Ce qu’il y a de plus chiant dans l’enseignement…

… C’est de surveiller les interros ! Et certains élèves, mais bon, voilà quoi… Mes élèves ont dans les 21 ans (ou plus… Pour la première fois cette année je suis la plus vieille de la salle quand je leur fait TD, yeah !) , ils sont en école d’ing’, et quand ils ont une heure d’interro je m’ennuie ferme. Parce que même à cet âge-là, croyez-le ou non, il faut les surveiller pour qu’il ne trichent pas ! Et oui ma bonne dame ! Du coup impossible d’avancer sur l’autre partie de mon boulot (c’est-à-dire ma thèse) pendant ce temp de contrôle.

Donc petit tricot simple qui ne retient pas trop mon attention, et ZOU ! La preuve en image (photo portable = qualité pourrie, désolée) :

Et vous, quelles sont les situations les plus extrêmes/originales/surprenantes/inavouables dans lesquelles vous tricotez ?

 

Oh mon batOOooOOoo !

Je n’avais encore jamais réussi à tricoter autre chose qu’un accessoire. Du coup, pour trouver la motivation (et le courage), je me suis lancée dans un défi marinière avec ces trois filles.

J’ai choisi un modèle de phildar (clic sur l’image) :

Par contre j’ai fait quelques modifications :

  • pas de mailles filées grungy style (suis frileuse… Et puis s’il fallait toujours assortir les tee-shirts aux pulls… Pfou, trop dur…)
  • pas de pressions ni d’épingles sur les épaules (ça sonne à l’aéroport et ça fait mal sous la sangle du sac à main)
  • partie basse (sous la taille) élargie pour caser mes hanches sans boudinage
  • pas d’encolure renforcée au crochet en maille serrées, parce que je ne sais pas faire et je n’ai pas trouvé d’explications suffisamment claires sur le net. Du coup, pour finir joliment, j’ai tricoté un long boudin en I-cord que j’ai cousu à la main tout le long de l’encolure
  • assemblage à la machine plutôt qu’à la main (par manque de courage, avouons-le), et ça le fait !

Au final ça donne ça :

Je suis bien contente d’avoir élargi le bas, sinon ça aurait été bizarre (large en haut et serré sur les hanches, ça ne me mets pas en valeur, mieux vaut que ce soit un peu large de partout).  Malgré ça c’est ‘achement moins large et loose que sur le mannequin… Ceci dit, du coup je pense que ce serait sympa avec une petit jupe bleue marine…Idée à creuser ^^
En théorie, j’ai pris les mêmes laines et dans les mêmes coloris que sur la photo phildar… Mais le rendu est loin d’être le même ! Ah, photoshop, quand tu nous tient… Bon, ce n’est pas bien grave hein, c’était juste une petite remarque en passant ^^
J’aime particulièrement les manches eeeeeeeeeeeeeextra longues pour mettre les mimines au chaud. En tout cas ça me fait un bon basique, qui manquait à ma garde-robe et qui va bien servir !

Le top, ça a été d’arriver avec la marinière sur le dos au boulot ce matin : j’ai beau ne bosser qu’avec des mecs, comme ça faisait un mois qu’il me voyaient arriver le matin en tricotant des rayures, ils ont fait le rapprochement ^^

Première layette

Je précise tout de suite : non maman, je ne suis pas enceinte !

Ce sont des amis avec qui on a été en cours qui vont avoir un bébé… Le coup de vieux ! Enfin bref, le futur papa étant de passage chez nous cette semaine, je voulais faire un petit quelque chose pour le bébé. L’occasion de tricoter de la layette pour la toute première fois ^^
Pour un bébé de printemps, dont on ne saura que le jour J si ce sera il ou elle, de petits chaussons tout mignons aux couleurs asexuées :

Je les ai tricotés à partir du patron des tiny shoes d’Ysolda, en aiguilles 3, avec du coton bio (matière et teinture bio). Le patron était très bien expliqué, je n’ai rencontré aucune difficulté particulière (si ce n’est que c’est tout petit petit).

Ma grande fierté ? Avoir réussi à faire deux pieds différents et pas deux pieds gauches, histoire que bébé ne parte pas dans la vie avec un gros handicap ^^

Le STIDA

Attention mesdames et messieurs : ce post est très long ! Et avec plein de photos ! Parce que vu le temps qu’il m’a fallu pour concevoir ce truc puis pour le réaliser, j’ai envie d’en causer longuement ^o^ Voilà, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous aura pas prévenus…

Je me suis enfin ré-attelée à ma machine à coudre ! Pour faire un truc pour le tricot, ok, mais c’est de la couture quand même ;o)  Je vous présente donc (roulement de tambour…) : le STIDA ! (Tadaaaaaaaa !)

Le STIDA est un Sac à Tricot Itinérant Debout ou Assis. Ca fait rêver, hein ? Bon, allez, je m’explique. Pour ne pas perdre bêtement mon temps dans le métro, je tricote. Mais sans sac spécialement étudié, ça peut vite devenir compliqué. Je suis donc partie de mes quelques mois d’expérience dans le tricométro pour élaborer ZE sac.

