Chemise Reuilly

Aujourd’hui, je vous présente une couture EXCEPTIONNELLE : il s’agit d’une couture pour HOMME ! Cela faisait 3 ans que je n’avais plus osé coudre pour Cherzétendre… Mais quand j’ai feuilleté le burda de Décembre 2012, je suis tombée amoureuse de la chemise n°142. Jugez plutôt :

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Nous disons donc : un plastron, un col mao, un bas liquette (on oublie les manches en jersey, Mme Burda avait fumé ce jour-là). Une fois rentrée à la maison (ben voui, quand jachète le burda c’est le vendredi matin de sa sortie, sur le chemin du boulot, et je le feuillette avidement dans le métro, trajet aller et retour, voire même entre midi et deux), je montre la photo à Cherzétendre. Celui-ci, outre qu’il se découvre une certaine ressemblance capillaire avec le mannequin, admet que le modèle à l’air sympa. Donc banco, je fonce.

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J’ai commencé par mesurer Cherzétendre consciencieusement avec mon mètre de couturière. Et là, ce fut le drame comme dirait l’autre. Pour faire simple :
– Cherzétendre à besoin de la plus grande taille en hauteur
– Cherzétendre à besoin de la plus petite taille en largueur au niveau du ventre
– Cherzétendre a besoin d’une taille intermédiaire au niveau de la poitrine et des épaules

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Après avoir copieusement pleuré (bouhouhou, Mme Burda elle a dit que Cherzétendre il est pas bien fichu !), je remarque que le patron de la chemise ne commence qu’au 48, la taille qu’il faut à Cherzétendre au niveau de la carrure. Bon, alea jacta est, je recopie le patron en 48 en rajoutant « quelques » centimètres (10 à 15) en bas et au bout des manches.

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J’ai coupé tout ça dans un super coton à chemise Hermès (dégoté chez Sacrés Coupons, comme d’hab) gris clair à fines rayures gris ardoises. Histoire de me faire plaisir tout en restant dans quelque chose de très masculin et graphique, j’ai coupé le plastron à 90° par rapport aux autres pièces et j’ai joué avec du fil noir (surpiqûres et boutonnières). Mis à part le bas de la patte de boutonnage (que j’ai monté à la one again, je n’ai pas compris ce que disait Mme Burda à ce sujet) et le bas que j’ai fini avec un zigzag serré (faire un ourlet sur ces arrondis, c’était l’horreur), j’ai été ultra consciencieuse. Au final, je crois que c’est la couture la mieux finie de toutes celles que j’ai pu faire !

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Après premier essayage sur Cherzétendre, j’ai déchanté. Les épaules tombaient parfaitement bien mais il avait l’air d’avoir enfilé un parachute ! Du coup j’ai repris les coutures côté pour cintrer le tout. Au deuxième essayage, miracle ! Ça tombe bien, c’est beau, c’est propre, on ne vois pas que c’est cousu-maison. Un seul petit bémol : j’aurais dû élargir un peu les manches (pour compenser l’utilisation de coton à la place du jersey), le bas est un peu trop serré pour qu’elle puissent être confortablement retroussées (voir photo ci-dessous, qui est d’ailleurs la plus fidèle niveau couleur).

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Et puis je croise le regard de Cherzétendre… Ça se voit dans ses yeux, il n’aime pas. « Nan mais bon, c’est que je n’ai pas l’habitude, il faut attendre qu’il fasse beau et que je la porte tout une journée pour voir« . Ouais, je confirme, il n’aime pas… Suite à cet essayage, la chemise a passé 1 mois au placard, la faute à la météo.

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Ce dimanche, ENFIN du beau temps chaud et ensoleillé sur Paris ! J’ai donc profité d’une sortie le long de la promenade plantée avec halte au jardin de Reuilly pour faire le crash-test (et les photos) de la chemise. Verdict de l’homme : la chemise est confortable mais il trouve que le col Mao fait trop « décontracté », il ne la mettra pas au boulot (oui, Cherzétendre est un thésard classe, Cherzétendre ne va au boulot qu’en chemise, s’il porte un tee-shirt c’est qu’il y a un pull à col roulé par-dessus) mais le week-end si. Voilà voilà….

On se retrouve dans 3 ans pour la prochaine cousette masculine ! Vous arrivez à coudre pour des hommes vous ?

