[Deer&Doe P/E 2016] La robe Zéphyr

On commence la présentation de la collection printemps/été 2016 de Deer&Doe par la robe Zéphyr. Il s’agit d’une robe en jersey avec découpes princesses sur le buste et jupe patineuse. Elle est déclinée en trois versions : robe à encolure ronde près du cou, robe à décolleté en V et ensemble jupe + débardeur.

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Personnellement je ne suis pas fan des encolures proche du cou, j’ai l’impression d’étouffer et de ne pas être mise en valeur du tout… Et puis ça ne permet pas d’allaiter. Du coup je vous présente la version avec décolleté en V. Note à l’attention des jeunes mamans : si votre jersey est suffisamment souple alors il est tout à fait possible de faire sortir un appendice nourricier par ce décolleté. Testé et approuvé ! 😉

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J’ai entièrement cousu ma robe à la machine à coudre, avec le point élastique (une sorte de mini zigzag) et une aiguille à bout rond. Les découpes princesses se sont avérées étonnamment faciles à coudre, je ne pensais pas que ce serait aussi simple à faire sur un tissu élastique ! Les surpiqûres sont elles aussi ultra propres. Si je couds une nouvelle version de cette robe, je tenterai probablement des surpiqûres contrastantes (et peut-être que je me motiverai enfin pour découvrir l’aiguille double…).

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Si Zéphyr a l’air d’une petite robe toute simple, il y a tout de même deux points techniques délicats.

Le premier, présent sur toutes les versions, c’est la finition des emmanchures à l’aide d’une bande de tissu rapportée. En soit cela n’a rien de compliqué mais la partie de la bande qui dépasse au final est très fine et il faut pas mal étirer cette dernière au montage (c’est entre autre grâce à ça que l’on obtient de jolies emmanchures qui ne baillent pas). Du coup il faut être très méticuleux lors de la découpe de la bande (cutter à lame rotative et règle, et c’est plié en deux temps trois mouvements sans prise de tête !) comme pendant la couture.

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Le deuxième, c’est la finition du décolleté en V. Obtenir une pointe de V bien propre et avec la couture du biais d’encolure alignée sur le creux est loin d’être facile. Mon premier essai était franchement mauvais… Par contre le deuxième, que vous voyez ici, est vraiment propre, quoique l’alignement ne soit pas absolument parfait (il y a un petit millimètre de décalage, mais j’ai décidé que je pouvais tout à fait vivre avec ^^). Du coup, si vous avez assez de tissu et que vous n’avez jamais fini une encolure en V de cette manière, je vous conseille fortement de faire un ou plusieurs essais dans des chutes. Si vraiment vous avez trop peur, vous pouvez toujours changer la finition (par exemple en faisant une parementure, quoique cela risque de bailler un peu du coup puisqu’il manquera la tension apportée par le biais qui est un poil plus court que l’encolure du corsage… A réfléchir ^^) ou vous rabattre sur le col rond. Mais sincèrement, ce V est tellement joli qu’il serait dommage d’y renoncer, non ? Il vaut la peine de suer un peu ^^

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Le tissu que j’ai utilisé est un jersey de composition inconnue, fin, très lourd et très fluide, trouvé sur le marché du dimanche matin près de chez moi à 1 euro le mètre (il y a deux vendeurs qui ont régulièrement des rouleaux qui valent le coup, je manque de recul pour évaluer la qualité mais les prix sont imbattables). C’était un bonheur à coudre mais j’ai vite déchanté à l’essayage : ça marque TOUT ! Du coup, je suis obligée de sortir la gaine culotte pour porter cette robe, pas pour diminuer le volume de ma bedaine mais juste pour que ce soit lisse (oui, je sais, c’est glamour, mais j’ai décidé il y a déjà longtemps de dire la vérité sur ce blog donc voilà, tartine de glamour dans votre face !). J’avais cousu ma première version de test (que je ne vous montrerai pas, le fit du patron ayant pas mal changé depuis) dans un jersey à la fois plus épais et moins fluide et le rendu sur le ventre est bien meilleur sans avoir besoin de triche sous-vestimentaire. Du coup, choisissez votre tissu en fonction de vos complexes et de vos sous-vêtements : jersey très fin possible pour les décomplexées et les heureuses propriétaires de gaine, jersey un peu plus épais et moins fluide pour les autres ! Le patron ne comportant pas de fronces, l’utilisation de jerseys d’épaisseur moyenne est tout à fait adaptée.

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J’ai déjà pas mal porté mes deux versions de cette robe, que je trouve très confortables et qui passent tout à fait même en hiver avec un petit (ou un gros) gilet par-dessus. Comme en plus la forme de ces robes me plait beaucoup, ce patron accède directement au rang de valeur sûre pour moi ! Il faut dire que les découpes princesse, c’est une valeur sûre pour moi : ça donne toujours un seyant impeccable et en prime ça facilite les ajustements.

