PPP [Pavot de Portage, le Pavé]

Aujourd’hui je veux vous montrer enfin ce que je considère comme mon chef d’oeuvre de l’hiver : mon manteau pavot de portage ! Du coup il y a beaucoup de photos, vous m’excuserez n’est-ce pas ? Certaines ont été prises début mars en Alsace, d’autre aujourd’hui à Lyon, d’où un choix d’accessoires un poil différent : cagoule en laine vs bonnet en coton et foulard vs écharpe ^^

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Je ne veux pas faire un article de prosélitisme sur le portage ou le maternage, mais comme je me sens d’humeur bavarde (qui a dit « comme d’habitude » ?) je vais tout de même vous dire pourquoi j’ai énormément porté (et porte encore beaucoup) le loupiot : le portage est confortable (avec un bon système de portage physiologique bien sûr, mon porte-bébé me permet de porter les 9kg du loupiot sans souci plusieurs heures), c’est un câlin qui dure tout une balade, c’est pouvoir refiler systématiquement le sac à dos de bazar au papa, c’est pouvoir passer partout sans prise de tête, c’est ne pas prendre une place monstre quand on va quelque part, c’est voyager léger. Et porter en hiver avec un manteau de portage, c’est-à-dire un manteau commun pour le porteur et le porté plutôt que chacun le sien, c’est ne pas être engoncé et sentir que son petiot a bien chaud (l’effet bouillotte du petit bout qui dort la tête dans mon cou, son crâne à hauteur de bisou, sa bonne odeur de bébé juste sous mon nez, je ne m’en lasserai jamais !). Voilà pourquoi il me fallait absolument un manteau de portage.

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J’avais un cahier des charges assez fourni : portage devant et dos possible, manteau chaud évidemment, qui doit être joli sans bébé dedans (pour pouvoir continuer ma journée après avoir déposé le loupiot quelque part par exemple) et qui ne soit pas trop cher. Après un rapide tour de ce qui peut s’acheter sur internet, j’ai vite déchanté. Je n’ai trouvé que des manteaux chers et bien trop « sport » à mon goût. D’où réquisition du papa (« chéri, tu peux gérer le loupiot ce week-end ? Tu me l’amènes s’il a faim mais il faut vraiment que je couse parce que lundi les températures vont méchamment chuter tu sais… » avec moult battements de cils) et immersion totale dans mon projet couture pour 2 jours (raaaaah, ça fait du biiiiiieeeeeeeen !).

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Puisque j’avais déjà cousu deux versions hiver de la veste Pavot de Deer&Doe (ici et ) et pour ne pas me lancer dans quelque chose de trop compliqué pour mes petits neurones atrophiés de jeune maman en manque de sommeil, j’ai choisi de partir à nouveau du même patron. Je l’ai recopié dans ma taille habituelle puis il a subi pas mal de modifications.

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Tout d’abord pour prendre en compte le fait que j’ai un buste plus court que les standards D&D, j’ai remonté la taille de 2 centimètres. J’ai ensuite allongé et élargi le bas de la veste pour en faire un manteau d’hiver à mon goût. J’ai ensuite modifié quasiment toutes les pièces pour remplacer le boutonnage avant par une fermeture éclair et en placer une seconde identique au milieu du dos (ce qui a impliqué moult additions et soustractions de marge de couture, demi largeur de patte de boutonnage, demi largeur de zip monté… J’ai vérifié 10 fois mon raisonnement avant de me lancer dans la découpe du tissu !). Du coup j’ai supprimé le col. Pour éviter que mes poches ne se vident dès que le loupiot remue les jambes mais aussi pour garder une certaine cohérence au niveau style, j’ai remplacé les poches prises dans les coutures par des poches zippées positionnées sur l’avant du bas du manteau. Une fois tout cela fait, j’ai redessiné toutes les parementures et créé une doublure. Vous remarquerez d’ailleurs sur la photo ci-dessous que je me suis plantée en calculant la longueur de ma doublure de ceinture, d’où les deux petits ajouts de tissu bleu (parce que mon coupon de doublure était bien rangé alors que j’avais le coton sous la main, voui voui voui j’ai fait ma flemmasse, même pas honte !)…

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En ce qui concerne l’insert, à zipper sur la fermeture éclair avant ou arrière au choix, rien de bien compliqué : il s’agit tout simplement d’un rectangle. Les deux parties de la fermeture éclair sont montées sur les côtés (attention à mettre la partie avec le curseur du bon côté ^^). Deux cordons passant dans des coulisses réalisées en biais permettent de resserrer l’insert en bas et au niveau du cou du porté (pour limiter les courants d’air).

