faire la moindre diminution, en changeant le nombre de fil tricotés : on passe de 5 fils (en bas) à 2 fils (en haut) au cours du tricot. En plus de la forme trapézoïdale, ça donne des effets de matière très sympathiques. Pour ma part, comme je trouvais le tricot à 2 fils un peu trop aéré, j’ai gardé trois fils en utilisant des aiguilles 8 sur la dernière section.

Comme je voulais obtenir le même effet loose que sur la mannequine toute fine, j’ai direct tricoté une taille 42 ! Au niveau technique, vous remarquerez la présence d’une rangée de mailles serrées faites au crochet le long de l’encolure (c’est ma moman qui m’a appris le crochet à Noël !). Le bas du tricot roulotte beaucoup mais, vu comme il est long, ce n’est finalement pas un souci ^^

Le résultat m’enchante vraiment : le pull est seyant, ne reste pas coincé sur les hanches, et est très TRES très chaud. Douillet à souhait ! J’attends les températures négatives de demain avec impatience 😉  Ha, j’allais oublier : zavé vus, j’ai une nouvelle coupe !

La rescapée

La couture que je vous présente aujourd’hui a failli finir re-découpée et recyclée, voire au fond de la poubelle… Hé oui, cette robe est une rescapée !

Ca avait pourtant bien commencé : je rêvais depuis longtemps de la robe Ceylon de Colette Patterns et j’avais envie de travailler de nouveau avec du satin de coton (je suis tombée amoureuse de cette matière en cousant ma jupe de mariée, j’en ai acheté un beau coupon prune au marché St Pierre).

C’est à la lecture du tableau des tailles que tout a commencé à partir en cacahouète. Niveau poitrine, le tableau me disait « fait une taille 6 et ce sera nickel ». Niveau taille, le tableau affirmait  « il te faut une taille 8 ». Et niveau hanches il disait carrément « fais du 10, voire du 12 ». Argl ! Je fais quoi ? Comme la robe Suzette (patron crepe de Colette) coupée en taille 6 était parfaite pour moi, j’ai décidé de rester sur une taille 6….

Le montage s’est très bien passé, et j’y ai mis un soin extraordinaire : tout est coupé proprement, toutes les marges de couture sont surfilées et pressées, les surpiqures sont sublimes (oui, j’ai fait des surpiqures noires pour souligner les découpes, ça vous surprend ?). Avant de coudre les manches et les boutonnières, je fais un petit essayage. Et là, c’est le drame.

La ligne de taille fait la bonne longueur, mais elle est beaucoup trop basse pour moi, elle est carrément sur mes hanches ! Du coup il est absolument impossible de fermer la robe ! J’ai laisser ça poser dans un coin une semaine… Pendant cette semaine-là, j’ai pris mon courage à deux mains. Le samedi venu, je me suis jetée à l’eau : j’ai coupé ma robe le long de la ligne de taille ! J’ai ensuite recousu les morceaux ensemble en prenant du tissu dans les marges de couture.

Grâce à ça, la ligne de taille est remontée au « bon » niveau ! Après ça, il n’y a plus eu « que » 15 boutonnières à former et 15 boutons à coudre. Et…. Tadaaaaa ! Au final je suis bien contente de m’être acharnée, je trouve cette robe adorable ! Ce petit côté rétro me botte vraiment toujours autant ^^