Mini bidule doré

Je persiste dans ma résolution d’apprendre à crocheter ! Une fois de plus, j’ai produit un petit machin tout mignon qui ne sert à rien. Mais, comme il est tout petit, il ne prend pas de place, du coup ça ne compte pas, si ?

J’ai trouvé le patron via ravelry, il s’agit d’un amigurumi skittle. Une tête, un corps, deux gambettes, de simples morceaux de laine noués pour les antennes et les bras, c’est tout ! Je l’ai crocheté en une petite soirée (un film ^^) avec les restes de laine Strass Light de phildar de ce projet (qui a d’ailleurs servi de fond pour les photos).

Du coup, je pense avoir trouvé une solution pour limiter l’invasion de petits machins mignons qui menace notre chez nous : un bidule tout choupi crocheté dans les restes de chaque projet tricot, pas plus, pas moins. Comme ça, la famille de bidules sera une image de ma production tricotesque, mon addiction sera ainsi justifiée ^^.

Par contre, il va falloir que je trouve un endroit où ranger la collection, à l’abri du fauve qui vit chez nous et qui avait déjà beaucoup aimé mon piou… Si vous voulez accueillir un bidule, offrir un foyer sécurisant à l’une ou l’autre de ces pauvres bestioles, manifestez-vous !

Robe Réglisse

Aujourd’hui, deuxième patron de la nouvelle collection Deer & Doe : la robe Réglisse.

 

Honnêtement, quand Nessie m’a envoyé le patron avec des indications de montage et un dessin technique, je n’y ai pas cru… Un élastique à la taille ? Franchement ? T’es sûre ? Tu peux m’envoyer une photo de ta toile que je voies à quoi ça ressemble en vrai ? Bon ben, d’accord, je vais la coudre mais je ne suis pas sûre du résultat là….

 

Petit apparté avant de rentrer dans le vif du sujet : ces photos ont été prises en Alsace, avec le soleil bas en plein dans les yeux, par une température inférieure à 5°C et par un photographe portant des lunettes ne correspondant plus à sa correction ! Du coup j’ai mis plein de photos dans ce post, parce que j’ai VRAIMENT souffert pour les obtenir.

 

J’ai coupé dans un coupon de coton vert tendre à petites fleurettes écrues (from Sacrés Coupons of course), en taille 40 (indiquée par le tableau des tailles pour ma poitrine et ma taille mais pas pour mes hanches, mais ça c’est une autre histoire ^^). La réalisation a roulé sans souci. J’ai particulièrement aimé l’astuce des manches « pliées en deux » qui fait une finition parfaite sur les bords des mancherons. Je n’ai fait aucun essayage en cours de route (c’est le jeu quand on teste des patrons : on le fait bêtement, sans réfléchir ni ajuster quoi que ce soit, pour voir si ça marche) et je suis restée dubitative tout le long de la couture; je n’arrivais pas à m’imaginer dans la robe que j’avais sous le pied de biche.

 

Toujours pas franchement convaincue, j’ai fini par enfiler la robe. Et là… Miracle ! Je l’aime, elle me va, elle tourne, elle est confortable, elle ne boudine pas ! De façon plus mesurée, j’aime beaucoup la forme de la jupe et du décolleté (pile la bonne profondeur pour moi). En plus de ça, c’est la première fois que je couds (et porte) un col lavallière et le rendu me plait beaucoup. L’association taille élastiquée et col lavallière est vraiment sympa, je trouve que c’est un super compromis confort/classe.

 

Je porte déjà énormément cette robe, avec des collants et un gilet vert ou noir, en espérant appeler le printemps ! Je suis déjà en train de penser à la prochaine version (j’assiste à 3 mariages cet été, il y en aura au moins un en Réglisse) : mousseline bleue marine avec col et/ou croquet (à l’ourlet) blanc (dans le style vacances balnéaires), ou mélange coton/soie prune ? A vous de voter !

Jupe Carduus

Le moment que vous attendiez tou(te)s est enfin arrivé : je vous montre ce que j’ai fait en cachette ces dernières semaines et dont je ne pouvais pas vous parler plus tôt ! Oui oui, c’est ça, ce sont mes versions de test de la nouvelle collection de patrons Deer&Doe ! Ben voui, non contente d’avoir été testeuse sur la première collection, je récidive sur la deuxième (Nessie, si tu m’entends, sache que je suis d’ores et déjà volontaire pour la troisième !!!).