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Sur ce projet 4 tissus différents se côtoient. Le tissu extérieur est un lainage top qualité à petits chevrons bleu gris made in Italy, que j’ai acheté à Rome et qui attendait un projet digne de lui. Comme il était trop fin pour assurer à lui seul une isolation thermique suffisante, je l’ai triplé avec une polaire fine de chez Mondial Tissu. La popeline bleue vient du même endroit. La doublure a été achetée chez Stop Tissu à Paris (j’en avais pris un bon métrage à l’époque, parce qu’elle était très souple et à 1€ le mètre, donc vous la verrez encore souvent ^^), c’est une merdouille synthétique. Pour que le loupiot soit à l’aise et que sa peau délicate ne risque rien, l’intérieur de l’insert et les parementures du manteau ont été coupés dans la popeline plutôt que dans le lainage ou la doublure.

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Je me suis retrouvée avec boooooOOOOOoooocoup de pièces coupées et j’ai un peu paniqué… Mais mis à part mon erreur sur la dimension de la doublure de ceinture, tout s’est bien passé et je me suis retrouvée comme prévu avec deux demi-manteaux et un insert. J’ai évidemment abusé de la surpiqûre. On ne se refait pas ^^

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Je n’ai pas pris de photo sans le loupiot donc il faudra me croire sur parole : sans insert ce manteau me va parfaitement bien ^^. Avec lui ça donne une silhouette plus originale… Non non non, je n’ai pas les hanches pointues, ce sont les pieds de mon fils ! Mais bon, ça aurait été la même chose avec n’importe quel manteau de portage donc pas de quoi se prendre la tête avec ça.

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Vous aurez noté sur certaines photos la présence d’un petit montage bizarre en haut du dos : un bout d’élastique à boutonnières fixé sur deux boutons, cousus chacun sur un demi manteau. Cela permet, en portage dos, de refermer un peu le manteau autour du cou du porteur. Ainsi il tient bien en place au lieu de glisser des épaules (et il y a moins de courants d’air), c’est un truc que j’ai ajouté après la première sortie du manteau ^^

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J’espère avoir cousu un insert assez grand pour pouvoir porter le loupiot l’hiver prochain, si le besoin ou l’envie s’en fait encore sentir. Grâce à l’insert placé devant (sans en froncer le bas) ce manteau doit aussi pouvoir servir pendant la grossesse (non non, pas de loupiot bis en route, je dis juste ça comme ça ^^) et, sans insert, je vais pouvoir le porter pendant des années. Nul doute qu’il restera pendant longtemps une pièce maîtresse de ma garde-robe !

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Le loupiot et moi avons porté ce manteau tout l’hiver, y compris pour arpenter les marchés de Noël alsaciens à la nuit tombée. Lui s’y est blotti, y a dormi, y a mangé aussi. Nous le validons tous les deux ! Je dois aussi avouer que ce manteau est particulièrement bon pour mon estime de moi (mais si, vous savez, ce truc mis à mal quand vous devez vous habituer à votre corps post-bébé, que vous dormez à peine et que votre statut de femme au foyer fait qu’une part non négligeable de vos congénères vous considèrent comme une glandeuse de première…) : j’entends souvent dans mon dos des commentaires positifs et je sens une grosse bouffée de satisfaction égoïste quand une personne me demande où j’ai trouvé mon manteau et que je peux répondre « c’est moi qui l’ai cousu » 🙂

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[Deer&Doe P/E 2016] La veste Lupin

Nous arrivons déjà à la fin de cette série d’articles, puisque je vous présente aujourd’hui la dernière pièce de la collection printemps/été 2016 de Deer&Doe : la veste Lupin. Il s’agit d’une veste courte, légèrement froncée à la ceinture et au bout des manches, ayant deux grands pans devant et pas de fermeture. Cette veste est entièrement doublée et présente des épaulettes maintenues par des boutons ainsi que deux poches passepoilées. Il y a des découpes princesse sur l’avant, ce qui nous sauve du patatoïde informe.

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J’ai pris beaucoup de plaisir à coudre cette pièce ! Il y a des étapes plutôt faciles à faire, d’autres qui représentent des petits défis techniques intéressants. Au final la veste est assez rapide à coudre (pour une veste doublée ^^), j’ai été étonnée.

