Belle

Au cas où vous ne l’auriez pas vu, le tout dernier patron Deer&Doe est sorti hier ! Il s’agit de Centaurée, une petite robe d’été à bretelles. Signe distinctif : un superbe corsage avec découpes en étoile. Vous pouvez admirer les versions des testeuses juste ici et il n’échappera pas à votre sagacité que je n’y figure pas : double double tendinite oblige, j’ai dû m’abstenir… En revanche, j’ai eu l’occasion d’essayer la version beige passepoilée de la séance photo, sensée être une taille trop petite pour moi : je rentrais dedans et la fermais, tout tombait au bon endroit mais c’était trop serré. Une taille trop petit quoi, comme prévu ^^. Donc si comme moi vous avez l’habitude de coudre du Deer&Doe en 40-42 les yeux fermés, vous pouvez foncer sur cette robe ! J’essaierai d’en coudre une version dans les prochains temps (cet été, quand il fera beau et chaud, il me la faudra^^), on en reparlera plus en détails à ce moment-là.

tourne1 tourne2

Mais aujourd’hui, je veux vous parler d’une autre couture : une jupe. Une jupe, que dis-je, LA jupe ! Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis absolument pas objective quand il est question de ce trésor qui a pris place dans mon armoire il y a plusieurs semaines déjà (voui, je sais, ça fait longtemps, mais la motivation photographique n’était pas au rendez-vous, je me rattrape en vous inondant de photos aujourd’hui ^^). Ca a commencé quand le patron de la Gabriola Skirt est sorti chez Sewaholic Patterns. Une jupe longue, ajustée sur les hanches mais bien évasée et dansante en bas, ça ne pouvait que me plaire ! J’ai immédiatement commandé le patron et commencé à rêver. Cette jupe me faisait tellement envie que j’ai fini par m’auto-convaincre que c’était le projet idéal pour épargner ma santé : plein de coutures toutes droites dans du coton stable et coopératif, c’est parfait pour les mains et poignets fatigués !

face2

Comme j’étais très limitée dans ce que j’avais le droit de faire (rapport à la double double tendinite, les seules activités autorisées à volonté sont la télé -youpi….- et la lecture SI je ne porte pas le livre à bout de bras), j’ai décidé de me faire plaisir : j’ai acheté du chambray diabolo violette bio par Deer&Doe chez les Trouvailles d’Amandine, dont la couleur me faisait rêver depuis longtemps. A la réception du colis, je n’ai pas été déçue : ce tissu est une tuerie de douceur, il est très agréable à travailler et la couleur est juste parfaite pour moi. Son seul défaut : il est assez difficile à repasser à sec. Mais il suffit d’avoir un vaporisateur à eau sous la main (ou une centrale vapeur pour les veinardes) et ça glisse tout seul, c’est donc un non-problème ^^.

detail1
detail2

Les instructions étaient claires, le montage étant de toutes façons relativement évident. Et pourtant, niveau couture, j’ai un poil galéré…. Pour commencer, j’ai voulu tout surpiquer avec un fil blanc contrastant. Du coup, le moindre décalage dans les coutures est visibles. Or la manipulation des épingles était douloureuse donc j’ai limité au maximum leur emploi. Résultat des courses : il y a quelques décalages, on le voit bien sur la photo en gros plan ci-dessus. Mais bon, je n’étais pas capable de recommencer (mal aux poignets) et je peux vivre avec ça alors j’ai laissé tomber… On fera mieux la prochaine fois !

dos1

Ensuite j’ai eu un souci de taille : c’était BEAUCOUP trop grand, alors que j’avais suivi le tableau des tailles. Or les réalisations que j’ai pu voir sur le net avant de commencer la mienne ne me parlaient que moyennement… Après avoir mené une petite étude comparative, le souci est apparu : les couturières sur qui la jupe tombe moins bien sont celles qui la portent avec la taille plutôt basse, celles à qui elle va mieux la porte généralement avec la taille bien haute. J’ai alors refait la couture milieu dos à 3 cm de la précédente. Au final, j’ai donc réduit l’ampleur de 6 cm ! J’ai déjà vu des retours similaires sur la toile, il y a donc peut-être bien un petit souci avec le patron pour ce qui est des tailles. Tant que c’est aussi simple à corriger que ça, ce n’est pas gravissime. Mais si vous voulez coudre une Gabriola, ça peut valoir le coup de faire une toile de l’empiècement de hanche pour valider la taille qu’il vous faut.

