Les faire-parts

Les invités ont reçu les faire-parts… Je peux donc les dévoiler ici ! Notre thème de mariage est « rats de bibliothèque« . Du coup, nous avons voulu faire un faire-part qui soit comme un livre de poche ! Je l’ai entièrement dessiné à la palette graphique sous gimp (logiciel de dessin libre), en partant de papiers scannés (papiers qui servent pour différents éléments de déco), puis fait tirer chez un imprimeur.

Attention, avalanche de photo (avec les noms et lieux cachés, of course…).

Couverture

 

Marque-page RSVP avec nos coordonnées complètes

 

Page 1

 

Pages 2 et 3

 

Page 4

 

Quatrième de couverture

 

Bandeau rouge (pour les invités au repas)

 

Ca a demandé des mois, entre la création et le réglage des couleurs avec l’imprimeur… Les textes ne sont pas parfaitement centrés… Mais je ne regrette pas, Cherzétendre et moi nous retrouvons bien plus dans ce faire-part que dans les modèles « tout faits » que nous avons pu voir ! C’est moins chic, certes, mais tellement plus « comme nous » ^^

En fond des différentes photos, vous pouvez apercevoir :

  • le tissu et le patron de ma jupe, en cours de réalisation
  • le matos pour mon « accessoire de tête » (en cours de réalisation aussi)
  • mes mitaines en dentelle à 3 euros (si, si, mercerie St Pierre) que je veux modifier (c’est une base pas chère et pratique, mais tel quel ça ne me plait pas ^^)

Très bientôt, je vous montre les super timbres qu’on a trouvé pour envoyer ces faire-parts !

Petit ours vert

Vous avez cru que je pourrais voir passer un bébé tout neuf sous mon nez en me bornant à tricoter de la layette, sans lui coller le moindre doudou dans les bras ? Lourde erreur !

Pour le petit Johan, j’ai cousu l’ours des Intemporels Pour Bébés. Le patron est sympa mais c’est un peu fastidieux car il y a beaucoup de couture à la main. Ceci dit, c’était quand même plié en une bonne soirée.

Le tissu est une cotonnade à chemise de bonne qualité, achetée chez Sacrés Coupons à Paris. Assez douce et costaud pour plaire et résister à un petit bébé ^^ J’ai utilisé une chute à pois et une chute à carreaux pour l’intérieur des oreilles. Le rembourrage est anti-acariens et passe en machine.

Yapluka emballer !

Mes présssssssssieuses

J’aurai mis du temps à les trouver mais ça y est : j’ai mes chaussures de mariée !

Il faut dire que j’étais difficile, j’avais une idée bien arrêtée de ce que je voulais :

  • des talons, parce que Fiancédamour est très grand et parce que j’ai mal au dos en chaussures plates
  • pas trop de talons, sinon je vais souffrir et je ne pourrai pas danser
  • fermées, pour cause de port de semelles orthopédiques (pas envie de les zapper pour porter des sandales et d’avoir mal au dos toute la soirée)
  • avec une bride sinon ça ne me tient pas bien au pied et je risque de me vautrer en pleine première danse
  • si possible blanches, ou au moins claires

Rien que ça… Au départ je lorgnais sur cette collection-là. J’adore le côté rétro de ces chaussures. J’ai même trouvé une boutique parisienne qui les avait, mais malheureusement à l’essayage il s’est avérés que les talons étaient vraiment trop casse-figure pour moi.

Après avoir écumé les boutiques de chaussures de la rue de Rennes, j’ai enfin trouvé mon bonheur dans la boutique « 78 ». Ladies and gentleman, let me introduce my bridal shoes : tadaaaaaaaaaaaaa !

Toutes en cuir rose poudré, de la marque Wonders. Très confortables, bien stables, aucun regret ^^ Le petit détail en plus : elles ne font pas « clac clac » sur le plancher ! Pour finir une photo un peu moins « arty », histoire de voir leur véritable couleur :

Yapluka les porter à la maison, histoire de bien les assouplir avant le jour J…

 

{Le corset} Essayage de deux épaisseurs

Il y a quelques jours, j’ai pu essayer deux épaisseurs de mon corset de mariage ! Ces deux épaisseurs sont en fait la doublure intérieure et le coutil (tissu très très très très très résistant placé en sandwich entre le beau tissu et la doublure intérieure). C’est entre ces deux épaisseurs que sont placées les baleines du corset. De ce fait, lors de cet essayage la tenue du corset est déjà sa tenue finale.