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La seule vraie difficulté technique, qui demande de prendre son temps, est la couture des deux poches passepoilées. Je n’en avais absolument jamais cousu, c’était donc une première pour moi. Et pourtant, ma modestie dut-elle en souffrir, je dois bien avouer qu’elles sont totalement réussies ! En suivant calmement les étapes l’une après l’autre ça fonctionne parfaitement, c’est un plaisir de voir ces jolies poches apparaître. Petit détail qui fait tout : le haut du fond de poche n’est pas en tissu de doublure mais en tissu extérieur. Grâce à ça quand on écarte les passepoils de la poche pour y glisser la main on ne voit pas la doublure. La classe jusqu’au fond des poches !

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Au niveau tissu, j’ai tout simplement profité des soldes de Mondial Tissu puisque rien dans mon stock ne m’inspirait pour ce patron. Le tissu extérieur est une gabardine noire à motifs type pieds de poule légèrement brillants. Pour l’intérieur, j’ai utilisé une viscose à motif « surboum de petits pois sous acide ». La première était très facile à travailler bien qu’elle s’effiloche beaucoup parce qu’elle est très stable. Elle donne un rendu assez sympatoche, ni trop ni trop peu habillé pour moi. La viscose est plus prise de tête, mais bon, ce n’est que pour la doublure. Or elle présente de l’aisance par rapport au tissu extérieur (normal pour une doublure ^^) donc les inexactitudes ne sont pas dramatiques.

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Au début je n’étais pas convaincue par Lupin, pas vraiment mon style. Je ne voyais pas trop quoi en faire… Et je n’ai pas encore eu l’occasion de porter cette veste, à cause de la météo bien sûr. Je l’ai tout de même testée de temps en temps sur ma tenue du jour, juste pour voir. Elle va assez bien sur des robes plutôt fluides et près du corps, ou alors sur des tenues slim + tee-shirt long et ajusté (ou plus loose mais bien fluide, qui ne produit pas trop de volume). En revanche je ne trouve pas ça très joli sur une robe type années 50 qui marque la taille puisque la veste Lupin quant à elle est large à ce niveau. Ceci dit j’ai le buste court et peut-être que si la veste finissait un poil plus haut, juste 2 ou 3 cm, ça le ferait sur moi. J’attend le printemps pour tester plus à fond le potentiel de Lupin !

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Et voilà, nous avons fini notre tour des nouveaux patrons Deer&Doe ! Encore une fois j’ai adoré suivre le processus de création et apporter mon petit gravillon à l’édifice. On se retrouve dans 6 mois pour la prochaine collection, mais entre temps j’ai et j’aurai pleiiiiiiiiiin d’autres choses à vous montrer, je ne vais pas disparaître à nouveau ! Youhou, ça fait du bien d’être de retour !

[Deer&Doe P/E 2016] La chemise Mélilot

On continue la découverte de la collection printemps/été 2016 de Deer&Doe avec la chemise Mélilot. Cette chemise est proposée en deux versions : manches longues ou courtes, avec ou sans col. Pour ma part c’est la version manche courte et sans col que j’ai testée.

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Je dois bien avouer que la couture de cette chemise a été laborieuse… Mais c’est principalement dû à mon choix de tissu : j’ai coupé dans une viscose à petites fleurs, un tissu très agréable à porter mais qui est une vraie plaie à coudre ! Ça glisse, ça plisse, ça se déforme… A tel point que j’ai laissé tomber la petite poche poitrine, qui ne présente pas de gros intérêt avec un motif chargé comme le mien et qui aurait probablement signé l’arrêt de mort de ma patience. Il faudrait vraiment que je trouve de l’amidon en spray pour pouvoir dompter la viscose le temps de la couture…

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En travaillant avec une batiste la couture doit être bien moins prise de tête, puisque les difficultés techniques de Mélilot sont les difficultés classiques que présente toute chemise : montage de col, patte de boutonnage, poignets de manche le cas échéant. C’est donc un bon patron pour celles qui veulent se frotter à leur première chemise comme pour les pros de l’exercice à la recherche d’un nouveau modèle. Petit détail qui fera plaisir à certaines : les emmanchures sont très basses, du coup elles sont très peu arrondies et les manches (ou les mancherons) sont très faciles à monter 😉