face1 profil1

On remercie très fort Cherzétendre, qui a passé une heure couché au milieu du salon (avec le chat qui rampait à côté en essayant de comprendre ce que le maître fichait par terre) pour épingler ce sublime ourlet parfaitement horizontal (Cherzétendre est un tantinet maniaque par moments) : il effleure le sol avec des chaussures plates, ce qui me permet aussi de porter cette jupe avec des talons sans avoir l’air d’aller aux fraises. Sur les photos on a parfois l’impression que l’ourlet n’est pas droit, mais en fait c’est le sol qui est en pente à cet endroit (et re-merci à Cherzétendre, pour les photos cette fois-ci) 🙂

dos2

Niveau ajustement, je suis plutôt contente. Par contre j’ai utilisé un tissu un poil plus épais que préconisé et j’ai surpiqué toute mes coutures, ce qui fait qu’elles sont un poil rigides et « tiennent » (de face, ça fait une petite pointe sur chaque hanche). En prime, les découpes ont tendance à souligner le petit bidou que j’ai sous la taille (quand je prends du poids c’est direct sur le bas-ventre, façon femme enceinte, c’est assez bizarre et occasionne parfois des regards bizarres). Du coup, je ne porterais pas cette jupe avec le haut rentré dans la ceinture, mais avec un tee-shirt qui passe par-dessus, même plus court que celui des photos, c’est nickel.  J’aime par contre beaucoup le tombé de cette jupe sur ma chute de reins (Cherzétendre valide aussi) ^^. Et puis son mouvement quand je bouge. Et puis elle a cette élégance surannée propre aux jupes longues : devoir relever sa jupe pour passer une marche est certes peu pratique quand on a les bras chargés mais néanmoins si joli… Alors je profite de ma vie de jeune parisienne sans enfant qui se déplace en métro pour me faire plaisir : je porte énormément ma jupe Belle !

marche1 marche2

Oui, Belle. Parce que Gabriola ça ne me parle pas (je vois une jupe de flamenco, pleine de couleurs vives et de froufrous, pas franchement mon truc). Un matin, alors que je marchais vers le métro avec ma jupe, mes binocles sur le nez et un livre à la main, j’ai surpris mon reflet dans une vitrine du coin de l’œil et j’ai instantanément pensé à Belle de la Belle et la Bête version Disney, la princesse geeko-littéraire par excellence. Petite j’étais à fond sur Cendrillon, Belle était la numéro deux… Mais j’ai grandi et plus j’y pense plus le qualificatif de « princesse geeko-littéraire » me botte ^^. Du coup, je me suis laissée aller sur ma lancée et j’ai utilisé les chutes de chambray pour me faire un groooooos noeud assorti. Résultat des courses : avec cette tenue je me sens moi. A l’aise, pas d’impression d’être ou de paraître déguisée, pas de sensation de noyade dans la masse ou d’uniformisation mais pas non plus de démarcation violente à tout prix.

noeud1

Cette jupe aura été un bon reboosteur de moral (les joies de la fin de thèse : un stress permanent qui épuise nerveusement et fait gonfler mais trop de boulot pour avoir le temps d’aller au sport). J’hésite maintenant pour le prochain projet, à choisir parmi quatre prioritaires : les deux premiers sont des robes candidates pour les mariages de l’été (un couple d’ami et un des mes petits frères, j’ai de la soie en stock), les deux autres pièces seraient destinées à ma soutenance de thèse… Reste à voir quelle priorité va l’emporter ! *JINGLE DE JEU TELE* A vous de jouer en répondant à cette question :

Quelle sera la prochaine couture présentée ici ?
Réponse a : robe Centaurée
Réponse b : robe Midsummer Night Dream dress
Réponse c : jupe crayon du livre de Gertie (ou bidouillée à partir de l’Anémone)
Réponse d : chemisier dérivé de la robe Bleuet

 

Le retour de la jupe-culotte

Me revoilà, comme promis, en direct de la maison parentale ! Tout d’abord, JOYEUX NOEL à vous qui passez par là !!! J’espère que vous avez pu profiter de quelques jours (ou au moins heures) de détente, et que les plans que vous avez pour le réveillon à venir vous enthousiasment.