 

Aujourd’hui, on commence avec la jupe Chardon. Je préviens tout de suite : j’ai voulu profiter du week-end de Pâques en Alsace pour faire des photos dehors mais cette séance photo avec Cherzétendre a été épique !!!! Entre la température (il faisait plus froid qu’à Noël, si si) et Cherzétendre qui y voit flou (il ne récupèrera ses nouvelles lunettes que samedi, si si bis), on a souffert…

Revenons sur la jupe, parce qu’à la base on est quand même là pour causer de ça ! Il s’agit donc d’une jupe taille haute, que j’ai cousu dans sa version sans empiècement contrastant (les associations de tissu, ce n’est pas franchement mon fort) et avec un noeud derrière (nan mais un noeud quoi, comment y résister ^^).

 

Aucun souci de couture, c’est du rapide et satisfaisant ! J’ai utilisé un coupon de coton gratté (tooooouuuuuut doux et fluide) turquoise pastel, trouvé chez Sacré Coupons (comme d’hab’). Au final, cette jupe est ultra confortable, elle a des poches (indispensable !) et je pense que je la porterai autant cet été qu’en ce moment.

Allez, pour la fine bouche et rien que pour vous, voilà ce qui se passe quand on demande à Cherzétendre « tu peux prendre une photo du noeud s’il-te-plait ? » :

Et le fait que le noeud soit de traviole ? Amour, tu n’as pas vu le noeud de travers ? Bah non, enfin si, mais euh… Vous avez les mêmes à la maison ? 🙂

A venir très vite : la robe Réglisse !

Gilet Nori

Ce blog vient de vivre une petite traversée du désert… Entre le boulot (haaaaa, la troisième année de thèse…) et les coutures que je n’avais pas le droit de vous montrer… Mais ça y est, la nouvelle collection de patrons Deer & Doe est sortie, je vais donc enfin pouvoir vous en causer ! Hé voui, non contente d’avoir joué les testeuses pour la 1ère collection, j’ai récidivé pour la 2ième (et je croise les doigts pour qu’Eléonore n’en ait pas marre de moi pour la 3ième ^^).

Mais ça, ce sera pour plus tard (le temps de prendre des photos qui rendent justice aux patrons). Aujourd’hui je vous montre le résultat d’un défi personnel : mon tout premier gilet !

En feuilletant le catalogue femme homme n°70 de Phildar, j’ai complètement craqué sur le gilet n°27 : ajusté, quelques côtes sympathiques, un petit point ajouré mignon et une grande encolure ronde dégagée comme je les aime. Parfait sur une petite robe ou un débardeur ! Au niveau du fil, j’ai joué la sécurité et acheté celui pour lequel le modèle était prévu : le fil Phil Etik, en coton bio. J’ai pris le coloris algue, qui visiblement n’existe plus : c’est un gris avec une pointe de vert. C’est l’horreur à assortir, ça ne av quasiment qu’avec le noir et le blanc, mais je trouve que ça me va bien au teint ^^ (et puis j’ai du noir et du blanc dans mon armoire de toutes façons).

  

Hou, la tête du lundi matin !

Je n’ai pas eu de soucis particuliers, ni pendant le tricot (si ce n’est qu’il me reste 2 pelotes entières de fil o.O), ni pendant le montage. J’ai simplement utilisé des aiguilles 3,25 et 3,75 au lieu d’aiguilles 3 et 3,5 pour avoir le bon échantillon. Le seul échec est survenu tout à la fin : je n’ai pas réussi à faire les boutonnières aussi grandes qu’il aurait fallu (elle se font en tirant sur une maille de la bande de boutonnage et je n’ai pas osé y aller trop fort), du coup j’ai simplement utilisé des boutons plus petits, ni vu ni connu.

Par contre, je crois que j’ai un peu raté mon blocage : toutes les pièces sont un chouïa trop larges et pas assez longues… Du coup je ne suis pas sûre que le rendu soit franchement flatteur tel quel (alors que j’ai déjà fait un deuxième blocage pour essayer de rattraper le coup avant de faire ces photos)… J’espère que le rendu sera un peu plus sympa sur une robette d’été… Dommage parce qu’à côté de ça j’aime toujours autant le style et la couleur ! Vous voyez une solution pour corriger ça ? Ou c’est moi qui divague ?

