[Deer&Doe P/E 2016] La veste Lupin

Nous arrivons déjà à la fin de cette série d’articles, puisque je vous présente aujourd’hui la dernière pièce de la collection printemps/été 2016 de Deer&Doe : la veste Lupin. Il s’agit d’une veste courte, légèrement froncée à la ceinture et au bout des manches, ayant deux grands pans devant et pas de fermeture. Cette veste est entièrement doublée et présente des épaulettes maintenues par des boutons ainsi que deux poches passepoilées. Il y a des découpes princesse sur l’avant, ce qui nous sauve du patatoïde informe.

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J’ai pris beaucoup de plaisir à coudre cette pièce ! Il y a des étapes plutôt faciles à faire, d’autres qui représentent des petits défis techniques intéressants. Au final la veste est assez rapide à coudre (pour une veste doublée ^^), j’ai été étonnée.

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La seule vraie difficulté technique, qui demande de prendre son temps, est la couture des deux poches passepoilées. Je n’en avais absolument jamais cousu, c’était donc une première pour moi. Et pourtant, ma modestie dut-elle en souffrir, je dois bien avouer qu’elles sont totalement réussies ! En suivant calmement les étapes l’une après l’autre ça fonctionne parfaitement, c’est un plaisir de voir ces jolies poches apparaître. Petit détail qui fait tout : le haut du fond de poche n’est pas en tissu de doublure mais en tissu extérieur. Grâce à ça quand on écarte les passepoils de la poche pour y glisser la main on ne voit pas la doublure. La classe jusqu’au fond des poches !

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Au niveau tissu, j’ai tout simplement profité des soldes de Mondial Tissu puisque rien dans mon stock ne m’inspirait pour ce patron. Le tissu extérieur est une gabardine noire à motifs type pieds de poule légèrement brillants. Pour l’intérieur, j’ai utilisé une viscose à motif « surboum de petits pois sous acide ». La première était très facile à travailler bien qu’elle s’effiloche beaucoup parce qu’elle est très stable. Elle donne un rendu assez sympatoche, ni trop ni trop peu habillé pour moi. La viscose est plus prise de tête, mais bon, ce n’est que pour la doublure. Or elle présente de l’aisance par rapport au tissu extérieur (normal pour une doublure ^^) donc les inexactitudes ne sont pas dramatiques.

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Au début je n’étais pas convaincue par Lupin, pas vraiment mon style. Je ne voyais pas trop quoi en faire… Et je n’ai pas encore eu l’occasion de porter cette veste, à cause de la météo bien sûr. Je l’ai tout de même testée de temps en temps sur ma tenue du jour, juste pour voir. Elle va assez bien sur des robes plutôt fluides et près du corps, ou alors sur des tenues slim + tee-shirt long et ajusté (ou plus loose mais bien fluide, qui ne produit pas trop de volume). En revanche je ne trouve pas ça très joli sur une robe type années 50 qui marque la taille puisque la veste Lupin quant à elle est large à ce niveau. Ceci dit j’ai le buste court et peut-être que si la veste finissait un poil plus haut, juste 2 ou 3 cm, ça le ferait sur moi. J’attend le printemps pour tester plus à fond le potentiel de Lupin !

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Et voilà, nous avons fini notre tour des nouveaux patrons Deer&Doe ! Encore une fois j’ai adoré suivre le processus de création et apporter mon petit gravillon à l’édifice. On se retrouve dans 6 mois pour la prochaine collection, mais entre temps j’ai et j’aurai pleiiiiiiiiiin d’autres choses à vous montrer, je ne vais pas disparaître à nouveau ! Youhou, ça fait du bien d’être de retour !

Baleine à la châtaigne

Pas d’inquiétude, il ne va pas être question aujourd’hui de gastronomie bizarroïde ! Non, il sera seulement question d’un problème existentiel qui s’est posé à moi durant la grossesse : comment vais-je survivre à un hiver sans short châtaigne ? Parce que j’en ai trois (dont deux blogués ici et ), que je porte généralement énormément à cette saison, dans lesquels il m’était impossible de rentrer cette année (gros bidon oblige).

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Pour remédier à la situation, je me suis armée d’un coupon de tissu noir à rayures ultra fines style costume, un tissu à chemise tout doux (pour l’intérieur de la ceinture), un gros ruban noir mais surtout le tuto d’Amandine pour en faire une version de grossesse. Aucune difficulté pour la couture, j’ai bêtement suivi le tuto ( seule modification : ceinture en deux pièces, une intérieure et une extérieur, pour avoir un tissu tout doux dedans) et tout s’est très bien passé. Mais à l’essayage, c’est le drame :

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Est-il  vraiment nécessaire que je vous explique le problème ? Et quand j’ai cousu ce short j’avais encore moins de ventre, donc l’effet était encore pire ! Les hormones aidant, j’en ai pleuré… Et puis mon cerveau de poule a fini par trouver la solution : replier la ceinture sur elle-même ! Et du coup :

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Nettement mieux, non ? Là la ceinture est pliée en deux, mais au début je la pliais carrément en trois. Si c’était à refaire, je couperais donc une ceinture bien plus fine dès le début, histoire de ne pas avoir à faire de plis. J’ai cru être tirée d’affaire, puis je me suis tortillée pour voir mon dos dans le miroir. Et là, c’est le re-drame :

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Mon bidon commençant très bas sur l’avant, la découpe de devant est plus basse qu’elle ne devrait l’être et le short n’est pas positionné comme d’habitude sur mes hanches. Du coup il y a une grosse ouverture en haut dans le dos. Bon. Pour régler ce problème-là, deux solutions très simples : soit je porte un tee-shirt noir rentré dans le short et on y voit que du feu, soit je porte mon haut par-dessus le short et puis c’est tout.