J’aime beaucoup le fait que Zéphyr puisse être réalisée dans des styles très différents : sportswear (je suis la seule à imaginer une joueuse de tennis en zéphyr raccourcie ?), color block, rétro (j’ai cousu ma première version dans un jersey à grosses fleurs, j’adore le style que cela lui donne), moderne chic… Et puis j’imagine plein de variations faciles, notamment en variant la forme du décolleté (rond, carré) et celle de la jupe (froncée, cercle complet, longue, voire même pourquoi pas le patron Brume). Du coup, j’ai hâte de voir ce que la blogosphère va en faire !

Princesse un jour, princesse toujours !

Nous avons déjà parlé de mettre le futur marmot à l’abri du froid (et on y reviendra, je ne vous ai pas encore tout montré) mais il n’est pas le seul à avoir besoin d’une nouvelle garde-robe ! Sa future maman a besoin de fringues dans lesquelles elle puisse caser son bidon et sa maman aura besoin de tenues allaitement-compatibles, c’est-à-dire permettant un accès facile et rapide au sein si possible sans avoir à exposer l’entièreté de son anatomie (oui, je parle de moi à la troisième personne, César a dû déteindre sur moi, c’est ça de vivre à Rome…).

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En ce qui concerne le premier critère, le casage de ventre, l’aubépine de Deer&Doe s’est avérée parfaite. Et ça tombe bien, parce que j’en ai déjà trois dans mon armoire (que vous pouvez voir ici et ) ! Mais il y a un mais… Le ventre n’est pas le seul à prendre de l’ampleur pendant la grossesse, loin de là, en tout cas chez moi ! Résultat des courses : je me sens trop à l’étroit pour être à l’aise dans le corsage de mes aubépines. Si on ajoute à cela la future montée de lait, aucune chance de les remettre avant la fin de l’allaitement ! Conclusion : il me fallait une nouvelle aubépine.

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Pour que l’aubépine m’aille, rien de bien sorcier : il suffisait de la coudre une taille au-dessus. Oui, je sais, j’aurais pu/dû faire un FBA (Full Bust Adjustement) mais je n’en ai pas la capacité neuronale en ce moment… Donc une taille au-dessus, et puis basta, avec le lien pour resserrer à volonté sous la poitrine ça passe très bien. Sauf que je voulais aussi la rendre allaitement-compatible, histoire de ne pas la porter seulement pendant les 2 mois de grossesse qu’il me restait. J’ai donc modifié le corsage pour y placer un plastron boutonné.

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Concrètement, j’ai pris la pièce corsage devant sans les plis religieuses, dessiné dessus l’endroit où je voulais que mes pièces « plastron » et « corsage devant côté » se chevauchent, puis j’ai recopié ces deux pièces séparément (sans oublier les marges de couture !). Du coup l’ordre de montage a aussi été un peu chamboulé : j’ai d’abord cousu un corsage dos + côté doublé (doublure et tissu extérieur non assemblés en bas et aux emmanchures) et un plastron doublé (doublure et tissu extérieur non assemblés en bas), que j’ai maintenu ensembles par quelques points au niveau du chevauchement dans la marge de couture. J’ai ensuite assemblé les jupes (tissu extérieur et doublure) et les manches au corsage ainsi obtenu.

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Le tissu que j’ai choisi m’est très précieux. Ma mère m’a donné ce coupon quand j’ai commencé la couture, il y a 6 ou 7 ans maintenant, mais elle l’avait elle-même acheté il y a un peu plus de 20 ans ! Ce tissu est celui dans lequel elle m’a à l’époque cousu ma robe de princesse Vous les voyez les paillettes dans mes yeux ? Les personnes qui ont calculé le métrage de tissu nécessaire étaient visiblement des amateurs, car dans les « restes » j’ai déjà pu coudre plusieurs petites choses à droite à gauche en plus de mon aubépine, et il y en a encore ! Ce tissu est une cotonnade ultra douce et fluide avec un touché à tomber, fond beige imprimé de grosses fleurs bleues/violettes et de feuillages. Du coup, pour la doublure j’ai utilisé un voile de coton rose lui aussi ultra doux que j’avais en stock (sauf pour le plastron, doublé dans le tissu à fleurs pour que ce soit joli quand je l’ouvre). Résultat des courses : cette robe est un vrai doudou, j’adore m’y glisser !

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Comme je craignais de tout gâcher au dernier moment en cousant des boutonnières, j’ai opté pour des pressions Kam. Par chance, j’en avais d’un violet pile poil assorti aux fleurs ! Pour le serrage sous la poitrine, un ruban en satin vert foncé lui aussi tiré du stock et roule ma poule !

