Le snood de Noël

J’avais tricoté un snood pour Cherzétendre l’année dernière. Grand, chaud, bleu. Et, si le modèle n’avait pas particulièrement plu à ma marraine, elle avait laissé un commentaire qui était en fait une commande de cadeau de Noël :

Super! Ca à l’air de tenir bien chaud…… Il y a des modèles filles? C’est une idée de kdo de Noyel pour ta vieille marraine qui cherche despérément une écharpe qui tienne bien chaud et qui reste autour du cou sans trop serrer quand elle enmène ton trop mignon cousin à l’école en vélo en plein hiver (ben voui, c’est pas écologique de démarrer la voiture pour faire 1 km…. mais du coup il fait froid!)….

 

Comme je suis une gentille fille, je m’éxécute ! J’ai choisi une laine spéciale frileuse : la malabrigo rasta (achetée , coloris coronilla). C’est tout doux, très très chaud, et les couleurs sont sublimes, comme d’hab’ chez Malabrigo. Et comme je n’ai pas trouvé mon bonheur sur internet, j’ai improvisé. J’ai tricoté des côtes de tailles variables, quelque chose de très simple, histoire de profiter des jolis dégradés de couleur de ce fil.

Et maintenant… J’attends les résultats du crash test ^^

My blueberry schawl

J’avais fait un trendy châle et, désespérée par ma lenteur, je ne m’étais plus relancée dans une aventure châlesque. Et puis, le temps passant, à force d’avaler du kilomètre de laine sous mes aiguilles, j’ai accéléré ma cadence de tricot. Du coup je me suis lancée le défi de faire un nouveau châle.

J’ai d’abord voulu faire le laminaria, mais j’ai du me rendre à l’évidence au bout de 3 essais infructueux : il fallait quelque-chose de plus simple pour commencer. Du coup j’ai jeté mon dévolu sur le Damson d’Ysolda : essentiellement du point mousse, du jersey, des augmentations et des yarn over, que des trucs que je sais faire !

La réalisation n’a pas posé de gros soucis et, au bout de 10 jours, le châle est tombé de mes aiguilles. Je l’ai tricoté avec un écheveau de malabrigo sock (100% mérinos) acheté ici, il m’en reste encore un peu. Au passage, cette laine est une tuerie : de jolis changements de teinte, doux, souple, pas de peluches… Un plaisir à tricoter comme à porter. J’ai choisi le coloris Abri, ujn dégradé de bleux et de violets qui me fait penser à un saladier de myrtilles.

Pour différencier mon châle de celui de ma mère (j’ai une mémoire de poisson rouge, j’avais oublié que je lui avais offert  à Noël un écheveau de la même couleur pour faire le même châle….), j’y ai cousu de vieux petits boutons en nacre. Ils sont adorables mais trop fragiles pour passer dans la machine à laver, je désespérais de les utiliser un jour (et il m’en reste encore plein !).

Grâce à sa forme en U, le damson se poser tranquillement sur les épaules et ne bouge pas, il est très confortable à porter. Par contre il y a quelque chose qui me chagrine dans ce châle… Essayez de trouver le problème sur la photo suivante :

Ce châle est tout petit, vachement plus petit que celui photographié dans le livre d’Ysolda ! En soit ce n’est pas gravissime, c’est juste un peu dommage. Mais le plus gros problème, c’est que mes bords sont incompréhensiblement trop serrés, alors que le reste du tricot est bien souple et extensible. Résultat des courses : la bande de tricot qui est contre mon cou n’est absolument pas souple, elle est toute tendue et ça me scie le cou si je tire ne serrait-ce qu’un peu sur le châle…..

Si l’une d’entre vous à une idée sur la façon de détendre un bord de tricot pas assez souple, je suis preneuse !

EDIT DE 15h39 : ce ne sont pas les mailles rabattues qui sont trop serrées (j’ai fait de gros progrès à ce niveau-là ^^) mais les mailles de début et de fin de rang, celles sur lesquelles on fait demi-tour. Le damson étant constitué de « U » de plus en plus grands, ces mailles de début et de fin de rang sont celles qui se retrouvent contre le cou quand on porte le châle sur ses épaules.