DSCF0244 DSCF0240

Aujourd’hui, nous allons parler revanche. J’étais restée sur un goût amer avec mes Tania Culottes : le tout avait l’air prometteur mais nécessitait des aménagements pour être réellement satisfaisant. Quand je suis tombée sur le velours ras gris à pois argentés de chez France Duval-Stalla, je n’ai pas pu m’empêcher d’en prendre pour moi (en plus d’en acheter pour un cadeau de grossesse). Ce tissu étant à la fois lourd et relativement fluide, il était un candidat parfait pour retenter l’ascension du mont Tania.

DSCF0251 DSCF0248

J’ai modifié le patron comme je l’avais prévu la dernière fois : allongement de la fourche des pièces arrières (pour caser mon postérieur épanoui), un chouïa d’élargissement (quasiment rien, mais je trouve la précédente un poil trop serrée à la ceinture) et ajout de poches (une jupe d’hiver doit FORCEMENT avoir des poches, parce que je suis forcément enrhumée en cette saison et donc fortement dépendante de ma capacité à transporter des paquets de mouchoirs). Je ne vous cache pas que j’en ai eu des sueurs froides : couper un coupon ultra précieux selon un patron qui n’a pas fait ses preuves et en le modifiant ? Kamikaze !!!!

DSCF0258 DSCF0257

Mais au final, tout a heureusement très bien tourné ! Je me sens parfaitement à l’aise dans cette jupe culotte et je craque pour son côté ballerine des neiges. Du coup je la porte principalement avec un cache-coeur (pour un repas de Noël je suis allée jusqu’au chignon sur le sommet du crâne et les guêtres en laine aux chevilles – et non pas l’inverse, ce serait bof voire beurk). Et, comme Mamie a eu une super idée, je la copie honteusement : j’ai bricolé un petit gif pour vous montrer à quel point les Tania Culottes sont sublimes en plein remuage de hanches. TadaaaAAAAAAAAaaaaa, admirez la bête !

gif2

Malheureusement, cette jupette a créé un schisme familial. Je l’aime, ma mère trouve que ça ne me met pas en valeur. Et, du coup, je ne peux pas m’empêcher de douter. Alors, je fais quoi de cette Tania ? Réponses possibles :
– je continue à la porter
– je la brûle
– je la garde pour les grandes occasions
– Obi Wan Kenobi
– je la planque au fond du placard
– la réponse D
– je ne la porte plus qu’à la maison
– autre proposition ^^

DSCF0253

Burgundy Tania Culottes

Aujourd’hui je rattrape enfin mon retard : je vous montre ma dernière cousette d’été ! J’avais craqué sur le patron Tania Culottes de Megan Nielsen et sur ses promesses : une jupe culotte qui a vraiment l’air d’une jupe, à la fois confortable et pratique. Parce que la mini-jupe volante, c’est joli mais bien trop dangereux pour que j’ose sortir avec de chez moi…

Pour garder le côté léger, fluide et volant facilement, j’ai coupé dans une viscose bordeaux (le coupon de 3m y est passé, oui oui, il y a de quoi froufrouter sur cette jupe culotte). Si l’idée était bonne, je me suis ratée dans la réalisation… Je n’avais visiblement pas assez bien épinglé le patron sur le coupon, du coup ça a beaucoup bougé pendant la coupe et mes pièces n’avaient pas exactement la bonne forme. Résultat des courses : le bas de ma jupe culotte est tout sauf droit, c’est particulièrement choquant sur les photos de côté et de dos. On dirait que la ligne d’ourlet fait son adolescente : « Nan mais moi j’m’en fous j’fais c’que j’veux ! Nan mais franchement t’es trop conformiste quoi, trop vieille, tu peux pas comprendre« . Oui, la ligne d’ourlet parle…