Au début, j’avais un peu peur que l’imprimé de mon tissu combiné au patron aubépine ne fasse très chemise de nuit… Mais finalement non ! Ou alors les hormones faussent mon jugement ? Quoiqu’il en soit, j’adore cette robe. Elle est ultra agréable à porter (en fin de grossesse, quand même les jeans de grossesse deviennent inconfortables, c’est tellement bon de savoir qu’on peut compter sur sa petite robe) , ses couleurs me vont parfaitement au teint et de toutes façons voir ce tissu me fait sourire à tous les coups. Et parce qu’une jupe/robe de princesse DOIT tourner, je vous laisse sur une pirouette (la dernière avant un moment, parce qu’avec l’inertie ventrale ça devient périlleux ^^).

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On parle de quoi la prochaine fois ? Tricot enfant, tricot adulte, couture adulte, couture enfant ? J’ai de tout en stock ^^

PS : mes articles ne s’affichent plus sur hellocoton… J’ai contacté hellocoton qui me dit que mon flux rss est en rade mais pourtant il fonctionne très bien avec d’autres agrégateurs de flux, comme feedly par exemple. Bref, j’essaye de trouver d’où vient le problème mais pour le moment je tourne en rond, désolée.

Japanese folk

J’ai profité d’une chouette soirée entre blogo-copines (dont je vous reparlerai, puisque j’en suis repartie avec plein de chouettes coupons troqués à transformer) pour abuser du temps d’Éléonore et lui faire immortaliser ma première cousette de 2014. C’est ce qui s’appelle partir du bon pied photographiquement parlant ! Merci Nessie :-). Du coup, aujourd’hui vous allez avoir droit à un post avec peu de blabla et surtout plein de photos.

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Ces derniers temps, je me suis rendue compte que je partais toujours du tissu : je remarque un coupon et il choisit lui-même son patron. Cela fait des mois que je n’ai pas choisi un patron puis recherché le tissu adapté… Ce coton japanese tatoo, je l’ai repéré sur le stand de Linna Morata au salon Création & Savoir-Faire pendant que la vendeuse me coupait deux mètres de jersey cerfs & biches. Et j’y ai instantanément vu une belladone.

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Il faut dire que ma précédente belladone ne me satisfait pas : je ne suis pas contente du biais que j’ai choisi pour l’encolure et les emmanchures (visuellement ça me semble bizarre mais je ne saurais pas expliquer pourquoi) et l’encolure est bien trop serrée à mon goût (mais je ne l’ai pas modifiée sur la première version puisqu’il s’agissait d’un test avant la sortie du patron). Du coup je ne la porte que très rarement, alors que sur le papier j’adore ce patron.

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J’ai donc recopié mon patron en 40/42 et y ait apporté deux modifications mineures : j’ai creusé l’encolure et j’ai déplacé la fermeture éclair sur le côté. Grâce à ça, j’ai pu couper l’arrière de la jupe en un seul morceau, ce qui me permet de bien mettre en valeur le motif du tissu sans me taper des raccords fastidieux. Niveau finitions, tout est nickel : les coutures sont toutes surfilées et surpiquées. J’ai utilisé un biais en satin noir pour souligner l’encolure, les emmanchures, les découpes du dos ainsi que l’ourlet. Avec le recul, je me dis que j’aurais aussi dû en mettre au niveau de la ceinture, comme du passepoil… Mais je me console en me rappelant que je n’en avais de toutes façons pas assez.

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Cette robe est la pièce la plus flashy et la plus chargée de toute ma garde-robe ! Je ne porte que très peu de motifs figuratifs, et jamais aussi gros. Mais, après l’avoir déjà portée plusieurs fois, je dois bien reconnaître que je l’aime ^^. Il m’arrive de mettre une ceinture noire large par-dessus, le rendu est vraiment sympa aussi. Mais franchement, je ne m’explique toujours pas comment j’ai pu flasher sur ce tissu !

Quand j’ai montré cette robe à l’Homme pour la première fois, il m’a décoché un « ah ouais, c’est sympa, on dirait une chanteuse de rock des années 80 !« . A votre avis, compliment ou vacherie ? Dans le doute, j’ai opté pour la première solution et ai embarqué mon instrument de rockeuse à moi pour le shooting 😉

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Je profite de ce post pour faire deux annonces. La première est que les filles ont réussi, lors de la soirée dont je vous parlais plus haut, à me convaincre de m’inscrire sur instagram. Vous m’y retrouverez donc sous le pseudo de zibusine_pcdp. La deuxième, c’est qu’il se pourrait bien que je vous propose de gagner des places pour un certain évènement parisien couturo-centré un peu plus tard dans la semaine… Stay tuned !