L’extérieur est réalisé en coton enduit (marché St Pierre), pour protéger les en-cours de la pluie (en de tout ce qu’un sac peut subir dans les transports publics parisiens…). De grosses fleurs mais dans les tons gris, histoire que ce soit facilement portable, avec un biais à pois (fil2000) pour égayer un peu. Pour le porter facilement sans se râper les épaules ou le creux du coude, deux sangles noires en sergé (fil2000). Niveau fermeture, ni fermeture éclair ni scratch, car ça risque trop d’abimer le tricot ! J’ai donc opté pour une looOOoooongue bande de tissu (stop tissu) qui comporte une coulisse, un cordonnet en coton et un bloque-cordon (ça s’appelle comme ça ?). L’autre intérêt de cette fermeture est qu’on peut fermer le sac en laissant juste un tout petit passage pour la laine.

L’intérieur du sac a été fait en coton blanc (stop tissu), parce que l’éclairage des transports en commun est souvent pas top donc comme ça on voit très facilement ce qu’il y a dedans. Le fond est juste assez grand pour pouvoir y mettre un format A4 à plat et est renforcé à la vlieseline. Un morceau d’élastique large est cousu sur la doublure : il permet d’y glisser les aiguilles en vitesse quand on doit arrêter de tricoter ! Comme ça on ne risque pas de se retrouver avec des mailles qui sortent des aiguilles dans le sac (sans avoir à penser aux bouchons d’aiguilles). Dans les coutures de la doublure sont également fixés, grâce à du gros grain (fil2000), des mousquetons. Plein de mousquetons. Huit en fait. Pourquoi ?

PARCE QUE :

RaaaaAAAAAAaah, ça a été looooooong à faire mine de rien tout ces petits machins ! Le souci quand on tricote dans le métro, c’est qu’il faut être sûr de ne rien perdre, que rien ne s’échappe du sac. La solution : tout mettre dans des petites pochettes fixées au sac ! Na !

Alors, les petites pochettes (clic clic sur les photos pour les voir en grand) :

 

De gauche à droite, puis de haut en bas, il y a :

     – les pochons à pelotes, avec du tissu tout doux à l’intérieur pour que les pelotes se dévident facilement
– les poches pour laine de réserve et pièces déjà tricotées
– la trousse à aiguilles à torsade, mini dpn et repose-mailles
– la trousse à crochets
– la petite pochette à anneaux marqueurs et aiguille à laine
– le berlingot à bouchons d’aiguille knit pro
– la trousse à aiguilles interchangeables knit pro qui s’enroule (ma plus grande fierté !)
– le berlingot des indispensables (le mètre ruban et les ciseaux)
– la trousse à grandes dpn
– la trousse à câbles et aiguilles circulaires non-interchangeables
– le gros berlingot à bazar de sac à main (pour éviter de prendre un autre sac en plus)
– le petit + pratique : la pochette à carte de transport, reliée au sac par un élastique pour passer facilement les portiques de métro

Voilà voilà voilà. Les tissus des pochettes viennent d’un peu partout : stop tissu, mon vieux stock, sacré coupons et motif personnel. Une longue réflexion/maturation de la chose, un week-end de couture et ça donne mon stida, mon bébé, que je ne quitte déjà plus ! Déjà testé dans le métro et adopté ! Malheureusement pas de photo en action ^o^

Bonnet TTC (Tout Terrain Capillaire)

Le froid revient… Et c’est tant mieux ! Car grâce à cette nouvelle baisse des températures, je vais pouvoir porter mon tout nouveau bonnet qu’il est trop beau qu’il est tout doux que je l’adore !

Le besoin de départ : avoir un bonnet mettable à peu près quelque soit ma coiffure, parce qu’il y a des jours où il est juste impossible de laisser mes cheveux détachés. Mais le bonnet doit aussi être mimi sur cheveux détachés, pour parer aux changements en cours de journée.

La réalisation : j’ai choisi l’Icing Swirl Hat, d’Ysolda. Etant donné que mon échantillon était (comme d’hab) trop petit et que je n’avais pas la taille d’aiguilles au-dessus, j’ai tricoté la grande taille et je l’ai légèrement rallongée (j’ai rajouté 6 rangs) pour être sûre d’avoir un bonnet bien slouchy, bien tout mou, dans lequel je puisse mettre mes cheveux si coiffure il y a.

Verdict en images : cheveux dehors et cheveux dedans, ça le fait !

Conclusion : je l’aime d’amûûûûûûûr ! Pour commencer, il m’a permis d’apprendre un nouveau point (le yarn over) et une nouvelle technique (le magic loop, ceci dit pour le moment je suis quand même plus à l’aise avec des aiguilles double pointes). En plus de ça, il est tombé de mes aiguilles en à peine deux soirées et c’est un véritable doudou grâce à la laine que j’ai utilisée (90g de Baby Alpaca Chunky, de Cascade Yarns). Et puis il est bien chaud. Et il est pile poil du même gris que mon sac à main ! Mais que demande le peuple ?