  IMG_3194_2 IMG_3201_2

Niveau couture rien à dire, la réalisation est plutôt rapide. Finalement, le seul truc qui prend vraiment du temps, c’est de faire les deux ourlets, qui sont trèèèèès longs (surtout que je me suis appliquée pour faire deux bébés ourlets de 5mm). Le patron taille bien, j’ai juste fait une toute petite modification : j’ai repris la couture de l’arrière de la fourche, qui n’allait pas très bien avec ma forme de fessier, mais rien de majeur (je n’ai même pas eu besoin de démonter quoi que ce soit pour déplacer la piqure).

IMG_3187_2 IMG_3197_2

Pour moi, c’est un bilan en demi-teinte : j’aime le patron mais ma réalisation a trop de défauts à mes yeux… Je recommencerai probablement, mais avec un tissu plus docile, en modifiant la fourche directement sur le patron et en ajoutant des poches ! C’est dingue, j’ai un mal fou à passer une journée sans poches… En attendant, je porte mes Tania Culottes à la maison ou pour aller danser : en mouvement on ne voit pas la ligne d’ourlet qui vit sa vie et le côté culotte de la jupe protège un chouïa ma pudeur pendant un lindy endiablé. M’enfin, elle vole bien (cf photo ci-dessus) donc les collants opaques ne sont tout de même pas de trop.

IMG_3190_2 IMG_3192_2

Au fait, j’ai suivi une bonne dizaine d’heures de cours de charleston ce week-end (charleston, squats, jazz roots… Bref, que des trucs ou tu sautilles en permanence) et ce fut un retour au sport un peu rude.. En clair, je me retrouve avec les jambes pleines de courbatures, c’est la cata, je me déplace avec une silhouette de cow boy et à la vitesse d’un escargot perclus de rhumatismes ! Donc si vous avez des remèdes de grand-mère pour s’en débarrasser, je suis preneuse !

Juste un petit peu de teasing avant de vous quitter : je reviens très vite vous présenter une jolie poupée puis mes deux Aubépines (comment ça, vous ne connaissez pas Aubépine ? C’est le dernier patron de Deer&Doe, dévoilé aujourd’hui par Eléonore) ^^

Jupe émeraude

J’ai beaucoup cousu ces derniers temps, sans arriver à rien photographier. Tout simplement parce que, dans cette période durant laquelle je DOIS beaucoup travailler, la couture est un loisir « justifié » car « productif » . Du coup c’est une activité qui me détend sans que j’aie mauvaise conscience de ne pas être en train d’avancer ma thèse, puisque je suis en train de produire de quoi m’habiller. Le bon côté, c’est que ça maintient le moral (et plus globalement le cerveau) à flot (et fait baisser les stocks de tissu). Le mauvais, c’est que cela n’arrive pas jusqu’au blog et au partage avec vous.

Du coup, tant pis pour les jolies photos que je n’ai pas l’énergie de faire  ! On laisse tomber ! Maintenant Cherzétendre me prendra en photo le matin avant que je parte au labo au fur et à mesure que je porterai mes cousettes, sinon on ne va pas s’en sortir (ce qui en prime vous donnera l’occasion de voir ma tête à 7h du mat’ et ma super coiffure-qui-est-présentable-et-que-si-je-la-fais-sur-cheveux-mouillés-le-matin-et-la-défais-vers-midi-alors-ils-sèchent-joliment, voir photos ci-dessous).

On commence doucement aujourd’hui avec une cousette über-facile : la maxi jupe verte émeraude ! Au cours de mes pérégrinations pinterest, je suis tombée sur pas mal de ces jupes qui m’ont fait craquer :

JV

Coup de bol, j’avais en stock un coupon de 3m de double voile de coton vert (les photos ne rendent pas du tout justice à sa couleur). Du coup j’y suis allée, sans me prendre la tête, armée d’un mètre et d’une calculatrice. J’ai tout simplement découpé deux quarts de cercle et ajouté deux poches italiennes dessinées à l’œil, ainsi qu’un ceinture tout fine (comme ça c’est un rectangle, pas besoin de me prendre la tête à faire une ceinture arrondie).