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Robe nan-mais-c-est-pas-du-tout-ce-que-vous-croyez

Mettons les choses au clair tout de suite : JE NE SUIS PAS ENCEINTE !!! Je n’ai pas non plus pris un ventre phénoménal, le responsable de ce ventre rebondi est tout simplement une écharpe planquée en-dessous, qu’on se le dise ! Par contre, mon encadrante de thèse, elle, est enceinte. Et comme elle part bientôt en congé maternité, j’ai eu envie de lui offrir une petit cousette. J’en profite pour demander votre indulgence en ce qui concerne les photos : je ne pouvais pas attendre ce week-end pour les faire de jour donc elles ont été prises avec un éclairage tout ce qu’il y a de plus artificiel et parcimonieux…

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J’ai enfin pu sortir le patron de la robe Minuit, de Deuxième Arrondissement, que j’avais acheté à l’époque de sa sortie parce qu’il était hors de question que je n’aie pas cette robe le jour où je tomberai enceinte. Elle souligne la cambrure tout en voletant allègrement, il y a une jolie goutte dans le dos, elle est pile poil dans le style qui me plait… Elle me faisait tellement envie que j’ai réussi à convaincre Cherzétendre de me laisser l’acheter (contre la promesse d’attendre d’être enceinte pour m’en coudre une version, l’homme n’a pas perdu le Nord).

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Par contre, soyons honnêtes, j’ai été très déçue par le patron en tant qu’objet : les explications sont imprimées au dos de la feuille A3 qui fait office de « chemise » autour du patron (pas de petit livret), la robe n’existe qu’en 3 tailles, il n’y a pas de tableau des tailles, le patron est dessiné à main levée au lieu d’être informatisé (du coup il manque méchamment de précision)… En soit rien de dramatique puisqu’au final j’ai pu coudre cette robe sans souci (des dessins d’explications – eux aussi à main levée – sont présents au dos de la feuille A3, le montage est expliqué clairement). Mais quand on paye un patron 15€50, je pense qu’on est en droit d’attendre quelque chose de mieux fini, de plus professionnel (regardez chez Deer&Doe,  Megan Nielsen ou Colette Patterns par exemple). Bref, je me retrouve très partagée : j’adore le modèle, mais je trouve l’objet cher payé au vu de sa qualité.

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Pour ce qui est du tissu en revanche, pas de déception ! Après moult hésitations (la future maman est une parisienne qui ne s’habille quasiment qu’en noir et bleu marine mais autant de tissu ultra sombre ça faisait vraiment trop triste) j’ai craqué sur un velours ras gris à petits pois argentés de chez France Duval Stalla (acheté sur le salon Création & Savoir-Faire de ce week-end, après avoir âprement bataillé pour atteindre le premier rang devant le stand). Certes, ça m’a fichu des petites bouloches grises dans tout l’appartement (raaaaah, le velours !!!!!) mais ça valait le coup : la robe est douce, chaude et ultra confortable. Comme ça, si jamais la destinataire de la robe ne la trouve pas vraiment à son goût niveau style, cela lui fera au moins une fringue confortable à porter à la maison pendant son congé ^^

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Au niveau de la taille, j’ai longtemps hésité. J’ai finalement choisi le L, car le tour de poitrine du M correspondait à la taille avant grossesse de la destinataire de cette robe. Du coup, sur moi, ça fait grand… Mais comme la future maman est plus grande (et plus enceinte ^^) que moi, j’espère que ça le fera ! Seule modification : j’ai été obligée de raccourcir la robe de 4 cm parce que le velours était en 1m45 de laize au lieu de 1m50. A part ça tout a roulé (il faut dire que c’est assez simple à coudre : deux manches, deux pièces de jupe et deux pièces de corsage).

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Concernant cette robe, il ne me reste plus qu’à croiser les doigts et espérer qu’elle plaise à sa destinataire… Mais comme je suis tombée vraiment amoureuse de ce tissu, une autre cousette en velours à pois arrive très vite. Cette fois c’est pour moi, les pièces sont déjà découpées et j’ai hâte d’avoir fini !

Aubépine des villes, Aubépine des champs

Ça y est, Cherzétendre et moi avons ENFIN réussi à prendre en photos les deux Aubépines que j’ai déjà cousues ! Petit rappel au cas où il serait nécessaire : Aubépine est le tout dernier patron Deer & Doe, paru mi-septembre et testé par la grande chanceuse que je suis en juillet. Il s’agit d’une robette taille empire, resserrée par un lien sous la poitrine. L’encolure est arrondie, la jupe est ample. Trois plis religieuse décorent le corsage ainsi que les manches.

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Autant vous prévenir tout de suite, ce post va être lourdement chargé en images ! En effet, après avoir cousu une première version, j’ai été prise d’une aubépinite aigüe et il a fallu que j’en couse une seconde dans la foulée (si si, fallu, je vous jure). Et comme je ne voulais pas vous enfumer en vous refourguant deux posts de suite au sujet du même patron, j’ai tout mis dans celui d’aujourd’hui.