It’s a man snood

Vous vous souvenez du temps qu’il a fait juste avant Noël ? Quand il faisait super froid, qu’il neigeait à tout va ? Hé ben Cherzétendre a affronté tout ça la tête haute et de toutes petites écharpes toutes fines autour du cou ! HAAAaaaAAaaAAA ! Honte à moi !

Vite, je me reprends en main. Je file acheter un écheveau de Cascade Yarn Eco+ (100% laine, bien chaude et qui se tricote facilement) dans une couleur « no risk » (bleu = Cherzétendre portera). Une petite recherche sur ravelry et je propose 3 modèles à l’homme de la maison (clic sur les photos pour arriver aux modèles sur Ravelry) :

   

A ma grande surprise, après avoir vérifié que c’était bien à la mode, Cherzétendre choisit le snood ! Nickel, je n’avais encore jamais fait de torsades ! J’ai profité des vacances pour piquer une aiguille à torsade à ma mère et voila le résultat :

Au final, Cherzétendre est content : c’est chaud et bleu ! Pour ma part j’aime beaucoup le rendu, bien que ce ne soit pas le même que sur la photo de ravelry. En plus, les torsades sont supers faciles à réaliser, je ne comprends pas pourquoi je m’en faisais toute une montagne ^^

Le caribou de Noël

Chose promise, chose dûe : voici le deuxième cadeau de Noël que j’ai fait. Celui-ci était pour Cherzétendre, qui contre la promesse d’être flou/caché/les deux a accepté de poser pour vous !

Je n’arrivais pas à choisir ma photo préférée, je vous ai mis les deux ^^
Le patron vient du livre « Knitting mochimochi », mon coup de coeur de la fin 2010. J’ai utilisé de la 200 wool de cascade yarn dans deux tons de bruns, et un peu de noir (le tout acheté sur laine&tricot, que je recommande au passage ^^). Je n’ai absolument pas modifié le patron et tout s’est très bien passé, donc je suis désolée mais je n’ai rien à raconter de plus !

Moussy trendy châle

Ca y est, en bonne moutonne blogosphérique, j’ai mon trendy châle !!!!! Pour celles qui ne voient pas de quoi je parle, le tuto est juste . En gros, c’est un triangle tricoté tout au point mousse. Le mien fait 1m30 sur 52 cm. Je l’ai tricoté en shadow (laine 100% mérino de Knit Picks) couleur cattail, en double et avec des aiguilles 4,5 (ce qui explique le délai de fabrication… j’ai commencé ce tricot début juin o.O).

Le résultat ? Un vrai doudou tout doux, c’est déjà mon chouchou de l’hiver !

Maintenant place aux photos. Pour commencer, un gros plan sur cette laine à la couleur subtile. Un beau vert mousse, ni kaki ni pomme flashy, mais suffisamment gai pour trancher sur un manteau noir.

Il est tout de même un peu petit pour pouvoir le nouer (j’ai arrêter de tricoter car la hauteur me paraissait suffisante) mais qu’à cela ne tienne, j’ai la solution ! Lors de mes vacances à Prague cet été, j’avais fait un tour dans une petite boutique d’antiquités recommandée par mon guide, absolument pas touristique, spécialisée entre autres dans les bijoux 1920 à 1940. Et j’ai craqué sur une broche sublime dans les tons verts (5 euros… J’aime Prague ^.^). Parfait pour tenir mon trendy !

Et quand on assemble tout ça autour de mon petit cou frileux, ça donne ça :

Vous remarquerez la qualité de cette dernière photo, très loin de mes productions photographiques habituelles. Elle a été prise par une fille géniale : Nessie (sur la blogosphère couturistique) / Eléonore (côté photographique). Elle cherchait des modèles, nous cherchions une photographe pas gniangnian pour faire des photos de couple avant le mariage avec Cherzétendre. Ca a donné un dimanche matin sur les quais de scène, moment très sympa quoique glacial (à cause la météo, le glacial…). N’hésitez pas à aller voir son boulot, couture comme photo !

Mochimochi, premier essai

Je vos présentais un livre dans mon dernier post en l’ayant juste feuilleté. Mais maintenant ça y est, j’ai testé ! J’ai réalisé un modèle de l’auteure qui n’est pas dans le livre mais qui est disponible en achat/téléchargement sur son site : le bonhomme de neige. J’ai utilisé la partie « technique » du livre pour comprendre ce qu’il fallait faire et comment.

Donc voici la recette : prenez de la laine cascade 220, des aiguilles doubles pointes taille 4, une tricoteuse n’ayant jamais utilisé d’aiguilles doubles-pointes ni tricoté en rond ni tricoté en anglais, touillez bien pendant une heure et demie… Et voilà !

Taille réelle du bonhomme : 6,5 cm de haut

Je l’adore ! Il y a des petits défauts (quelques « trous » au niveau de certaines augmentations) mais rien de dramatique. Qui c’est qui va essayer de faire tout plein de petits bonhommes de neige à temps pour Noël ? ^o^
J’ai aussi le modèle de père Noël à tenter dans le même esprit, et l’élan/caribou sur mes aiguilles pour le cadeau de Noël de Cherzétendre. Bref, soirées tricot en perspective !