IMG_3109_2 IMG_3107_2

Comme on peut le voir, je n’avais plus de fermeture éclair invisible donc j’en ai posé une visible, entourée de surpiqures. Ceci dit, comme elle est très courte et que je porte la jupe au niveau de ma vraie taille ou presque, la fermeture dépasse à peine de sous le tee-shirt (nouvelle collection automne-hiver de chez Et*m, je l’adore ^^) donc on s’en fiche !

 IMG_3106_2 IMG_3104_2

En bas, j’ai simplement fait une surpiqure et un ourlet fin, plié une seule fois, de 5mm. On notera que, comme j’ai eu la flemme d’utiliser mon arrondisseur de jupe et ai simplement cousu l’ourlet en suivant l’arrondi que j’avais découpé, la jupe est un peu courte sur l’arrière (à défaut d’avoir la peau qui va avec, j’ai le popotin africain ^^). Mais bon, elle est tellement fluide que ce n’est pas choquant quand je la porte et bouge avec.

IMG_3102_2 IMG_3099_2

Au final, si ce n’est de loin pas le chef d’œuvre de l’année, c’est tout de même une chouette cousette que je porte beaucoup ! Je vais profiter du beau temps qui devrait rester sur Paris pendant encore 4 jours pour vous montrer mes autres coutures d’été.

Au fait, avez-vous vu l’annonce publiée il y a quelques jours sur la page facebook de Deer & Doe ? Un nouveau patron, Aubépine, va sortir mi-Septembre ! Maintenant je peux bien vous le dire, j’ai encore joué les testeuses, veinarde que je suis. Et comme j’ai particulièrement aimé ce patron, j’en ai déjà cousu deux versions. Posts à venir mi-Septembre donc, en espérant que d’ici là j’aurai assez de motivation pour prendre de jolies photos !

       

Jupe Carduus

Le moment que vous attendiez tou(te)s est enfin arrivé : je vous montre ce que j’ai fait en cachette ces dernières semaines et dont je ne pouvais pas vous parler plus tôt ! Oui oui, c’est ça, ce sont mes versions de test de la nouvelle collection de patrons Deer&Doe ! Ben voui, non contente d’avoir été testeuse sur la première collection, je récidive sur la deuxième (Nessie, si tu m’entends, sache que je suis d’ores et déjà volontaire pour la troisième !!!).

 

Aujourd’hui, on commence avec la jupe Chardon. Je préviens tout de suite : j’ai voulu profiter du week-end de Pâques en Alsace pour faire des photos dehors mais cette séance photo avec Cherzétendre a été épique !!!! Entre la température (il faisait plus froid qu’à Noël, si si) et Cherzétendre qui y voit flou (il ne récupèrera ses nouvelles lunettes que samedi, si si bis), on a souffert…

Revenons sur la jupe, parce qu’à la base on est quand même là pour causer de ça ! Il s’agit donc d’une jupe taille haute, que j’ai cousu dans sa version sans empiècement contrastant (les associations de tissu, ce n’est pas franchement mon fort) et avec un noeud derrière (nan mais un noeud quoi, comment y résister ^^).

 

Aucun souci de couture, c’est du rapide et satisfaisant ! J’ai utilisé un coupon de coton gratté (tooooouuuuuut doux et fluide) turquoise pastel, trouvé chez Sacré Coupons (comme d’hab’). Au final, cette jupe est ultra confortable, elle a des poches (indispensable !) et je pense que je la porterai autant cet été qu’en ce moment.

Allez, pour la fine bouche et rien que pour vous, voilà ce qui se passe quand on demande à Cherzétendre « tu peux prendre une photo du noeud s’il-te-plait ? » :

Et le fait que le noeud soit de traviole ? Amour, tu n’as pas vu le noeud de travers ? Bah non, enfin si, mais euh… Vous avez les mêmes à la maison ? 🙂

A venir très vite : la robe Réglisse !

