PPP [Pavot de Portage, le Pavé]

Aujourd’hui je veux vous montrer enfin ce que je considère comme mon chef d’oeuvre de l’hiver : mon manteau pavot de portage ! Du coup il y a beaucoup de photos, vous m’excuserez n’est-ce pas ? Certaines ont été prises début mars en Alsace, d’autre aujourd’hui à Lyon, d’où un choix d’accessoires un poil différent : cagoule en laine vs bonnet en coton et foulard vs écharpe ^^

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Je ne veux pas faire un article de prosélitisme sur le portage ou le maternage, mais comme je me sens d’humeur bavarde (qui a dit « comme d’habitude » ?) je vais tout de même vous dire pourquoi j’ai énormément porté (et porte encore beaucoup) le loupiot : le portage est confortable (avec un bon système de portage physiologique bien sûr, mon porte-bébé me permet de porter les 9kg du loupiot sans souci plusieurs heures), c’est un câlin qui dure tout une balade, c’est pouvoir refiler systématiquement le sac à dos de bazar au papa, c’est pouvoir passer partout sans prise de tête, c’est ne pas prendre une place monstre quand on va quelque part, c’est voyager léger. Et porter en hiver avec un manteau de portage, c’est-à-dire un manteau commun pour le porteur et le porté plutôt que chacun le sien, c’est ne pas être engoncé et sentir que son petiot a bien chaud (l’effet bouillotte du petit bout qui dort la tête dans mon cou, son crâne à hauteur de bisou, sa bonne odeur de bébé juste sous mon nez, je ne m’en lasserai jamais !). Voilà pourquoi il me fallait absolument un manteau de portage.

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J’avais un cahier des charges assez fourni : portage devant et dos possible, manteau chaud évidemment, qui doit être joli sans bébé dedans (pour pouvoir continuer ma journée après avoir déposé le loupiot quelque part par exemple) et qui ne soit pas trop cher. Après un rapide tour de ce qui peut s’acheter sur internet, j’ai vite déchanté. Je n’ai trouvé que des manteaux chers et bien trop « sport » à mon goût. D’où réquisition du papa (« chéri, tu peux gérer le loupiot ce week-end ? Tu me l’amènes s’il a faim mais il faut vraiment que je couse parce que lundi les températures vont méchamment chuter tu sais… » avec moult battements de cils) et immersion totale dans mon projet couture pour 2 jours (raaaaah, ça fait du biiiiiieeeeeeeen !).

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Puisque j’avais déjà cousu deux versions hiver de la veste Pavot de Deer&Doe (ici et ) et pour ne pas me lancer dans quelque chose de trop compliqué pour mes petits neurones atrophiés de jeune maman en manque de sommeil, j’ai choisi de partir à nouveau du même patron. Je l’ai recopié dans ma taille habituelle puis il a subi pas mal de modifications.

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Tout d’abord pour prendre en compte le fait que j’ai un buste plus court que les standards D&D, j’ai remonté la taille de 2 centimètres. J’ai ensuite allongé et élargi le bas de la veste pour en faire un manteau d’hiver à mon goût. J’ai ensuite modifié quasiment toutes les pièces pour remplacer le boutonnage avant par une fermeture éclair et en placer une seconde identique au milieu du dos (ce qui a impliqué moult additions et soustractions de marge de couture, demi largeur de patte de boutonnage, demi largeur de zip monté… J’ai vérifié 10 fois mon raisonnement avant de me lancer dans la découpe du tissu !). Du coup j’ai supprimé le col. Pour éviter que mes poches ne se vident dès que le loupiot remue les jambes mais aussi pour garder une certaine cohérence au niveau style, j’ai remplacé les poches prises dans les coutures par des poches zippées positionnées sur l’avant du bas du manteau. Une fois tout cela fait, j’ai redessiné toutes les parementures et créé une doublure. Vous remarquerez d’ailleurs sur la photo ci-dessous que je me suis plantée en calculant la longueur de ma doublure de ceinture, d’où les deux petits ajouts de tissu bleu (parce que mon coupon de doublure était bien rangé alors que j’avais le coton sous la main, voui voui voui j’ai fait ma flemmasse, même pas honte !)…