Ma mère, venue voir comment lacer et serrer le corset, a eu un peu peur… Et a choisi la photo comme moyen d’illustrer ses craintes :

Alors OUI, un corset, ça SERRE. La peau est ramenée dans le dos, c’est ce qui crée le pli qu’on voit. Je ne trouve pas ça très esthétique mais ce sera caché par une pièce de tissu sur le corset final. Un corset, ça serre, mais ça ne fait PAS MAL ! Parce que c’est quand c’est du sur-mesure la forme est parfaitement adaptée à notre corps, parce qu’on le serre comme on veut. Parce qu’on peut trouver agréable d’être maintenue. En portant ce corset je peux bouger, m’asseoir, parler, rire, je ne suffoque pas, je ne m’évanouis pas.

Pour l’essayage j’avais amené ma toile de jupon (une jupe cercle toute bête) et ma toile de jupe, faite à partir du patron de la Ripple Skirt de Truly Victorian. Il s’agit d’une jupe très ample à l’ourlet, mais dont l’ampleur est concentrée sur l’arrière grâce à trois grands plis plats.

Notons de plus que la ripple skirt est historiquement cohérente avec le type de corset que j’avais choisi (période belle époque). J’ai essayé tout ça ensemble, ce qui nous donne ceci :

On notera, sur la photo du milieu, une des couturières en plein boulot dans l’arrière-boutique ^^

Analyse de la chose : J’AIME !!!!!! Attention, minute auto-satisfaction : 

  • la jupe n’est pas trop large de face donc je ne serrai pas ridicule à côté de ma grande perche de fiancé
  • le jupon tout bête est suffisant pour donner une jolie forme  (pas besoin de crinoline à cerceaux, que je trouve désagréable à porter)
  • mon popotin rebondi se révèle utile ^^
  • ça froufroute sur les mollets, ça tourne, cette jupe sera géniale pour danser
  • je me trouve belle dans mon corset ! Ca me donne l’air plus légère, ça me fait une taille fine, ça met en valeur mes hanches larges, ça met en valeur ma poitrine… Je comprends que les femmes qui étaient obligées de le porter très serré et tous les jours aient voulu s’en débarrasser, mais là j’aime !

En juillet je récupèrerai mon corset fini. Avec les beaux tissus, le ruban blanc, les ptites boutons, la guipure…. J’ai hâte d’y être !!!!

En attendant, reste à s’occuper des accessoires : gants, bijoux, châle, couronne………….

Deuxième layette

Toujours pour le même bibou que la dernière fois. La seule différence, c’est que maintenant il est né ! C’est un petit Johan, mignon comme tout (en tout cas en photo). Du coup je voulais lui faire un truc mimi tout plein (ben voui, un bébé DOIT être mimi tout plein) mais pour petit mecton. J’ai fini par trouver mon bonheurs dans les Tricots Intemporels pour Bébés de Cirtronille : le gilet au point de godron.


Gros avantage du modèle : il se tricote en une seule et unique pièce, il ne reste plus que deux petites coutures à faire et une paire de boutons à coudre pour finaliser !

Inconvénient majeur : ben du coup c’est pas drôle à faire… On tricote tout droit, sans réfléchir… Pas un jeté, pas même une petite augmentation ou diminution !

Comme le petit Johan a un papa baraqué et une grande maman, j’ai préféré jouer la sécurité et tricoter direct le 1 an. Ce qui a rendu le truc d’autant plus long et monotone mais bon, passons….

Le fil utilisé est un coton bio (matière et teinture bio) : Cotton Eco Color coloris pierre, de schachenmayr nomotta. Il m’a fallu 3 pelotes. Ce coton est une merveille ! Agréable à tricoter, de très jolies nuances dans la teinte, lavable en machine… Je l’avais acheté dans une petite mercerie, dans un trou paumé de Picardie, pendant de loooooongues vacances… Et j’en viens à regretter de ne pas en avoir pris plus. J’ai vu qu’on pouvait en acheter , et , et en plus en promo ! L’une de vous connait l’un de ces sites ? Fiables ou non ?