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Petit truc en plus : toutes les coutures intérieures sont des coutures anglaises. Certes, c’est un peu long à faire et ça demande de la précision mais ça vaut le coup : au final la chemise est ultra propre ! OK, personne ne le voit, mais en tant que couturière je vous jure que quand on l’enfile ça fait bien plaisir de voir ces jolies finitions, sans un seul bord de pièce visible ^^

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Au passage, j’aimerais signaler qu’il est vraiment utile de grader le bas de la chemise en fonction de votre tour de hanches. Je ne l’ai pas fait, alors qu’il me faut une bonne taille de plus aux hanches qu’ailleurs, et ça se voit quand je porte Mélilot à l’extérieur de mon pantalon. Ça tire, le tissu reste coincé sur le haut des fesses et si je porte une ceinture ce n’est vraiment pas joli. Du coup, si vous ne voulez pas comme moi être condamnée (oui, j’accorde au féminin, puisque c’est un patron pour femme) à porter votre chemise rentrée dans vos pantalons et shorts taille haute (ah, mon châtaigne d’amour !), pensez à grader. Mis à part cette erreur de ma part, le seyant est top.

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Pour le moment j’ai encore assez peu porté ma chemise, parce que j’ai du mal à assumer cet imprimé, à trouver comment l’assortir et l’accessoiriser pour le dé-cucul-iser. C’est parce que je sentais ce problème venir gros comme un camion que j’ai choisi ce coupon pour le test, histoire de ne pas avoir trop de regrets au cas où le test ne serait pas concluant, mais maintenant je suis piégée ! Je me retrouve avec cette chemise qui me va bien mais que je ne sais pas comment porter. Si vous avez des idées à ce sujet, je suis preneuse !

[Deer&Doe P/E 2016] La robe Zéphyr

On commence la présentation de la collection printemps/été 2016 de Deer&Doe par la robe Zéphyr. Il s’agit d’une robe en jersey avec découpes princesses sur le buste et jupe patineuse. Elle est déclinée en trois versions : robe à encolure ronde près du cou, robe à décolleté en V et ensemble jupe + débardeur.

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Personnellement je ne suis pas fan des encolures proche du cou, j’ai l’impression d’étouffer et de ne pas être mise en valeur du tout… Et puis ça ne permet pas d’allaiter. Du coup je vous présente la version avec décolleté en V. Note à l’attention des jeunes mamans : si votre jersey est suffisamment souple alors il est tout à fait possible de faire sortir un appendice nourricier par ce décolleté. Testé et approuvé ! 😉

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J’ai entièrement cousu ma robe à la machine à coudre, avec le point élastique (une sorte de mini zigzag) et une aiguille à bout rond. Les découpes princesses se sont avérées étonnamment faciles à coudre, je ne pensais pas que ce serait aussi simple à faire sur un tissu élastique ! Les surpiqûres sont elles aussi ultra propres. Si je couds une nouvelle version de cette robe, je tenterai probablement des surpiqûres contrastantes (et peut-être que je me motiverai enfin pour découvrir l’aiguille double…).

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Si Zéphyr a l’air d’une petite robe toute simple, il y a tout de même deux points techniques délicats.

Le premier, présent sur toutes les versions, c’est la finition des emmanchures à l’aide d’une bande de tissu rapportée. En soit cela n’a rien de compliqué mais la partie de la bande qui dépasse au final est très fine et il faut pas mal étirer cette dernière au montage (c’est entre autre grâce à ça que l’on obtient de jolies emmanchures qui ne baillent pas). Du coup il faut être très méticuleux lors de la découpe de la bande (cutter à lame rotative et règle, et c’est plié en deux temps trois mouvements sans prise de tête !) comme pendant la couture.