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En ce qui concerne l’insert, à zipper sur la fermeture éclair avant ou arrière au choix, rien de bien compliqué : il s’agit tout simplement d’un rectangle. Les deux parties de la fermeture éclair sont montées sur les côtés (attention à mettre la partie avec le curseur du bon côté ^^). Deux cordons passant dans des coulisses réalisées en biais permettent de resserrer l’insert en bas et au niveau du cou du porté (pour limiter les courants d’air).

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Sur ce projet 4 tissus différents se côtoient. Le tissu extérieur est un lainage top qualité à petits chevrons bleu gris made in Italy, que j’ai acheté à Rome et qui attendait un projet digne de lui. Comme il était trop fin pour assurer à lui seul une isolation thermique suffisante, je l’ai triplé avec une polaire fine de chez Mondial Tissu. La popeline bleue vient du même endroit. La doublure a été achetée chez Stop Tissu à Paris (j’en avais pris un bon métrage à l’époque, parce qu’elle était très souple et à 1€ le mètre, donc vous la verrez encore souvent ^^), c’est une merdouille synthétique. Pour que le loupiot soit à l’aise et que sa peau délicate ne risque rien, l’intérieur de l’insert et les parementures du manteau ont été coupés dans la popeline plutôt que dans le lainage ou la doublure.

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Je me suis retrouvée avec boooooOOOOOoooocoup de pièces coupées et j’ai un peu paniqué… Mais mis à part mon erreur sur la dimension de la doublure de ceinture, tout s’est bien passé et je me suis retrouvée comme prévu avec deux demi-manteaux et un insert. J’ai évidemment abusé de la surpiqûre. On ne se refait pas ^^

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Je n’ai pas pris de photo sans le loupiot donc il faudra me croire sur parole : sans insert ce manteau me va parfaitement bien ^^. Avec lui ça donne une silhouette plus originale… Non non non, je n’ai pas les hanches pointues, ce sont les pieds de mon fils ! Mais bon, ça aurait été la même chose avec n’importe quel manteau de portage donc pas de quoi se prendre la tête avec ça.

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Vous aurez noté sur certaines photos la présence d’un petit montage bizarre en haut du dos : un bout d’élastique à boutonnières fixé sur deux boutons, cousus chacun sur un demi manteau. Cela permet, en portage dos, de refermer un peu le manteau autour du cou du porteur. Ainsi il tient bien en place au lieu de glisser des épaules (et il y a moins de courants d’air), c’est un truc que j’ai ajouté après la première sortie du manteau ^^

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J’espère avoir cousu un insert assez grand pour pouvoir porter le loupiot l’hiver prochain, si le besoin ou l’envie s’en fait encore sentir. Grâce à l’insert placé devant (sans en froncer le bas) ce manteau doit aussi pouvoir servir pendant la grossesse (non non, pas de loupiot bis en route, je dis juste ça comme ça ^^) et, sans insert, je vais pouvoir le porter pendant des années. Nul doute qu’il restera pendant longtemps une pièce maîtresse de ma garde-robe !

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Le loupiot et moi avons porté ce manteau tout l’hiver, y compris pour arpenter les marchés de Noël alsaciens à la nuit tombée. Lui s’y est blotti, y a dormi, y a mangé aussi. Nous le validons tous les deux ! Je dois aussi avouer que ce manteau est particulièrement bon pour mon estime de moi (mais si, vous savez, ce truc mis à mal quand vous devez vous habituer à votre corps post-bébé, que vous dormez à peine et que votre statut de femme au foyer fait qu’une part non négligeable de vos congénères vous considèrent comme une glandeuse de première…) : j’entends souvent dans mon dos des commentaires positifs et je sens une grosse bouffée de satisfaction égoïste quand une personne me demande où j’ai trouvé mon manteau et que je peux répondre « c’est moi qui l’ai cousu » 🙂

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Manteau Carotte&Parmesan

Il y a un mois, j’ai acheté une soupe carotte&parmesan à emporter pour mon repas de midi. En soi, rien d’exceptionnel… Sauf que là, la boîte de la soupe était mal fermée et tout s’est répandu dans le sac au papier… Arrivée là où je devais manger, je me suis rendue compte que mon manteau noir du commerce avait bu toute ma soupe ! Comme ce manteau était usé, j’ai décidé de laisser tomber le pressing et de me coudre immédiatement un nouveau manteau noir passe-partout.