Bazinga !

J’ai un tee-shirt « bazinga » dont je suis folle ! Mais qui était, il faut bien le dire, assez difficile à porter : très flashy, encolure serrée bof bof, fin et moulant… Pour le porter plus, j’ai commencé par y faire un joli décolleté bateau mais ça ne suffisait pas. Il manquait un bas avec lequel l’assortir, quelque chose de noir et très simple.

Quoi ? Une jupe cousue juste pour porter un haut ? Ben voui mais bon, je l’aime… Et puis, une petite jupe noire, ça sert toujours !

J’ai utilisé ce qu’il me restait de velours côtelé noir et le patron Ginger de Colette Patterns : une jupe trapèze taille haute avec ceinture en forme, simplissime. Mais je l’ai raccourcie de 12 cm ! Chuis trop une folle !

Et histoire de faire ça bien, j’ai fait trèèèèèèès attention aux finitions (surpiqures, tout ça tout ça, vous allez commencer à le savoir que j’aime les surpiqures) et j’ai tout bien doublé avec un liberty (pour la ceinture) et un truc synthétique qui glisse bien (je ne sais pas pourquoi je l’avais acheté celui-là, mais il me rend bien service ^^).

Au final, la tenue complète me botte bien, elle a un chouette petit côté comic (et pas comique, hein, attention, ne confondons pas). Au fait, vous connaissez « bazinga » ? Je suis curieuse de savoir combien d’entre vous regardent ça ^^

La mariée ne sera pas cul nu !

SPOILER ALERTE : TOUTE PERSONNE INVITEE AU MARIAGE DESIRANT UN MINIMUM DE SURPRISES EST CORDIALEMENT INVITEE A NE PLUS SUIVRE CE BLOG JUSQU’AU 20 AOUT !!!! NE VENEZ PAS DIRE QUE VOUS N’AVEZ PAS ETE PREVENUS !!!!

A un mois du mariage, il était temps que jupe et jupon soient cousus… Alors on entre tout de suite dans le vif du sujet, sans perdre plus de temps !

Je prends juste une minute pour vous présenter Nessie, au cas où vous ne la connaitriez pas déjà. Nessie coud, Nessie est la créatrice de Thread&Needle. Et en plus de ça, Nessie fait de sublimes photos ! Les photos que vous allez voir aujourd’hui ont été prises par elle, comme celles des 2 précédents posts (et du prochain ^^). En plus de ça, c’est encore et toujours Nessie qui m’a coiffée et maquillée pour cette séance photo du dimanche matin. Aller faire un tour sur son site et vous verrez comme elle est douée !

Je reviens donc à mes moutons, ou plutôt à mon jupon. Je le voulais sans cerceau, je préfère sentir le tissu frou-frouter sur mes mollets. La forme est ultra basique : deux demis-cercle de popeline blanche. En bas du jupon j’ai cousu deux bandes de broderie anglaise (achetée déjà froncée, j’avoue, je l’ai joué flemmarde). L’une de ces bandes est équipée d’oeillets brodés que j’ai utilisés pour fixer plein de petits noeuds de ruban sur le jupon.


Les rubans forment 5 arc-en-ciel de 14 couleurs, moins un (le compte d’oeillets ne tombait pas rond). Ce qui, de façon totalement fortuite, donne 69 petits noeuds au total. Et à peu près 3 heures de boulot pour couper les rubans, brûler les extrémités – afin qu’elles ne s’effilochent pas-, nouer les rubans et sécuriser les noeuds à l’aide d’un point de vernis à ongle transparent.

Par-dessus le jupon, bien sûr, il fallait une jupe. J’ai choisi le patron de la Ripple Skirt de chez Truly Victorian. Une jupe simple, avec trois grands plis plats sur l’arrière. J’y ai rajouté deux petits plis plats sur l’avant, histoire d’ajuster proprement la taille sans tout couper. Là ça ne se voit pas mais j’ai fait du bon boulot : uniquement des coutures anglaises et un ourlet au biais, pour que pas un fil ne dépasse ! La jupe est en satin de coton (une matière que j’ai découverte pour l’occasion et que j’adore : un joli tombé, un fini ni brillant ni totalement mat, doux, facile à travailler) et entièrement doublée (pour éviter qu’elle ne reste bloquée sur le jupon).