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Tout d’abord, quelques remarques globales sur le patron. Pour commencer, il taille parfaitement, ce qui fait toujours plaisir ^^. Ensuite, cette robe est assez simple à réaliser. La seule difficulté réside dans la patience et la minutie qu’il faut pour coudre les plis religieuse (mais ils sont perpendiculaires au droit fil donc, en y allant calmement, ça le fait bien) puis pour coudre proprement la coulisse sous la poitrine (pour cette étape-là, il est indispensable de bien épingler les épaisseurs; à partir de là tout roule).

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Commençons donc par ma première version, l’Aubépine des villes. Je l’ai coupée dans un voile de coton anthracite top qualité dégotté chez Stop Tissu (donc à un euro le mètre, ce qui fait toujours plaisir, d’autant plus qu’il était très agréable à travailler) qui a servi à la fois pour le tissu extérieur et pour la doublure. Pour réveiller un peu tout ce gris j’ai utilisé du fil blanc, ce qui donne notamment un effet graphique sympatoche aux niveaux des plis. J’ai également cousu trois vieux boutons ronds nacrés sur le corsage. Comme je n’avais pas de ruban de la bonne teinte, j’ai cousu un long lien en voile de coton. Ça, ça a été horrible à retourner ! Si je l’avais fait ne serait-ce qu’un millimètre plus large, je n’aurais pas autant galéré :-(.

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Après cette version très bitumée, j’ai cousu une Aubépine des champs dans une cotonnade ultra fine (quasiment du voile, également trèèèès agréable à manipuler) achetée chez Cousette, appelée Softness (j’ai utilisé un vieux reste de voile de coton chair en guise de doublure). Histoire de ne pas refaire exactement la même robe, cette-fois-ci j’ai choisi les manches courtes. Avant de couper j’avais un peu peur que l’association du tissu blanc à fleurs pastelles et de la coupe ne donne un effet chemise de nuit. Mais finalement aucun souci, les plis religieuse suffisent à affirmer le côté habillé de cette robe. Quand je la mets, j’ai instantanément l’impression de gambader au milieu d’une prairie fleurie, une capeline de paille sur la tête et un panier d’osier à la main !

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J’ai bien soigné les finitions des deux robes, afin de les garder longtemps : tout est surfilé, pas un fil ne dépasse. Tous les ourlets sont des mini-ourlets de 6mm. Voici ma super-technique-de-la-mort-qui-tue-que-si-vous-dites-à-ma-grand-mère-que-je-fais-comme-ça-elle-va-me-tuer-mais-que-ça-marche-quand-même-trop-bien-pour-faire-les-bébés-ourlets : je commence par faire un point droit à la machine à 5mm du bord à ourler (le 6ième millimètre se gagne avec les épaisseurs de tissu, quand on le retourne deux fois), puis je retourne deux fois le bas de mon tissu en piquant à 4mm du bord. Je ne prépare pas mon ourlet à l’avance sur toute la longueur, je ne l’épingle pas, je ne le marque pas au fer, je le forme juste à la main au fur et à mesure que le tissu avance sous le pied de biche. Et ça le fait ! Vous avez d’autres astuces, vous ?

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Depuis juillet, vous vous doutez bien que j’ai déjà beaucoup porté ces deux Aubépines. Évidemment, je les ai particulièrement appréciées pendant les fortes chaleurs. Mais même maintenant que les températures redescendent, je continue à les porter : collants fins ou épais, gilet… Tout leur va, même les gilets XXL en grosse maille portés par-dessus ont du charme ! Et puis elle sont confortables, flatteuses, pratiques (raaaaaaaaaaaah, des poooooooooooches !)… Bref, je suis conquise. Je pense même en coudre une troisième, parce qu’il y a chez moi, au fond d’un sachet, un coupon de viscose qui hurle « AUBEPIIIIIIINE » à plein poumons jours et nuits. Par contre, après celle-là, il va falloir que je m’arrête, au risque de finir par n’avoir plus que des déclinaisons d’une même robe dans mon armoire !!!!!

Robe de cuir

Je préfère l’annoncer tout de suite pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté : IL N’Y A PAS LA MOINDRE TRACE DE CUIR SUR CETTE ROBE ! Voilà. C’est dit. Non non, mon cerveau n’a pas encore totalement fondu, le nom de cette robe vient juste de l’occasion pour laquelle je l’ai cousue : nos deux ans de mariage à Cherzétendre et moi (punaise, deux ans déjà).