A venir dès que les photos seront faites : mes tests des nouveaux patrons Deer & Doe et une couture pour homme (si si, j’ai osé !).

Piou ? Piou !

Aujourd’hui, nous inaugurons une nouvelle catégorie : « crochetite virale » ! Depuis le temps que je louchais sur le crochet… J’ai fait quelques essais au cours des 12 derniers mois, mais rien de vraiment abouti ou montrable. Le projet du jour a donc été mon baptême de crochet ! Youhou !

J’ai acheté un Kit Piou d’Isabelle Kessedjian sur le salon de l’aiguille en fête. J’ai choisi Marie-Thérèse, mais je serais incapable d’expliquer pourquoi ! Son regard, son petit air fragile… J’ai oublié de faire des photos donc il va falloir me croire sur parole, mais le kit est tout mignon, complet et bien présenté : une boîte en carton impression vichy, un crochet, deux pelotes de laine (1 Plume et 1 Idéal, de Bergère de France), 4 immenses yeux de sécurité à clipser, du tissu pour enfermer le rembourrage (pas de rembourrage par contre).

La réalisation n’a pas été trop difficile. A noter tout de même : les mailles sont difficiles à voir avec la laine Plume de Bergère de France, utilisée pour le corps du Piou. Du coup j’ai commencé par crocheter les autres pièces (fond, pieds, bec) pour avoir un peu plus de pratique et une meilleure visualisation des mailles au moment de crocheter le corps.

C’est bête mais j’ai particulièrement aimé l’étape de brossage du Piou, pour faire sortir ses « plumes » 🙂

Au final, c’est petit, mignon comme tout et inutile. J’aime ! Par contre, Eowyn veut me piquer mon Piou, ça ne va pas du tout….


Il y avait de quoi faire deux Pious dans la boîte. J’aurais aimé en faire un deuxième pour Chéri, mais d’une autre couleur. Est-ce qu’une heureuse propriétaire d’un kit Piou d’une autre couleur serait intéressée par un échange des pelotes de laine entre le crochetage du premier et du deuxième piou ? Comme ça on aurait chacune deux couleurs de Piou ! Sinon, si vous avez des restes de laine Idéal et/ou Plume de Bergère de France, ça m’intéresse aussi, je troque volontiers 😉

Pêche dorée

J’étais tombée sous le charme de l’immense étole de Mag. Elle avait l’air tellement chaude, tellement douillette… Bref, j’ai écrit à Mag et honteusement copié, merci beaucoup Mag !

Histoire de ne pas faire exactement la même, j’ai choisi de tricoter ensemble de la Phil Light coloris pêche et de la Strass Light coloris cuivre (qui n’existe visiblement plus, désolée) (vous noterez l’audace : j’ai pris le même mélange de fil mais j’ai changé de coloris, trop une folle la fille !). Je trouve la couleur de ce mélange assez fin et plutôt bon pour le teint ^^. Niveau réalisation, rien à dire : c’est du point mousse rabattu progressivement en pointe. C’est assez rapide (rah, les aiguilles 6, une fois de temps en temps, quel pied !) et ne demande pas trop de neurones, c’est un super tricot de film ou de métro.

Pour être top chic cet hiver, j’ai tricoté un Brioche Hood Hat avec les restes de laine. Il s’agit d’un bonnet au point brioche sur lequel sont ajoutées 2 bandes que l’on peut nouer. Il est ultra facile à tricoter en suivant bêtement le patron, la construction est maline. Par contre, je le trouve un peu trop grand… Mais je le porte en retournant le bas et c’est assez sympa comme ça aussi. Le nœud lui donne toute son originalité et son cachet.

Je porte cet ensemble très très souvent, il est bien chaud et douillet, pile ce dont j’ai envie en ce moment ! Je l’aime tellement que je pense qu’un de ces jours j’en tricoterai à nouveau dans d’autres couleurs 🙂

Manteau Carotte&Parmesan

Il y a un mois, j’ai acheté une soupe carotte&parmesan à emporter pour mon repas de midi. En soi, rien d’exceptionnel… Sauf que là, la boîte de la soupe était mal fermée et tout s’est répandu dans le sac au papier… Arrivée là où je devais manger, je me suis rendue compte que mon manteau noir du commerce avait bu toute ma soupe ! Comme ce manteau était usé, j’ai décidé de laisser tomber le pressing et de me coudre immédiatement un nouveau manteau noir passe-partout.