Au final, je suis très contente vu que j’ai obtenu ce que je voulais : une jupe avec laquelle je peux danser, courir, et même tournoyer ! Vous ne me croyez pas ? La preuve en image !

Encore merci Nessie pour les photos !

PS : je sais qu’on en voit pas bien la forme de la jupe sur ces photos… Mais c’est bien évidemment fait exprès ^^ Je ne pouvais quand même pas tout vous dévoiler avant le jour J…


{La robe} Enfin des nouvelles fraîches !

ATTENTION : vous qui êtes invités au mariage et ne devez rien savoir (je sais que vous vous reconnaîtrez…), passez votre chemin !

Je disais donc : enfin des nouvelles fraîches de ma robe de mariée !

Le corset

Pour commencer, le corset est choisi ! J’ai finalement décidé de le faire faire par Volute Corset, une boutique parisienne spécialisée dans le corset sur mesure. J’ai été reçue par Hélène, l’une des couturières, qui a passé pas moins de 2h avec moi. Nous avons discuté à partir des photos et des dessins que j’avais amenés, puis j’ai essayé des corsets.

Le premier était un modèle victorien long. Vraiment joli et confortable, j’ai beaucoup aimé. J’ai ensuite essayé un corset sur lequel j’avais flashé en le voyant exposé dans la boutique, un corset de type belle époque. Et là ça a été un vrai coup de coeur. C’est vraiment à moi cette taille fine ? Ca peut être beau des hanches épanouies comme les miennes ?

Avant de vous montrer les photos, quelques précisions tout de même :

  • les photos ont été prises avec mon portable, vu que j’avais bêtement oublié mon appareil photo, désolée…
  • ce corset-ci était trop petit pour moi, d’où d’évidents défauts quand je le porte (laçage trop largement ouvert dans le dos, replis de peau au-dessus du corset)

J’adore vraiment les découpes de ce corset, qui convient parfaitement à ma cambrure et à mes hanches. C’est impressionnant de sentir la tension avec laquelle la couturière serrait le corset, alors que je m’y sentais parfaitement bien, à l’aise.

Une fois le modèle choisi, nous avons parlé de tout le reste (tissu, déco, couleur des oeillets…), sachant que je voulais du blanc pur (oui, je sais, ça fait vieux jeu, mais j’adore) et surtout rien qui brille. Ce jour-là j’ai découvert un super tissu grâce à la couturière : le satin de coton. Un joli tombé, pas brillant mais pas non plus complètement mat, il est utilisé principalement pour de la literie « de luxe » (et pour ma robe de mariée du coup ^^). Voilà en gros à quoi on est arrivées :

Les bandes les plus pâles seront réalisées en satin de coton, les bandes plus foncées en broderie anglaise blanche. Le busc (attaches métalliques à l’avant) sera caché par une bande de broderie anglaise sur laquelle seront cousus de petits boutons recouverts de satin de coton. Les espèces de triangles sur les hanches correspondent à des triangles de guipure (sorte de dentelle) appliqués sur les hanches.

 

Le jupon

Je réaliserai moi-même un jupon en broderie anglaise, avec de petits noeuds de rubans de toutes les couleurs sur le bas (et pas de cerceau, je trouve ça franchement désagréable à porter).

 

La jupe

Pour ce qui est de la jupe, c’est une autre histoire, je n’arrive pas à me décider. Je ne veux pas d’effets de matière de folie (genre plissés, bouillonnés) mais je veux de l’ampleur dans le bas de la jupe (que ça fasse frrrrfrrrfrrr contre les mollets) sans pour autant avoir l’air d’une petite grosse à côté de mon grand maigre de fiancé. Et je veux pouvoir danser. Et ça devra être réalisé en satin de coton, pour aller avec le corset.
Je pense finalement la coudre moi-même, parce qu’une jupe ample est largement dans mes compétences de couture mais couterait très cher à faire faire par une couturière (faire un ourlet de 6m, c’est long…).