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Au final je suis assez mitigée. J’aime :
– le style de ce short,
– la possibilité de pouvoir, après la grossesse, découdre la ceinture pour y couper la ceinture de base du châtaigne et donc avoir un nouveau short dans ma garde-robe non-baleinière.
Je n’aime pas :
– la ceinture trop large donc à replier, ce qui fait des épaisseurs en rab,
– l’ouverture en haut dans le dos,
– la ceinture à nouer qui, si elle est très mignonne,  n’est pas très pratique (impossible d’aller aux toilettes si celles-ci ne sont pas « fiables », c’est-à-dire ultra propres, parce que les rubans traînent vite par terre, surtout pendant que tu es occupée à replier la ceinture) et empêche donc de porter ce short certains jours.

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Du coup, l’automne prochain je pense que je transformerai ce châtaigne de grossesse en un châtaigne normal. Et la prochaine fois que j’aurais un gros bidon (ce n’est pas pour tout de suite tout de suite, c’est pour ça que je le note ici pour ne pas oublier ^^), j’en ferai plutôt une version un peu différente : une découpe plus basse sur l’avant et une grande ceinture en jersey (pourquoi pas directement découpée sur un legging de grossesse de chez H&M, pas cher et qui prend bien le ventre).

Manteau Carotte&Parmesan

Il y a un mois, j’ai acheté une soupe carotte&parmesan à emporter pour mon repas de midi. En soi, rien d’exceptionnel… Sauf que là, la boîte de la soupe était mal fermée et tout s’est répandu dans le sac au papier… Arrivée là où je devais manger, je me suis rendue compte que mon manteau noir du commerce avait bu toute ma soupe ! Comme ce manteau était usé, j’ai décidé de laisser tomber le pressing et de me coudre immédiatement un nouveau manteau noir passe-partout.

Comme d’habitude, je suis allée directement chercher un coupon de 3m de pure laine anthracite (avec des poils un peu blanc, pour que ceux du chat qui s’y retrouveront immanquablement ne soient pas trop visibles) et un coupon de 3m de doublure en polyester noire chez Sacrés Coupons, ainsi que des boutons assorti à la mercerie St Pierre (avec l’aide active de Cherzétendre, qui s’est aussi chargé des photos sur les bords de Seine, appréciez le dévouement). Et, comme je ne voulais pas prendre de risque, j’ai repris le patron Pavot de Deer & Doe, comme pour mon manteau Malicia.

J’ai fait moins de modifications que la dernière fois, puisque j’ai uniquement remonté la taille de 3cm. J’ai également ajouté une capuche, mais cette fois-ci je l’ai faite amovible : j’ai cousu 5 boutonnières dans le bas de la capuche et 5 boutons sous le col claudine original de Pavot. Ça me permet de porter chapeau, bonnet ou écharpe XXL quand j’en ai envie et de m’abriter sous ma capuche quand la pluie menace.

Je n’ai eu aucun souci lors de la réalisation de ce manteau (après tout, c’était la troisième fois que je cousais ce modèle). Voilà voilà, c’est tout pour les aspects techniques ^^

Mis à part ça, j’aime autant ce manteau que la version précédente. Dans mon armoire il y a maintenant le vert, original, très grand et très chaud, et il y a le noir, sobre et discret. Ce qui me rend fière, c’est que maintenant je n’ai plus de manteau d’hiver du commerce. Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne surtout pas hésiter à se lancer : à moins de choisir un patron ultra complexe comportant une vingtaine de pièces, coudre un manteau n’est pas aussi difficile que ça le parait !

Bazinga !

J’ai un tee-shirt « bazinga » dont je suis folle ! Mais qui était, il faut bien le dire, assez difficile à porter : très flashy, encolure serrée bof bof, fin et moulant… Pour le porter plus, j’ai commencé par y faire un joli décolleté bateau mais ça ne suffisait pas. Il manquait un bas avec lequel l’assortir, quelque chose de noir et très simple.

Quoi ? Une jupe cousue juste pour porter un haut ? Ben voui mais bon, je l’aime… Et puis, une petite jupe noire, ça sert toujours !

J’ai utilisé ce qu’il me restait de velours côtelé noir et le patron Ginger de Colette Patterns : une jupe trapèze taille haute avec ceinture en forme, simplissime. Mais je l’ai raccourcie de 12 cm ! Chuis trop une folle !