Comme d’habitude, je suis allée directement chercher un coupon de 3m de pure laine anthracite (avec des poils un peu blanc, pour que ceux du chat qui s’y retrouveront immanquablement ne soient pas trop visibles) et un coupon de 3m de doublure en polyester noire chez Sacrés Coupons, ainsi que des boutons assorti à la mercerie St Pierre (avec l’aide active de Cherzétendre, qui s’est aussi chargé des photos sur les bords de Seine, appréciez le dévouement). Et, comme je ne voulais pas prendre de risque, j’ai repris le patron Pavot de Deer & Doe, comme pour mon manteau Malicia.

J’ai fait moins de modifications que la dernière fois, puisque j’ai uniquement remonté la taille de 3cm. J’ai également ajouté une capuche, mais cette fois-ci je l’ai faite amovible : j’ai cousu 5 boutonnières dans le bas de la capuche et 5 boutons sous le col claudine original de Pavot. Ça me permet de porter chapeau, bonnet ou écharpe XXL quand j’en ai envie et de m’abriter sous ma capuche quand la pluie menace.

Je n’ai eu aucun souci lors de la réalisation de ce manteau (après tout, c’était la troisième fois que je cousais ce modèle). Voilà voilà, c’est tout pour les aspects techniques ^^

Mis à part ça, j’aime autant ce manteau que la version précédente. Dans mon armoire il y a maintenant le vert, original, très grand et très chaud, et il y a le noir, sobre et discret. Ce qui me rend fière, c’est que maintenant je n’ai plus de manteau d’hiver du commerce. Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne surtout pas hésiter à se lancer : à moins de choisir un patron ultra complexe comportant une vingtaine de pièces, coudre un manteau n’est pas aussi difficile que ça le parait !

Malicia’s coat

Attention mesdames et messieurs, préparez-vous à un pavé aujourd’hui ! Parce que mon nouveau manteau d’hiver, j’ai plein de choses à en dire ! Si je vous fait la version courte, ça donne : Sacrés Coupons, vert sublime, Deer&Doe, Brin de Cousette, tapisserie, Ciss, pavot, X-men. Ça mérite quelques explications, non  ?

Tout a commencé par une visite chez Sacrés Coupons (comme d’habitude, quoi ^^). En passant devant les lainages, mon œil a été accroché par un coupon à la fois tentant et désespérant : il était 100% laine et très doux, d’un sublime vert amande grisé, mais avec des carreaux blancs cassés gigantesques (motif plaid de grand-mère, façon pseudo-tartan, vous voyez le genre ?). Bref, le dilemme. Quand, soudain, une intuition me vint : le verso ! Fébrile, je déplie le coupon et BANCO : le verso est uni, entièrement vert !

Ni une ni deux, j’embarque (en autres ^^) ce coupon et je cours à la fête de lancement de Deer&Doe chez Brin de cousette. Non seulement l’ambiance était hyper sympa (les filles n’arrêtaient pas de s’accoster les unes les autres avec un « hé, mais.. Je reconnais ta tête ! C’est toi le blog trucmuche ! », ça papotait sec dans tous les coins, génial je vous dis !), mais en plus de ça les étagères de tissu de la boutique sont garnies avec goût. J’ai craqué sur une cotonnade au fond du même vert d’eau que mon lainage, avec des motifs floraux bruns foncés. J’en étais vraiment amoureuse, mais j’avais peur du potentiel tapisserie de ce motif pour une robe. C’est Ciss qui m’a donné la solution : l’utiliser en doublure d’un manteau !