Là, du coup, j’ai besoin de votre avis.

Pour commencer j’ai fait un essai de jupe cercle toute bête, sans finition d’aucune sorte, juste pour voir le rendu. Je l’ai essayé avec un bustier baleiné (de chez Mim, la classe) pour avoir une idée du rendu final (mais on en est très loin , je m’en rend compte maintenant que j’ai essayé un vrai corset^^). Merci de ne pas commenter ma tronche… Il était tard…

J’aime assez, mais ça me parait presque trop simple…

Du coup j’ai cherché d’autres patrons, et j’ai fini par tomber sur ces-deux là, qui sont de Truly Victorian (clic sur les images pour aller sur la page correspondante) :

       

Notons que, en terme d’époque, la jupe et la traîne ci-dessus ne sont pas trop éloignées du corset choisi (période belle époque). La jupe (à gauche) me semble bien répondre au cahier des charges (ampleur en bas, mais fine de face). La traîne détachable (à droite) est, comme son nom l’indique, amovible : ça pourrait être un bon moyen d’avoir une jupe plus « impressionnante » pour la cérémonie, puis je pourrai l’enlever le soir pour danser. Mais la traîne détachable fait débat : la témouine aime, la mère n’aime pas. Et moi je n’arrive pas à me décider… AAAaaaaAAAAAaaaAA !

Les options sont donc :

  1. Seulement la jupe cercle
  2. Seulement la jupe de Truly Victorian
  3. La jupe cercle + la traîne amovible
  4. La jupe Truly Victorian + la traîne amovible
  5. Une autre proposition ?

Qu’est-ce que vous préférez ? Pitié, aidez-moi ! Donnez votre avis !

Bonne nouvelle pour les impatientes de la saga de la robe de mariée : je vais essayer la toile du corset mercredi, donc très vite de nouvelles photos !

La jupe collector

Envie d’une jupe d’hiver, longue, sobre sans être tristouille + envie d’utiliser mes chutes de tissu préférées =

La base de la jupe est en velours milleraies noir (from stop tissu), il s’agit d’une bête jupe trapèze faite à l’oeil et à la règle. J’ai ensuite installé la jupe sur dame Berthe, mannequin de son état, et épinglé mes ronds (qui, allez savoir pourquoi, sont pile de la taille de mes bols de petit déjeuner ^o^) pour trouver la bonne disposition. Puis il y a eu une bonne séance de surfilage sauvage. C’est dingue la quantité de fil noir qu’il y a sur cette jupe !

J’adore le rendu de cette jupe et, avantage non négligeable, elle va avec tous mes hauts, quelque soit leur couleur ^^

Le pantalon qui voulait devenir une jupe

Nessie m’avait donné envie de me re-lancer dans la confection d’un pantalon. J’ai téléchargé et imprimé le patron du bella de burdastyle, scotché toutes les feuilles, découpé les pièces… Ce fut long, ce fut laborieux, mais je vainquis… vainquais… vainq… gagnais. Mon beau coupon de jean from Stop Tissu (2 euros le mètre ^^) était là lui aussi. Et là, prise d’une crise aussi aigüe que subite, je décide de décatir mon tissu. Bonne résolution quand tu nous tiens…
Une journée et une machine à laver plus tard, je récupère mon coupon… Sauf que ce n’est plus du tout le même ! Il n’a pas particulièrement rétréci, mais il a feutré (si tant est que du jean puisse feutrer…). Du coup je ne sens plus trop le pantalon… Par contre, ça me donne carrément des envies de jupe d’hiver !

J’ai donc ressorti le patron de la jupe à poche du Retrospective is Stylish et, en moins de deux, j’ai cousu cette petite jupe assez lourde et épaisse pour se sentir à l’aise quand les températures baissent.

Petit détail qui tue : le biais mitsi gris, qui s’accorde parfaitement avec ce tissu.

Moi qui n’aime pas franchement le jaune, là ça me tenterait presque. Pourquoi pas un petit haut moutarde ? A réfléchir…