Comme d’habitude, je suis allée directement chercher un coupon de 3m de pure laine anthracite (avec des poils un peu blanc, pour que ceux du chat qui s’y retrouveront immanquablement ne soient pas trop visibles) et un coupon de 3m de doublure en polyester noire chez Sacrés Coupons, ainsi que des boutons assorti à la mercerie St Pierre (avec l’aide active de Cherzétendre, qui s’est aussi chargé des photos sur les bords de Seine, appréciez le dévouement). Et, comme je ne voulais pas prendre de risque, j’ai repris le patron Pavot de Deer & Doe, comme pour mon manteau Malicia.

J’ai fait moins de modifications que la dernière fois, puisque j’ai uniquement remonté la taille de 3cm. J’ai également ajouté une capuche, mais cette fois-ci je l’ai faite amovible : j’ai cousu 5 boutonnières dans le bas de la capuche et 5 boutons sous le col claudine original de Pavot. Ça me permet de porter chapeau, bonnet ou écharpe XXL quand j’en ai envie et de m’abriter sous ma capuche quand la pluie menace.

Je n’ai eu aucun souci lors de la réalisation de ce manteau (après tout, c’était la troisième fois que je cousais ce modèle). Voilà voilà, c’est tout pour les aspects techniques ^^

Mis à part ça, j’aime autant ce manteau que la version précédente. Dans mon armoire il y a maintenant le vert, original, très grand et très chaud, et il y a le noir, sobre et discret. Ce qui me rend fière, c’est que maintenant je n’ai plus de manteau d’hiver du commerce. Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne surtout pas hésiter à se lancer : à moins de choisir un patron ultra complexe comportant une vingtaine de pièces, coudre un manteau n’est pas aussi difficile que ça le parait !

Sortie d’hibernation

Un mois et demi sans poster… Et pourtant, j’ai bossé : j’ai avancé sur mon gilet tricoté et j’ai testé les nouveaux patrons printemps/été Deer & Doe (bisque bisque rage, non, pas la peine de demander, même sous la torture je ne dirai rien, si ce n’est que je les aime ^^). Durant cette pause bloguesque, j’ai aussi rechargé mes batteries et, surtout, mes ToDoLists (aïe…). J’ai même réussi à prendre enfin des photos de mes dernières productions, je vous montre ça très très vite !

En attendant, j’ai quelques coups de coeur à partager avec vous puisque, dimanche, j’ai été au salon l’Aiguille En Fête (et je n’en suis bien sûr pas revenue les mains vides). Soyons clairs et disons les choses comme elles sont : payer 12€ pour entrer dans un lieu où l’on va dépenser des sous, quand on sait ce que les exposants payent pour avoir un stand, je trouve ça exagéré ! Mais quand une amie me dit que sa mère tient un stand et peut me donner une invitation, là, je fonce ;-).

 

Il y a eu beaucoup de critiques sur l’organisation du salon et l’engorgement des allées, mais visiblement j’y ai été au meilleur moment : à l’ouverture, le dimanche matin. Certes, certains stands avaient été pas mal ratiboisés et étaient en rupture de stock sur certains produits (après tout, tant mieux pour eux), mais les allées n’étaient pas trop encombrées. J’ai notamment pu profiter tranquillement de la partie exposition, qui était fournie et très intéressante cette année : il y avait des installations d’artistes qui utilisent la laine et le tissu, mais aussi une exposition sur la laine (un panneau par race de mouton, avec sous chaque panneau un sac de laine « fraîchement tondue » du mouton en question que l’on pouvait papouiller).

Je suis notamment tombée amoureuse (vivi, amoureuse) de Délit Maille : Anna tricote l’actualité ! Ses petits personnages étaient mis en scène pour figurer les « évènements » et « peoples » de l’année : la robe de Pippa Midleton, un couple homo en tenue de mariés, Depardieu en scooter, l’UMP… Il y en a pour tous les goûts et le travail réalisé est remarquable : les poupées se reconnaissent au premier coup d’oeil (les frères Bogdannof étaient particulièrement saisissants). Je suis repartie avec son livre, qui avait été édité à l’occasion du salon.