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Cherzétendre adore une robe que j’ai cousue il y a un peu plus d’un an : celle-là. Effectivement, le patron (robe 107 du Burda de décembre 2011, voir ci-dessus) est une tuerie, mais ma réalisation est pleine de défauts :
– je l’ai rabotée comme une sauvage parce qu’elle était trop large,
– les fronces se sont avérées mongolfiérisantes donc j’en ai remplacées certaines par des plis plats,
– les coutures de côté ne sont pas du tout alignées,
– j’ai dû renoncer à coudre les petits plis religieuses des pièces poitrine,
– et en prime elle a très mal vieilli pour cause de finitions pas top (je plaide coupable).
Du coup, je ne la portais plus qu’à la maison (parce que je l’aime quand même, Cherzétendre l’aime quand même, et elle est confortable).

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Bref, il FALLAIT que je retente le coup, que je ne reste pas sur cet échec (et que je fasse plaisir à Cherzétendre accessoirement ^^). Du coup, j’ai ressorti mon patron et décidé de couper dans un coupon mélangé coton-soie violet sublimissime (doux, fluide, légèrement brillant, d’une teinte à tomber) trouvé chez Sacrés Coupons (vous noterez au passage que, dans mon cerveau, ce patron est indissociable du violet, allez savoir pourquoi). Ce tissu fait partie de la catégorie raaaaaa-nan-il-est-trop-beau-j-ose-j-ose-pas-bon-ok-je-me-lance-raaaa-punaise-faut-pas-que-je-me-rate. La catégorie des coupons qu’on garde des mois voire des années, qu’on sort régulièrement pour les regarder et les caresser avant de les remettre soigneusement à l’abri dans la malle à tissus.

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Autant vous dire que j’avais la pression. Par bonheur, le dieu des anniversaires de mariage veillait sur moi et a fait des miracles devant mes yeux ébahis.

Miracle n°1 : la dernière fois j’avais aveuglément décalqué la deuxième taille du patron, vu que l’ami Bubu commence généralement au 36 et qu’il me faut du 38. Or le patron commençait pour une fois au 38 ! Ce qui explique pourquoi ma version précédente de la robe était trop grande, puisque c’était en réalité du 40 burdesque. Cette fois-ci j’ai décalqué le 38 et ça se voit : c’est pile à ma taille, sans aucune modification.

Miracle n°2 : toutes les pièces sont parfaitement alignées, aucun souci.

Miracle n°3 : mon tissu s’est montré ultra agréable à travailler et docile, les fronces sont sages et rendent bien.

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Par contre j’ai quand même dû renoncer aux plis religieuse. Il doivent être formés dans le biais et c’est réellement ingérable ! A côté de ça j’ai bien soigné mes finitions, donc cette robe devrait mieux tenir la distance que la précédente. J’ai hésité à la raccourcir un chouïa (pour qu’elle arrive juste au-dessus du genou), mais j’avais peur que ce soit trop avec le décolleté. A votre avis, je laisse comme ça ou je recoupe ?

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Verdict : Cherzétendre aime et la robe était parfaite pour notre soirée au restau (dont le décor date principalement de 1900, très très joli) ! La robe est ultra confortable. Elle est malheureusement aussi ultra froissable mais ce n’est finalement pas si grave que ça, ça équilibre le côté too much du tissu brillant. Par contre, si je la porte un jour où je donne un cours, ce sera avec une brassière en-dessous qui dépasse, un foulard par-dessus ou un triangle de tissu ajouté dans le décolleté (je rappelle que mes élèves sont des mecs ayant grosso modo 20 à 23 ans et que je ne suis pas sensée leur apprendre quoi que ce soit sur les gorges et vallons de France). En prime, cette robe a un petit goût de revanche qui ne gâche rien 😉

PS : vous noterez que j’ai changé de lunettes et que je les ai gardées sur les dernières photos postées ici. En effet j’ai de plus en plus de mal à me séparer de mes binocles (la vue qui baisse, c’est l’âge ma bonne dame) donc j’ai dû changer de locataire sur-nasal et il faut que je me résolve à accepter leur présence permanente. Le blog m’ayant aidé à accepter tout ce qu’il y a derrière les lunettes, je me suis dit que ce serait aussi un bon moyen de m’habituer à la Zibusine version binoclarde ! Vous avez d’autres trucs à me donner ?

Robe Mitsy

Je ne vais pas vous refaire le même topo au début de tous mes billets (fin de thèse, tout ça tout ça)… Disons une bonne fois pour toutes que je serai très irrégulière jusqu’en décembre (au moins).  Voilà voilà….