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Le deuxième, c’est la finition du décolleté en V. Obtenir une pointe de V bien propre et avec la couture du biais d’encolure alignée sur le creux est loin d’être facile. Mon premier essai était franchement mauvais… Par contre le deuxième, que vous voyez ici, est vraiment propre, quoique l’alignement ne soit pas absolument parfait (il y a un petit millimètre de décalage, mais j’ai décidé que je pouvais tout à fait vivre avec ^^). Du coup, si vous avez assez de tissu et que vous n’avez jamais fini une encolure en V de cette manière, je vous conseille fortement de faire un ou plusieurs essais dans des chutes. Si vraiment vous avez trop peur, vous pouvez toujours changer la finition (par exemple en faisant une parementure, quoique cela risque de bailler un peu du coup puisqu’il manquera la tension apportée par le biais qui est un poil plus court que l’encolure du corsage… A réfléchir ^^) ou vous rabattre sur le col rond. Mais sincèrement, ce V est tellement joli qu’il serait dommage d’y renoncer, non ? Il vaut la peine de suer un peu ^^

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Le tissu que j’ai utilisé est un jersey de composition inconnue, fin, très lourd et très fluide, trouvé sur le marché du dimanche matin près de chez moi à 1 euro le mètre (il y a deux vendeurs qui ont régulièrement des rouleaux qui valent le coup, je manque de recul pour évaluer la qualité mais les prix sont imbattables). C’était un bonheur à coudre mais j’ai vite déchanté à l’essayage : ça marque TOUT ! Du coup, je suis obligée de sortir la gaine culotte pour porter cette robe, pas pour diminuer le volume de ma bedaine mais juste pour que ce soit lisse (oui, je sais, c’est glamour, mais j’ai décidé il y a déjà longtemps de dire la vérité sur ce blog donc voilà, tartine de glamour dans votre face !). J’avais cousu ma première version de test (que je ne vous montrerai pas, le fit du patron ayant pas mal changé depuis) dans un jersey à la fois plus épais et moins fluide et le rendu sur le ventre est bien meilleur sans avoir besoin de triche sous-vestimentaire. Du coup, choisissez votre tissu en fonction de vos complexes et de vos sous-vêtements : jersey très fin possible pour les décomplexées et les heureuses propriétaires de gaine, jersey un peu plus épais et moins fluide pour les autres ! Le patron ne comportant pas de fronces, l’utilisation de jerseys d’épaisseur moyenne est tout à fait adaptée.

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J’ai déjà pas mal porté mes deux versions de cette robe, que je trouve très confortables et qui passent tout à fait même en hiver avec un petit (ou un gros) gilet par-dessus. Comme en plus la forme de ces robes me plait beaucoup, ce patron accède directement au rang de valeur sûre pour moi ! Il faut dire que les découpes princesse, c’est une valeur sûre pour moi : ça donne toujours un seyant impeccable et en prime ça facilite les ajustements.

J’aime beaucoup le fait que Zéphyr puisse être réalisée dans des styles très différents : sportswear (je suis la seule à imaginer une joueuse de tennis en zéphyr raccourcie ?), color block, rétro (j’ai cousu ma première version dans un jersey à grosses fleurs, j’adore le style que cela lui donne), moderne chic… Et puis j’imagine plein de variations faciles, notamment en variant la forme du décolleté (rond, carré) et celle de la jupe (froncée, cercle complet, longue, voire même pourquoi pas le patron Brume). Du coup, j’ai hâte de voir ce que la blogosphère va en faire !

[Deer & Doe] Collection P/E 2016

Comme promis, aujourd’hui PCDP renaît de ses cendres à l’occasion de la sortie de la collection printemps/été 2016 de Deer&Doe !

Le loupiot est né depuis assez longtemps maintenant pour que j’aie retrouvé une silhouette « standard » et que je puisse ré-intégrer l’équipe de testeuses. Il me reste tout de même une contrainte : que les seins soient rapidement accessibles sans avoir à exhiber le reste de mon anatomie. Et bonne surprise pour moi et toutes les autres mamans-allaitantes-qui-ont-besoin-de-se-faire-plaisir-sur-les-fringues-pour-se-réapproprier-leur-(nouveau)-corps : les 3 patrons de cette nouvelle collection sont tétée-compatibles ^^. Soyons honnêtes une minute : même s’ils ne l’avaient pas été je les aurais testés avec plaisir, mais là c’était la cerise sur le gâteau 🙂

Trois patrons donc, tous tétée-compatibles. Et voilà un aperçu de mes versions :

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A gauche Zéphyr, une robe en jersey dont nous parlerons demain mercredi. Ma chouchoute de la collection, sans aucun suspens ^^

Au milieu la chemise Mélilot, que nous détaillerons jeudi.

A droite la veste Lupin, à laquelle on s’intéressera vendredi.