J’en achète donc 3m et commence à rêver à mon manteau, que j’ai finalement pu réaliser pendant que j’étais malade et que je me terrais au chaud chez moi pour cracher mes poumons tranquillement. J’ai utilisé le patron Pavot de Deer&Doe, avec quelques modifications :
– ajout d’une doublure (j’ai utilisé la fameuse cotonnade pour le corps, mais une acétate marron pour les manches, toujours sur les conseils de Ciss, pour l’enfiler facilement)
– jupe rallongée de 20 bons centimètres et élargie
– taille remontée de 3cm suite au premier essayage, le tombé de la jupe élargie est en effet bien plus joli avec la taille un peu plus haute
– ajout d’une capuche (j’ai utilisé la capuche de ce patron gratuit en redessinant la forme de l’encolure de la capuche à partir de la forme intérieure du col originel de pavot)
– ourlet légèrement plus court devant que derrière
– utilisation de la taille 42 au lieu de la taille 40 préconisée par le tableau des tailles (permet de prendre en compte l’épaisseur du lainage mais aussi de porter un pull sans souci)
– fermeture par 7 boutons pression cousus de façon invisible, et ajout de 4 vieux boutons en métal de mon stock pour habiller un peu l’avant du manteau
– pleeeeeeeeeeiiiiiiiiiiinnnnnnn de surpiqûres ! Youhou !

Au final, ce sont des modifications basiques. Là où j’en ai le plus bavé, c’est pour dessiner la doublure. D’ailleurs je me suis plantée sur une pièce du buste, la doublure est légèrement plus serrée que le lainage, alors que cela devrait être l’inverse. Au final ce n’est pas dérangeant pour le moment, si jamais ça le devient je rajouterai des pièces intermédiaires dans la doublure du buste. La vraie grosse bourde, c’est que j’ai totalement oublié d’entoiler les bandes de boutonnage ! Et je m’en suis bien sûre rendue compte après l’avoir fini… Tant pis, j’espère que ça va le faire ! Au pire, je pense que je coudrai à la main des rubans entoilés le long de l’intérieur des bandes de boutonnage si ça devient critique. C’est bête, parce qu’à côté de ça j’avais vachement bien soigné toutes mes finitions…

Mis à part ces deux soucis, j’adore ce manteau ! Il est bien chaud, l’encolure près du cou ne laisse pas passer les courants d’air et la capuche est génialissime sous le crachin.

Et pourquoi Malicia ? Parce qu’en finissant ce manteau je me suis rendue compte d’où venait l’inspiration, l’obsession qui m’a fait VOULOIR ce manteau sans bien savoir pourquoi je le voulais ABSOLUMENT comme ça. Il s’agit du manteau que porte Malicia au tout début du premier X-men, quand elle fugue de chez ses parents et rencontre Wolverine. J’avais complètement craqué sur ce manteau quand j’avais vu le film pour la première fois ! Voici quelques captures d’écran pour vous montrer :

Au final les éléments clés se retrouvent effectivement dans mon manteau : une couleur originale qui met la couleur des yeux en valeur, une graaaaaaande capuche, un buste ajusté et un je ne sais quoi de romantique. Quand j’en ai fait la remarque à Cherzétendre, il a répondu : « ben oui, j’avais compris que ça te venait de là dès le début, pas toi ? ». Se rendre compte que l’autre vous comprend mieux que vous ne vous comprenez vous-même, ça fait bizarre ^^ Au passage, merci à Cherzétendre qui a eu la patience de prendre les photos lors d’un dimanche après-midi de balade dans Paris !

Ça vous est arrivé, à vous, de réaliser un fantasme fringuistique vieux de plus de 10 ans (oui oui, X-men est sorti en 2000) presque sans vous en rendre compte ?