De retour de vacances…

On part passer quelques jours chez ses parents… Et on revient avec un sac de voyage supplémentaire ! Dedans, il y avait…

  • de la laine pour layette dans des tons tout doux (tiré du stock de ma mère, les pelotes datent pour certaines d’un peu avant ma naissance…)
  • des tissus « vintage » tirés des stocks de ma mère et de ma grand-mère (il n’y a que les tissus venant de ma grand-mère sur la photo, il y en a au moins autant tirés du stock de ma mère ^^)
  • un dvd pour fille, « the red shoes » (vous l’avez déjà vu ?)
  • une vielle boîte recouverte de tissu sooooo rétro (4 euros dans un dépôt-vente, en état nickel, youhou !)
  • le vieux réflex argentique de mes parents
  • un trépied pour appareil photo (je vais enfin pouvoir photogaphier mes coutures sans l’aide de Cherzétendre ^^)
  • pleiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiins de chocolat ^^

Et il y a ce qui est resté chez les parents, faute de place ou pour plus de facilité…

  • les vases en forme de livres debouts que ma mère et moi avons préparé pour le mariage
  • un rat que j’ai fait en terre blanche et décoré au cirage, toujours pour la décoration du mariage
  • deux tableaux, des reproductions peintes par ma grand-mère (douée, non ?). Les coins sont là pour le transports, dommage, ça gâche un peu les photos…

Bon ben, c’est pas tout ça, faut se remettre au boulot !Mais je reviens très vite vous montrer des trucs de filles : j’ai fini la toile de ma jupe de mariée et je vais aller chez la corsetière vendredi pour essayage ^^

Concours Posca

Il y a peu, la marque Posca a lancé un concours. Il s’agissait de décorer une boîte avec les 5 marqueurs offerts. J’ai reçu ça dans ma boîte aux lettres :

Du noir, de l’argenté, du violet, du orange et du vert. Cinq feutres permettant de dessiner sur toutes les surfaces et qui sont permanents surcelles qui sont poreuses. J’ai fait pas mal d’essais sur de petites boîtes mais finalement c’est la plus simple qui me plait le plus :

Il s’agit d’une toute petite boîte carrée (5 cm de côté) rose sur laquelle j’ai dessiné quelques fleurs violettes naïves. C’est basique, mais bon, allez savoir pourquoi, c’est l’essai qui me botte le plus ^^ Par contre allez voir le blog posca, vous y verrez de véritables oeuvres d’art !

Maintenant, je passe à la phase de test des posca sur tissu. A suivre…

Le jour où j’ai eu de la chance…

… c’est celui où Yukimoo a fêté l’anniversaire de son blog et organisé un tirage au sort. Ce jour-là, c’est mon petit nom qui a été tiré au sort ! Le cadeau promis ? Une surprise made by Yukimoo..

Dimanche, à l’occasion d’une rencontre, Yukimoo m’a offert un cadeau sublime. Un cadeau qui m’a permis de prendre avec philosophie (voire même plaisir) la récente baisse des températures, c’est vous dire si c’est précieux ^^

Un graaaaaaaand châle ! Il est d »un sublime bleu avec de petites touches de vert, la photo ne lui rend pas honneur. Comme j’ai une mémoire de moineau, je me souviens seulement qu’il s’agit du fameux mélange alpaga + plumette de La Droguerie. Ne me demandez pas quel est le modèle, hein ! Pour ça, le poisson rouge que je suis vous renvoie vers la tricoteuse ^^ Tricoteuse qui a fait un sublime boulot de dentelle, qui mérite bien un gros plan :

Deux jours déjà que je porte ce doudou autour du cou et je suis conquise ! En plus, c’est pile la couleur préférée de mon Zamoureux et je n’avais pas encore d’écharpe bleue !

 

Bref, c’est un carton plein, encore MERCI Yukimoo !

PS : je ne t’oublie pas DexterL, ne t’inquiète pas ^^

My blueberry schawl

J’avais fait un trendy châle et, désespérée par ma lenteur, je ne m’étais plus relancée dans une aventure châlesque. Et puis, le temps passant, à force d’avaler du kilomètre de laine sous mes aiguilles, j’ai accéléré ma cadence de tricot. Du coup je me suis lancée le défi de faire un nouveau châle.

J’ai d’abord voulu faire le laminaria, mais j’ai du me rendre à l’évidence au bout de 3 essais infructueux : il fallait quelque-chose de plus simple pour commencer. Du coup j’ai jeté mon dévolu sur le Damson d’Ysolda : essentiellement du point mousse, du jersey, des augmentations et des yarn over, que des trucs que je sais faire !