Histoire d’éviter de trop me répéter dans les 3 jours à venir, je voudrais aussi vous apprendre/rappeler aujourd’hui ce que c’est qu’une testeuse D&D. Une testeuse n’est pas une blogueuse qui reçoit un patron déjà envoyé à l’imprimeur pour le coudre en avant-première et le bloguer. Une testeuse D&D donne souvent son avis dès la conception des modèles. Elle reçoit un patron non finalisé qu’elle coud en mode « bête et méchante » (aucune modification, rien, nada, on suit le patron) en suivant des instructions sommaires (forcément, puisque le livret n’est pas encore rédigé). Elle fait ensuite un compte-rendu de son test le plus exhaustif et critique possible (« han, il y a 2mm de décallage là, ça ne va pas du tout Eléonore, il faut que tu reprennes ça ! », « mouais bof, ça me fait un gros derrière, nan ? »). A partir de ces retours le patron sera modifié et à nouveau testé, par d’autres testeuses et/ou par la même personne, jusqu’à arriver à un résultat satisfaisant. La testeuse n’a pas obligation de bloguer ses versions de test et, si elle choisit de le faire, peut dire ce qu’elle pense vraiment du patron. Normal : c’est une testeuse, pas une agence de pub. Voilà, vous savez tout ^^.

Alors, cette nouvelle collection ? Vous avez déjà un chouchou ?

** Kof kof kof ***

Pfiou la la ! Il y en a de la poussière ici ! Cela fait un peu plus de 11 mois que je n’étais pas passée par là…

Le jour de mon dernier article j’étais à 2 semaines du terme, et voilà ce à quoi je ressemblais :

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Deux jours plus tard, le loupiot est arrivé ! Un beau grand petit loupiot, 4kg pour 55cm. Malheureusement le gabarit du-dit loupiot a engendré quelques complications… On a eu une belle frayeur (à un moment mon mari a cru que j’étais morte, mais comme vous pouvez le lire il n’en est rien), je n’ai pas pu marcher pendant quasiment 48h et Njüt a dû rester 5 jours en néonat (je n’ai pu le voir qu’une demi-heure le lendemain de sa naissance, ça plus les hormones en mode post-apocalyptique, vous imaginez le tableau… Le bon côté des choses c’est que quand je voyais les prémas qui faisaient la moitié de son poids à côté de lui, la santé de mon loupiot m’inquiétait tout de suite ‘achement moins o.O). Après ça, il y a eu une phase on-est-dans-notre-bulle-pour-compenser, la phase toute-la-famille-veut-le-voir, la phase on-accompagne-papa-à-Paris-pour-ses-auditions, la phase papa-a-décroché-un-poste-super-maintenant-faut-trouver-un-appartement-fissa, la phase déménagement-Rome-Lyon, la phase reprenons-nos-repères, la phase grooooooooosse-déprime…

Aujourd’hui je vais mieux. A 11 mois mon loupiot est un petit gars curieux, en bonne santé et le voir évoluer au quotidien me rend heureuse. Il cavale sur ses 4 pattes et le voir foncer vers moi avec son grand sourire baveux et encore largement édenté me rend toute chose. Son petit sourire calme et repu après la tétée du soir me fait fondre. Etre une maman à temps plein est épuisant (j’admire les mamans solo !!!) mais punaise ça apporte tellement !

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Durant toutes ces phases j’ai toujours un peu continué à coudre et à tricoter. Mais je n’ai jamais eu la motivation de faire une séance photo propre, traiter les photos, rédiger et mettre en page un article… Surtout qu’il y a instagram ! Le royaume de l’instantanéité ! Aussitôt une pièce finie, la photo est prise et partagée ! J’ai ainsi pu continuer à échanger tout en le faisant en un temps très limité, que ce soit pour parler couture ou loupiot. Toutes les photos de cet article (sauf la première) sont tirées de mon compte instagram.

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Mais instagram a aussi ses limites. On ne peut pas s’y épancher des heures durant sur le tombé parfait d’un vêtement, disserter sur la meilleure façon de finir une encolure en trois paragraphes (thèse-antithèse-synthèse bien sûr) ou raconter les dix fois où l’on a dû utiliser le découd-vite. Sur instagram le temps passe vite, et les photos disparaissent dans les limbes d’instagram tandis que de nouvelles arrivent, on perd le fil.

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Alors j’ai décidé de revenir ici. De m’éviter de passer la barre fatidique de l’année bloguesque blanche, de profiter de tout ce qu’instagram a de fraîcheur et de spontanéité à offrir et de revenir ici pour discuter sérieusement. J’ai arrêté de focaliser sur le design à revoir de ce site, je le ferai quand j’aurai du temps et de l’énergie à y consacrer, pour le moment je préfère me concentrer sur le fond plutôt que la forme.