Le manteau chamallow

Le manteau d’hiver, c’est quelque chose qui me faisait très très très (très) peur. Mais aussi très envie ! Je rêvais d’un manteau qui ne soit pas noir et permette de porter des jupes volumineuses en-dessous (histoire d’éviter l’effet balai brosse provoqué par le port d’un manteau droit sur une jupe froufroutante). J’ai commencé à réfléchir sérieusement à ce manteau il y a un an… Après quelques heures de recherche (merci internet), je suis tombée sur le patron parfait : le vogue 8346.

 

Un joli col châle pour changer des cols classiques, une belle ampleur, de jolies découpes princesses…. Mon graal ! Du coup je suis passée à la recherche du tissu. J’ai fini par dégotter deux coupons identiques de 3m pur laine chez Sacrés Coupons. Il s’agit d’un tissu au tissage grossier (comprendre « visible à l’oeil nu ») dans des tons blancs, roses et violets clairs, le tissage dessinant de fins chevrons. En plus de cela, comme je les ai achetés durant les soldes de la fin de l’hiver, mes coupons ne m’ont coûté que 45 euros au total !

J’ai alors laissé passé le printemps, puis l’été. Les beaux coupons de laine dormaient sagement dans un sachet, sous la table de la machine à coudre. Et, cet automne, je me suis réveillée. J’ai été acheter une doublure violette au marché St Pierre, du gros fil rose pâle et de l’entoilage chez ITM mercerie. J’ai fouillé mon stock de boutons pour en sortir 4 vieux bien assortis. Et puis tout est encore resté au repos quelques jours.

 

Et vlatipa que Cherzétendre part tout un mois aux États-Unis pour le boulot ! Et que je reste toute seule dans l’appartement ! C’est à ce moment-là que je me suis lancée. J’ai cousu comme une dingue, toutes une journée et une soirée, à chaque fois jusqu’à 3 heures du matin (quand Cherzétendre n’est pas là pour me sortir du ronronnement de la MAC, je ne regarde absolument pas l’heure).

J’ai eu quelques frayeurs en cours de route, dûes aux épaisseurs qu’il fallait coudre, mais ma MAC a été brave et a avalé tout ça sans trop de soucis. Il faut quand même reconnaitre que j’ai cherché les ennuis : j’ai surpiqué les découpes princesses, pour les faire ressortir. Et du coup, par souci de cohérence, j’ai fait les mêmes surpiqures sur les manches et le col. J’en ai passé du temps, penché sur le pied de biche, la langue sortie, pour que tout ce bazar de lignes soit bien droit !

La seule difficulté insurmontable a été la boutonnière : la laine étant très (très) épaisse, ma machine n’a pas réussi à y faire de boutonnière correcte. Du coup les boutons sont factices, le manteau tient fermé grâce aux grosses pressions qui sont en-dessous.

Et puis le manteau a été fini, et puis j’ai été ravie : pile la forme que je voulais, pas un faux pli, assez de place pour porter un gros pull en-dessous, assez d’ampleur pour porter une jupe et s’asseoir confortablement (c’est-à-dire sans faire sauter les pressions) et se pelotonner dans le manteau (j’ai hâte d’aller visiter un marché de Noël, je pense que je ne souffrirai pas du froid cette année).

Dans la foulée, une rencontre entre parisiennes de T&N m’a permis de me faire photographier par la très douée Nessie (vous ne pensiez tout de même pas que j’étais l’auteur de ces photos ? Certes, mon trépied est doué, mais quand même ^^). Le soir même, je recevais les photos. Et là, c’est le drame, comme dirait l’autre. Les photos sont géniales, aucun problème de ce côté-là, mais tout à coup le manteau me parait énormissimement gigantesque ! Quand je le portais, ou que je me voyais dans mon miroir avec un recul tout petit, je ne m’en rendais pas compte.

Voilà donc mon dilemme actuel : est-ce que je laisse ce manteau dans l’état actuel (large, et puis tant pis) ou est-ce que je fais deux pinces dans le dos pour le cintrer un peu plus (ce qui risque de nuire à l’esthétique des découpes princesses) ? Notons qu’il est ABSOLUMENT HORS DE QUESTION de tout re-démonter. Non mais !