Le pire, c’est que j’ai des choses à vous montrer ! En effet, pendant les nombreuses semaines de temps pourri que Paris a dû affronter, j’ai craqué… Envie de tenues légères, de tissus à petites fleurs… J’ai fait une grosse commande chez Cousette, j’ai acheté des patrons qui me faisaient de l’œil et j’ai d’ors et déjà cousu deux robes, une jupe et un tee-shirt, auxquels il faut ajouter une troisième robe qui n’attend que son ourlet ! Maintenant qu’il fait enfin beau, je vais pouvoir photographier tout ça au fur et à mesure et ce blog va enfin reprendre un peu vie.

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Par contre, aujourd’hui, les photos ne sont pas de moi (et ça se voit ^^). Elles sont de Nessie, qui a très gentiment improvisé une séance photo lors de notre dernière rencontre des rédactrices (vivant en France) de Thread & Needles (PS1 : si vous ne connaissez pas encore, allez voir parce que ce site est trop bien) (PS2 : encore merci pour ce week-end les filles, ce fut une véritable bouffée d’oxygène).

Quand j’ai lu la revue de presse de Saki sur le Tendances Couture n°9, je suis tombée follement amoureuse de la robe n°34 : de petites fronces pour faire de la place à la poitrine, une ceinture ajustée juste en-dessous, d’adorables petites cap sleeves, une silhouette ayant l’air flatteuse. Que demande le peuple ? J’ai couru chez mon buraliste et, après analyse sérieuse du tableau des tailles, j’ai décidé de couper une taille 40.

TCn9Photos piquées chez Saki

Comme j’étais en gros besoin d’auto-remontage de moral (la fin de la thèse, tout ça tout ça *bis*), je me suis décidée à acheter un tissu sur lequel j’ai craqué dès qu’il est sorti (c’est-à-dire il y a des dizaines de mois) mais que je n’avais jamais osé acheter (parce qu’après il faut oser couper dedans) : le liberty Mitsy vert, de mignonnes petites fleurs beiges stylisées posées sur un fond dans des tons de vert pomme et de bleu-vert. Le genre de tissu qui hurle « printeeeeeeeeemmmmmmmps !!!!!!!!!! » et « soleeeeeeeeeeeeeiiiiiiiiiiiiil !!!! », bien plus coloré et vif de ce que je porte d’habitude et probablement le seul de ma garde-robe qui comporte un peu de jaune, mais je l’aime d’amour ^^

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Niveau réalisation il n’y a eu aucun souci, les consignes de montage de Tendances Couture étant bien plus claires que celles de Burda, d’autant plus que la construction de cette robe était ultra-classique. Pour ce qui est de l’ajustement, je n’ai eu qu’une seule mauvaise surprise : le haut du dos de la robe baillait énormément ! C’est un souci que j’ai déjà eu avec les patrons Vogue, il semblerait que j’ai un petit dos. Du coup j’ai décousu la fermeture éclair, coupé deux demis-triangles de tissu du haut du dos à la ceinture, puis recousu ma fermeture éclair. A cause de ça le décolleté est déformé et baille très légèrement (l’entoilage de la parementure aide à maintenir le tout en place), mais franchement à ce niveau-là c’est du pinaillage.

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Après cette légère modification, je suis ravie. La robe est pile poil à ma taille, confortable (raaaah, le liberty !), les finitions ont été soignées, la ceinture entoilée permet à la robe de se tenir et de faire relativement propre même quand la robe est toute froissée (comme sur les photos, prises en milieu d’après-midi après une virée chez Stop Tissu), ça tombe bien dans le creux du dos et dès que je la mets je souris ! Et finalement, c’est ça le plus important pour une petite robe 😉

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Bref, si vous hésitiez à coudre cette robe, arrêtez de tergiverser et lancez-vous, elle est top !

Robe Réglisse

Aujourd’hui, deuxième patron de la nouvelle collection Deer & Doe : la robe Réglisse.

 

Honnêtement, quand Nessie m’a envoyé le patron avec des indications de montage et un dessin technique, je n’y ai pas cru… Un élastique à la taille ? Franchement ? T’es sûre ? Tu peux m’envoyer une photo de ta toile que je voies à quoi ça ressemble en vrai ? Bon ben, d’accord, je vais la coudre mais je ne suis pas sûre du résultat là….

 

Petit apparté avant de rentrer dans le vif du sujet : ces photos ont été prises en Alsace, avec le soleil bas en plein dans les yeux, par une température inférieure à 5°C et par un photographe portant des lunettes ne correspondant plus à sa correction ! Du coup j’ai mis plein de photos dans ce post, parce que j’ai VRAIMENT souffert pour les obtenir.

 

J’ai coupé dans un coupon de coton vert tendre à petites fleurettes écrues (from Sacrés Coupons of course), en taille 40 (indiquée par le tableau des tailles pour ma poitrine et ma taille mais pas pour mes hanches, mais ça c’est une autre histoire ^^). La réalisation a roulé sans souci. J’ai particulièrement aimé l’astuce des manches « pliées en deux » qui fait une finition parfaite sur les bords des mancherons. Je n’ai fait aucun essayage en cours de route (c’est le jeu quand on teste des patrons : on le fait bêtement, sans réfléchir ni ajuster quoi que ce soit, pour voir si ça marche) et je suis restée dubitative tout le long de la couture; je n’arrivais pas à m’imaginer dans la robe que j’avais sous le pied de biche.