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Et quelle meilleure façon de faire ça que de profiter de la sortie de la prochaine collection Deer&Doe ? Hé oui, j’ai bien été obligée de passer mon tour pour les tests des deux dernières collections, d’abord du fait de ma silhouette baleinesque puis à cause de la gestion parallèle d’un déménagement et d’un premier nouveau-né, mais je fais mon retour en force dans l’équipe de testeuses !

On se retrouve donc bientôt pour une série d’articles (oh punaise, tout ça d’un coup, ça va me faire tout drôle, pas vous ?), surveillez les nouvelles en provenance de Deer&Doe pour savoir quand 😉 (et/ou abonnez-vous à flux rss PCDP, c’est super pratique ces petites choses-là ^^) .

Avec l’amour de tonton et de mamama

Mon frère, futur tonton impatient, m’a offert à Noël « mon kit couture de naissance » de Marie-Eve Dollat. Il s’agit d’un mini-livre de couture comprenant 4 patrons pour bébé de la taille naissance à 1 an : un pyjama, un bonnet, une gigoteuse et une brassière (qui est en fait tout simplement la partie haute du pyjama). Je me devais donc de coudre au moins une de ces pièces pour Njüt avant son arrivée !

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Oui mais seulement voilà… Je n’avais pas envie de passer du temps sur un pyjama qui ne serait porté qu’à la maison, le bonnet servirait assez peu vu que le printemps arrive déjà à Rome, j’avais déjà cousu une gigoteuse, la brassière ne m’emballait pas plus que ça… Par contre j’adore les petites combinaisons en jersey, qui me paraissent parfaites à la belle saison pour que bébé soit à l’aise toute la journée sans être pour autant en pyjama. Et pour cause : une combinaison n’est jamais qu’un pyjama sans les pieds ^^

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Donc j’ai décalqué le pyjama en taille 3 mois mais sans les pieds. Ouah, mais quelle customisation de folie !

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Il fallait évidemment un tissu à la hauteur de l’amour du tonton. Du coup j’ai coupé dans ce qu’il me restait d’un jersey de coton bio vert amande à rayures blanches (acheté au printemps dernier chez Lil Weasel, je l’avais déjà utilisé pour me coudre un tee-shirt plantain que je n’ai jamais blogué). Une tuerie de douceur, avec une couleur à tomber. Pas de difficulté particulière concernant la couture, en suivant les instructions calmement tout se passe bien. Les arrondis de mes deux devants ne se chevauchent pas parfaitement, mais je suppose que j’ai dû déformer mes pièces soit dès la découpe, soit en les bordant de biais. Pour remédier à ce problème qui créait un gros décalage au niveau de l’encolure, j’ai simplement ajouté une pression invisible à l’encolure. Bref, rien de dramatique pour un projet que je compte garder égoïstement pour moi mais si je couds un jour ce modèle pour l’offrir il faudra que je sois plus soigneuse.

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Pour réveiller un peu ce tissu à la couleur tendre, j’ai utilisé un transfert moustache que la future mamama (grand-mère en alsacien, un titre auquel tient particulièrement ma mère, d’autant plus que mes propres grands-parents ont préféré être appelés par la version française) m’a ramené du salon Création & Savoir-Faire et des pressions en résine noires. C’est justement au moment de poser ces dernières que tout est parti en vrille… La première paire de pression tout juste posée, je me suis rendue compte que je risquais de très vite déchirer le jersey en ouvrant la combinaison. Du coup j’ai donné dans le cache-misère de dernière minute : j’ai ajouté des petits ronds de jersey supplémentaires en posant chacune des pressions suivantes (ma phrase n’est pas très claire, désolée, mais regardez la photo d’en-dessous et vous comprendrez ce que je voulais dire). C’est moche à l’intérieur, mais indécelable de l’extérieur ^^. Donc encore une fois, heureusement que ce projet était destiné à ma pomme et pas à un cadeau.

