Attention mesdames et messieurs : ce post est très long ! Et avec plein de photos ! Parce que vu le temps qu’il m’a fallu pour concevoir ce truc puis pour le réaliser, j’ai envie d’en causer longuement ^o^ Voilà, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous aura pas prévenus…
Je me suis enfin ré-attelée à ma machine à coudre ! Pour faire un truc pour le tricot, ok, mais c’est de la couture quand même ;o) Je vous présente donc (roulement de tambour…) : le STIDA ! (Tadaaaaaaaa !)
Le STIDA est un Sac à Tricot Itinérant Debout ou Assis. Ca fait rêver, hein ? Bon, allez, je m’explique. Pour ne pas perdre bêtement mon temps dans le métro, je tricote. Mais sans sac spécialement étudié, ça peut vite devenir compliqué. Je suis donc partie de mes quelques mois d’expérience dans le tricométro pour élaborer ZE sac.
L’extérieur est réalisé en coton enduit (marché St Pierre), pour protéger les en-cours de la pluie (en de tout ce qu’un sac peut subir dans les transports publics parisiens…). De grosses fleurs mais dans les tons gris, histoire que ce soit facilement portable, avec un biais à pois (fil2000) pour égayer un peu. Pour le porter facilement sans se râper les épaules ou le creux du coude, deux sangles noires en sergé (fil2000). Niveau fermeture, ni fermeture éclair ni scratch, car ça risque trop d’abimer le tricot ! J’ai donc opté pour une looOOoooongue bande de tissu (stop tissu) qui comporte une coulisse, un cordonnet en coton et un bloque-cordon (ça s’appelle comme ça ?). L’autre intérêt de cette fermeture est qu’on peut fermer le sac en laissant juste un tout petit passage pour la laine.
L’intérieur du sac a été fait en coton blanc (stop tissu), parce que l’éclairage des transports en commun est souvent pas top donc comme ça on voit très facilement ce qu’il y a dedans. Le fond est juste assez grand pour pouvoir y mettre un format A4 à plat et est renforcé à la vlieseline. Un morceau d’élastique large est cousu sur la doublure : il permet d’y glisser les aiguilles en vitesse quand on doit arrêter de tricoter ! Comme ça on ne risque pas de se retrouver avec des mailles qui sortent des aiguilles dans le sac (sans avoir à penser aux bouchons d’aiguilles). Dans les coutures de la doublure sont également fixés, grâce à du gros grain (fil2000), des mousquetons. Plein de mousquetons. Huit en fait. Pourquoi ?
PARCE QUE :
RaaaaAAAAAAaah, ça a été looooooong à faire mine de rien tout ces petits machins ! Le souci quand on tricote dans le métro, c’est qu’il faut être sûr de ne rien perdre, que rien ne s’échappe du sac. La solution : tout mettre dans des petites pochettes fixées au sac ! Na !
Alors, les petites pochettes (clic clic sur les photos pour les voir en grand) :
De gauche à droite, puis de haut en bas, il y a :
– les pochons à pelotes, avec du tissu tout doux à l’intérieur pour que les pelotes se dévident facilement
– les poches pour laine de réserve et pièces déjà tricotées
– la trousse à aiguilles à torsade, mini dpn et repose-mailles
– la trousse à crochets
– la petite pochette à anneaux marqueurs et aiguille à laine
– le berlingot à bouchons d’aiguille knit pro
– la trousse à aiguilles interchangeables knit pro qui s’enroule (ma plus grande fierté !)
– le berlingot des indispensables (le mètre ruban et les ciseaux)
– la trousse à grandes dpn
– la trousse à câbles et aiguilles circulaires non-interchangeables
– le gros berlingot à bazar de sac à main (pour éviter de prendre un autre sac en plus)
– le petit + pratique : la pochette à carte de transport, reliée au sac par un élastique pour passer facilement les portiques de métro
Voilà voilà voilà. Les tissus des pochettes viennent d’un peu partout : stop tissu, mon vieux stock, sacré coupons et motif personnel. Une longue réflexion/maturation de la chose, un week-end de couture et ça donne mon stida, mon bébé, que je ne quitte déjà plus ! Déjà testé dans le métro et adopté ! Malheureusement pas de photo en action ^o^