Et histoire de faire ça bien, j’ai fait trèèèèèèès attention aux finitions (surpiqures, tout ça tout ça, vous allez commencer à le savoir que j’aime les surpiqures) et j’ai tout bien doublé avec un liberty (pour la ceinture) et un truc synthétique qui glisse bien (je ne sais pas pourquoi je l’avais acheté celui-là, mais il me rend bien service ^^).

Au final, la tenue complète me botte bien, elle a un chouette petit côté comic (et pas comique, hein, attention, ne confondons pas). Au fait, vous connaissez « bazinga » ? Je suis curieuse de savoir combien d’entre vous regardent ça ^^

Black treasures

Le tricot avance mais il n’y a rien d’intéressant à voir, la couture est prête dans ma tête mais la concrétisation ne sera que pour ce week-end… Alors j’ai décidé de vous montrer mes deux petits trésors. Deux sublimes petites choses noires, anciennes et précieuses. Par contre les photos sont pourries (luminosité nulle oblige), désolée ! Par contre, j’avoue que c’est un tout petit peu intéressé comme démarche : j’ai besoin de vos lumières pour pouvoir porter et mettre en valeur ces petits trésors (^.^)

Pour commencer, la robe de la maman de papa, qui vient juste de me la donner (Merci Mamie !). Une robe longue de coton noire, manches papillon fendues, encolure et manches ornée de pièces crochetées.

Facile à porter le soir certes, mais j’aimerais pouvoir la mettre plus souvent que ça… J’aime son côté fluide et un peu bab’ cool, elle est très très agréable à porter. Du coup j’ai tenté la version ceinturée sous la poitrine, avec un ruban et avec une ceinture façon obi.

 

En soi j’aime bien mais alors sans talon, parce que ça raccourci un peu la robe de la serrer sous la poitrine. Du coup il va falloir que je refasse une ceinture obi, mais dans un tissu plus 60’s (genre grosses fleurs colorées ^^). D’autres idées d’accessoirisation ?

Le deuxième trésor est la robe de la maman de la maman de ma maman (non non, pas de souci dans le nombre de répétition, le compte est bon). Elle date d’un peu après la fin de la guerre, probablement du début des années 50. Cette robe est boutonnée sur l’avant, comporte une fine ceinture de tissu, de petites manches et une jupe circulaire décorée de motifs de vagues en relief. Portée telle quelle (mais épaulettes décousues, parce qu’il est hors de question d’en porter ^^) ça donne ça :

En ajoutant un petit jupon, ça devient franchement sympa :

Et avec une ceinture large en plus, ça donne ça :

Et c’est là que le bât blesse : il y a controverse à la maison ! Cherzétendre préfère avec la petite ceinture noire lâche d’origine, je préfère avec une ceinture plus ajustée et plus large. Votre avis ?

En fait ça faisait un moment que cette deuxième robe patientait dans mon armoire et que
je n’osais pas la sortir. Mais l’annonce d’une soirée Mad men/années 50 m’a donné envie de lui faire voir à  nouveau la lumière du jour… Vous pensez que ça peut coller ? Avec quels accessoires ?

Mesdames et messieurs, à votre bon coeur ! Donnez-moi une petite idée pour pouvoir les porter facilement dans la vraie vie et pas seulement en soirée ! A votre bon coeur !

La jupe collector

Envie d’une jupe d’hiver, longue, sobre sans être tristouille + envie d’utiliser mes chutes de tissu préférées =

La base de la jupe est en velours milleraies noir (from stop tissu), il s’agit d’une bête jupe trapèze faite à l’oeil et à la règle. J’ai ensuite installé la jupe sur dame Berthe, mannequin de son état, et épinglé mes ronds (qui, allez savoir pourquoi, sont pile de la taille de mes bols de petit déjeuner ^o^) pour trouver la bonne disposition. Puis il y a eu une bonne séance de surfilage sauvage. C’est dingue la quantité de fil noir qu’il y a sur cette jupe !

J’adore le rendu de cette jupe et, avantage non négligeable, elle va avec tous mes hauts, quelque soit leur couleur ^^

L’indispensable

Il me manquait une pièce essentielle dans ma garde-robe : la petite robe noire, celle qui sert à tout selon la façon dont on l’accessoirise. Je la voulais très confortable et polyvalente.

J’ai utilisé une de mes robes pour faire un patron très très très minimaliste : pas d’emmanchure, le devant est constitué d’une seule et unique pièce (le dos également). Puis j’ai coupé dans un jersey de coton noir (sacrés coupons) très agréable à porter. Et ça donne ça :

Une petite robe à porter en toute saison : sous-pull et collants en laine pour l’hiver, toute seule en été. Elle est parfaite à porter avec des accessoires de couleur, sa sobriété permet tout ! A moi les bijoux voyants, les rubans dans les cheveux, les collants flashy ! Aujourd’hui, ça a été bleu et rose layette (j’adore ce foulard, j’ai complètement craqué dessus et finalement on peut faire des choses sympa avec cette association de couleurs).

Je travaille en ce moment sur un tee-shirt, malheureusement la taille 38 de chez Burda correspond à un 42 (au minimum)… Donc il faut que je reprenne tout ! Et sinon, j’essaye d’avancer mon gilet mais je tricote avec une lenteur désespérante…