La réalisation n’a pas posé de gros soucis et, au bout de 10 jours, le châle est tombé de mes aiguilles. Je l’ai tricoté avec un écheveau de malabrigo sock (100% mérinos) acheté ici, il m’en reste encore un peu. Au passage, cette laine est une tuerie : de jolis changements de teinte, doux, souple, pas de peluches… Un plaisir à tricoter comme à porter. J’ai choisi le coloris Abri, ujn dégradé de bleux et de violets qui me fait penser à un saladier de myrtilles.

Pour différencier mon châle de celui de ma mère (j’ai une mémoire de poisson rouge, j’avais oublié que je lui avais offert  à Noël un écheveau de la même couleur pour faire le même châle….), j’y ai cousu de vieux petits boutons en nacre. Ils sont adorables mais trop fragiles pour passer dans la machine à laver, je désespérais de les utiliser un jour (et il m’en reste encore plein !).

Grâce à sa forme en U, le damson se poser tranquillement sur les épaules et ne bouge pas, il est très confortable à porter. Par contre il y a quelque chose qui me chagrine dans ce châle… Essayez de trouver le problème sur la photo suivante :

Ce châle est tout petit, vachement plus petit que celui photographié dans le livre d’Ysolda ! En soit ce n’est pas gravissime, c’est juste un peu dommage. Mais le plus gros problème, c’est que mes bords sont incompréhensiblement trop serrés, alors que le reste du tricot est bien souple et extensible. Résultat des courses : la bande de tricot qui est contre mon cou n’est absolument pas souple, elle est toute tendue et ça me scie le cou si je tire ne serrait-ce qu’un peu sur le châle…..

Si l’une d’entre vous à une idée sur la façon de détendre un bord de tricot pas assez souple, je suis preneuse !

EDIT DE 15h39 : ce ne sont pas les mailles rabattues qui sont trop serrées (j’ai fait de gros progrès à ce niveau-là ^^) mais les mailles de début et de fin de rang, celles sur lesquelles on fait demi-tour. Le damson étant constitué de « U » de plus en plus grands, ces mailles de début et de fin de rang sont celles qui se retrouvent contre le cou quand on porte le châle sur ses épaules.

Le PULP

Chaque jour de travail, je dois passer une heure dans le métro. J’ai une telle impression de perdre mon temps ! Du coup il faut obligatoirement que je m’occupe. Des fois je tricote, d’autres fois je lis.

Les problèmes logistiques liés au tricot on déjà été réglé grâce au STIDA, aujourd’hui c’est au tour des problèmes logistiques liés à la lecture. Car OUI, il y en a ! Deux soucis majeurs :

  • le marque-page qui glisse hors du livre et se perd
  • le livre qui s’abime quand on le fourre dans le sac à main en sortant du métro et qu’il y reste toute la journée

J’ai recherché des tutos de protège-livres sur internet, mais je n’ai rien trouvé qui me satisfasse vraiment… Soit ce sont des pochettes dont il faut totalement sortir le livre pour le lire, ce que je trouve assez peu pratique, soit ce sont des couvertures qui ne protègent pas les coins et la tranche du livre. Du coup, j’ai fait mon propre modèle.

Mesdames et messieurs, je vous présente donc le PULP , ou Protection Universelle pour Livre de Poche !

Analysons la bête. Le PULP tient au livre grâce à un passant à droite et un repli à gauche. Le ruban fait  office de marque-page. Il ne reste plus qu’à bien envelopper le livre et à passer l’élastique autour (élastique fixé au PULP, aucun risque de le perdre) et ça y est, c’est fini, le livre est protégé ! Petite explication en image :

Les dimensions du bazar et les positions des divers éléments ont été calculées de façon à ce que le PULP convienne à tous les livres de poches dont l’épaisseur est comprise entre 1 et 4 cm.

Au niveau du choix de tissu et de décorations, je dois avouer que j’ai donné dans le sentimental… J’ai utilisé une chute du tissu dans lequel ma mère avait cousu ma robe de princesse de petite fille. Les appliqués (très cracra, je sais…) représentent mes deux premiers rats, Zibus (et voui, c’est de là que vient Zibusine) et Dagobert. D’ailleurs toutes les finitions sont un peu cracra, mais j’ai une bonne excuse : c’est une de mes toutes premières « vraies » coutures ! En fait je l’avais fait avant d’ouvrir mon blog, et du coup je ne vous l’avais encore jamais présenté…

Et depuis, le PULP a fait ses preuves. Je ne lis plus sans « pulper » mes livres, du coup quand ils rejoignent l’étagère du salon, ils sont encore en bon état cosmétique et tout à fait présentables ^^