 

Toujours pas franchement convaincue, j’ai fini par enfiler la robe. Et là… Miracle ! Je l’aime, elle me va, elle tourne, elle est confortable, elle ne boudine pas ! De façon plus mesurée, j’aime beaucoup la forme de la jupe et du décolleté (pile la bonne profondeur pour moi). En plus de ça, c’est la première fois que je couds (et porte) un col lavallière et le rendu me plait beaucoup. L’association taille élastiquée et col lavallière est vraiment sympa, je trouve que c’est un super compromis confort/classe.

 

Je porte déjà énormément cette robe, avec des collants et un gilet vert ou noir, en espérant appeler le printemps ! Je suis déjà en train de penser à la prochaine version (j’assiste à 3 mariages cet été, il y en aura au moins un en Réglisse) : mousseline bleue marine avec col et/ou croquet (à l’ourlet) blanc (dans le style vacances balnéaires), ou mélange coton/soie prune ? A vous de voter !

La fameuse sureau

Et on continue notre série Deer&Doe ! Aujourd’hui : la robe sureau. Ce patron a eu un tel succès qu’il est déjà en rupture de stock o.O . Mais ne vous inquiétez pas, Nessie est sur le coup pour le faire rentrer à nouveau très vite en boutique.

  

Je vais être tout à fait honnête avec vous : quand Nessie m’a donné ce patron pour que je le teste, j’y suis allée à reculons… Parce que les fronces à la taille, pour moi, c’est la catastrophe ! Effet gros cul assuré ! Mais bon, Nessie m’a brossée dans le sens du poil (« steuplait, j’aimerais vraiment voir comment ça va sur ta morphologie, steuplait…« ), je me suis sentie indispensable, j’ai eu envie d’aider, j’ai craqué, bref : j’ai cousu sureau !

  

Comme j’avais tout de même beaucoup de mal à me décider sur un tissu, j’ai attendu de passer quelques heures à papoter avec Nessie et Mag chez Brin de Cousette (jolis tissus, jolis boutons, chouettes patrons et très bons thés) et j’y ai acheté sur leurs conseils une jolie cotonnade imprimée (motif beige et bleu/vert) et quelques boutons en bois. Au niveau couture, absolument aucune difficulté ! Ce patron se coud finger in ze nose.

 

A la fin de ma session couture, j’ai enfilé ma sureau pour la toute première fois. Je ne peux pas dire que c’est ma robe favorite, je ne vais pas vous mentir, j’ai bien plus craqué sur Bleuet. Mais tout compte fait je l’aime bien, bien plus que je ne m’y attendais ^^. J’y retrouve un petit air de 50’s avec lequel je me sens bien (grâce à la taille ajusté et à mon arrière-train qui tient le rôle de jupon), elle est confortable, portable au quotidien, les fronces et l’encolure en V font un joli buste… Et finalement, comme la taille est placée assez haute, le grossissement popotinal n’est pas flagrant.

Bref, Sureau est une agréable surprise pour moi ^^

Belladone

On continue la série « découverte des patrons Deer&Doe » ! Aujourd’hui, penchons-nous sur le cas belladone. Belladone est la plus sexy des robes à col rond près du cou. Et ce grâce à son sublime décolleté dorsal !

Il s’agit du premier patron que j’ai testé pour Nessie. Bien sûr, sur le papier, il m’a tout de suite emballé. Entre le dos et les poches, je ne pouvais que l’aimer 😉 Par contre je vous préviens tout de suite : pas la peine de réclamer des photos sur lesquelles on voit bien les poches et la jupe, parce que ces parties ont changé entre la version que j’ai cousu et celle que vous pouvez aujourd’hui acheter ^^

J’ai coupé dans un vieux coupon de chez Stop Tissu, à la composition inconnue, d’une belle couleur vert d’eau. Histoire de bien mettre l’accent sur les découpes du dos, je l’ai bordé de dentelle blanche. J’ai utilisé un biais blanc à motifs vert d’eau pour border le col et les manches. Pas de problème de montage particulier à rapporter, tout s’est bien passé (en bonne testeuse, j’ai obéi aveuglément aux instructions).

Finalement, elle me plait bien. Mais il y a un mais… Je trouve que le décolleté très près du cou ne me met pas vraiment en valeur, ça a tendance à me tasser. Du coup, quand j’en coudrai une nouvelle version, je ferai une encolure ronde un peu plus grande.