Et puis, bien sûr, à l’AEF il y a des stands. Beaucoup de stands. J’ai fui les nombreux étals dédiés au patchwork, mais j’ai particulièrement apprécié la présence de nombreux éditeurs avec tout leur catalogue de livres de loisir créatif. C’est rare d’en avoir autant sous les yeux d’un coup, de pouvoir tous les feuilleter pour choisir le meilleur… J’ai finalement jeté mon dévolu sur Les poupées en tricot. Cet ouvrage a été écrit par deux scandinaves et est particulièrement bien conçu (et bien illustré) : plein de petites astuces, des patrons de base mais aussi des « méthodes » pour les personnaliser… La méthode de réalisation des yeux est originale et a un très chouette rendu.

J’avais envie depuis un moment de me mettre plus sérieusement au crochet. Pour me mettre le pied à l’étrier, j’ai acheté un kit Piou d’Isabelle Kessedjian (sur le stand Lil Weasel). Là encore, on est dans le domaine du craquage : quand j’ai vu les deux grands yeux de Marie-Thérèse sur sa petite boîte, j’ai su que je devais la ramener à la maison et la crocheter.

C’est aussi dimanche que j’ai découvert qu’il existait des épingles à tête PLATE ! Des épingles qui doivent donc passer très facilement sous le pied de biche, sans faire de grosse marque ni tordre complètement le tissu ! Youhou ! Je tente ça la prochaine fois que je couds et je vous tiens au courant ^^

Pour finir, j’ai aussi acheté des encreurs pour textile (BelettePrint m’a décidément trop tentée) et un kit « super souris » (je n’ai pas trouvé de photo sur le net, je vous montrerai quand ce sera cousu). Avec tout ça, je devrais avoir de quoi m’amuser un moment ^^

Au final, en prenant en compte le fait que je n’ai pas eu à payer mon entrée (et que j’avais une cagnotte d’anniversaire à convertir en matériel de création), j’ai bien profité de ma visite au salon de l’AEF. L’un(e) de vous y est allé(e) ? Qu’est-ce que vous en avez pensé/ramené ?

Bilan 2012

Tout d’abord, BONNE ANNEE A TOUS !!!!

En cette période de rangement, remise à plat et autres bonnes résolutions, les bilans fleurissent sur la blogosphère. Pour la première fois, j’ai eu envie cette année de me plier à cet exercice.

Voilà *quasiment* tout ce que j’ai produit cette année :

      

Je dis quasiment car quelques ouvrages n’ont pas ou pas encore été photographiés et publiés : un châle pour un troc, un ensemble écharpe + bonnet, une veste, deux hauts et trois robes.

Soit, au total :
– 7 ouvrages au tricot : essentiellement des accessoires, un seul pull. Tout a déjà été bien porté et rentabilisé, aucun regret de ce côté-là ^^
– 19 ouvrages cousus : booooOOOOOOOooocoup de robes (13 !!!), un manteau, une veste (pas montrée ici), trois hauts (dont deux qui n’ont pas été montrés ici) et seulement une peluche. Le manteau restera le plus gros projet de l’année, aussi bien pour moi que pour vous à en juger par vos commentaires.

Je me rends compte que, malgré une bonne maladie et un déménagement, la productivité a été au rendez-vous ! Autre motif de satisfaction : toutes ces productions ont été portées. Il y en a même une bonne quinzaine (couture et tricot confondus) qui sont devenus des indispensables et que je porte très régulièrement.

J’ai donc produit essentiellement des robes, mais c’est cohérent : c’est ce que je porte le plus souvent, généralement avec un petit gilet et un collant adaptés à la saison. En 2013, j’aimerais donc tricoter des petits gilets et boléros plutôt que des accessoires, histoire d’étoffer ma collection ^^. J’aimerais aussi coudre à nouveau plus de peluches, j’en faisais plus à mes débuts et aujourd’hui ces coutures totalement inutiles me manquent. Il serait également pas mal de me motiver à coudre plus de pièces séparées et de ralentir un peu sur les robes, mais je me connais : ce n’est pas gagné !!!

Niveau bonnes résolutions et planification des prochains projets, je m’arrêterai là. J’entre dans une année de boulot intense et je veux continuer à me détendre dans mes loisirs, à marcher au coup de coeur pour me faire plaisir et puis c’est tout. C’est grave docteur ?

Passez une bonne année 2013 !