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Je trouve le résultat final bien mignon et, malgré ses gros défauts, j’en suis tout de même bien contente. La petite voix au fond de moi me susurre « de toutes façons, elle ne va pas servir bien longtemps la combinaison alors bon, tu y as passé bien assez de temps comme ça ». Certes petite voix, certes. Mais le plaisir est au moins autant dans la couture et l’anticipation du jour où je pourrai enfiler mon oeuvre sur mon autre oeuvre, non ? Et c’est bien pour ça que j’ai encore plein de petites choses à vous montrer dans les prochains jours ^^

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PS : si je disparais du jour au lendemain ne vous inquiétez pas, le terme est dans… Une semaine. HaaaaaaAAAAAaaaaaaa !!!!!!! Tout est prêt à la maison mais haaaaaaAAAAAAaaaaaa quand même !

Quand notre coeur fait bloom !

Quand j’entends « bloomer », me vient directement en tête cette vieille chanson… Boum ! Quand notre cœur fait boum ! Tout avec lui fait boum ! D’où le jeu de mot de haute voltige qui fait office de titre pour cet article. Désolée, que ce soit génétique ou dû à l’environnement dans lequel j’ai grandi, je blâme de toutes façons mon père pour ça.

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Je me souviens que la première fois que j’ai vu un petit garçon en bloomer, c’était chez Clm&Co. Et j’ai tout de suite adhéré ! J’ai trouvé ça tout simplement trognon et en prime ça parait bien confortable pour le petit bout qui le porte. Du coup j’ai voulu en coudre pour mon Njüt à venir. Après validation par Cherzétendre (Euh… Oui, ok, mais tu ne lui en mettras pas trop tard hein, seulement quand il est petit ?) j’ai fait une rapide recherche internet et me suis arrêtée sur le tuto de bloomer de Petit Citron.

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Impression, scotchage, découpage, coupe, couture, tout est allé très vite et sans souci. Il faut dire que c’est tout de même ultra basique ça comme projet ! Du coup dans la lancée j’ai cousu deux bloomers en même temps : un « douillet » en tissu chaud tout doux à motif écossais bleu et beige (j’avais un petit reste après avoir cousu cette jupe, il y a… 5 ans o.O) et un « qui va avec tout » en cotonnade grise à trame blanche (reste cette fois-ci de ma bleuet adorée, qui elle n’a « que » 2 ans et demi, tout cela ne nous rajeunit pas ma bonne dame).

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Un petit souci à signaler tout de même : après impression, j’ai constaté que mon carré de test faisait 4,8 cm au lieu de 5 cm. Bon. J’ai passé outre et ai tout de même cousu du 3 mois comme je l’avais prévu, en me disant que sur un vêtement de ce genre ce n’était pas dramatique… Au pire ce sera porté un poil plus tôt.

Mis à part ça je n’ai pas grand chose à dire de ces bloomers… Quand Njüt aura pointé le bout de son nez on verra ce que cela donne en vrai, en attendant ils ont été amoureusement lavés et rangés dans LE tiroir de la commode que j’ouvre régulièrement, juste pour le plaisir de voir ce qu’il y a déjà dedans… (*en mode rêvasse les yeux dans le vide, un sourire béat sur les lèvres, jusqu’à ce que le sus-nommé Njüt ne me rappelle à la réalité par un bon coup de talon dans les côtes*)

ZE livre que tout tricoteur en taille mini se doit de posséder

Chose promise chose due, nous retournons aujourd’hui dans l’univers de la taille bébé et donc du projet vite fini (en tricot du moins ^^) avec ZE livre que tout tricoteur en taille mini se doit de posséder. Oui, rien que ça ! Je sais bien que ça peut paraître un poil exagéré mais il n’en est rien, c’est tout simplement le reflet de mon enthousiasme (un brin débordant, je vous l’accorde, mais néanmoins tout à fait sincère). Ce livre c’est « tricots pour mon bébé » de Catherine Bouquerel. J’en profite pour dire encore une fois un grand merci à Queynos, qui me l’a offert pour fêter ma soutenance de thèse. Queynos, tu n’aurais pas pu tomber plus juste !

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Ce livre compte pas moins de 48 projets tricotés pour bébé, principalement des vêtements, certains projets comptant en réalité plusieurs pièces. Il y a de tout : du mixte, du franchement féminin et du franchement masculin. Vous pouvez feuilleter quelques pages du livre, dont le sommaire en photos, juste ici pour vous faire une idée. De mon point de vue c’est un trésor. La plupart des modèles sont tout simplement à tomber et les explications des modèles sont claires. Je vous montre ceux sur lesquels j’ai craqué et qui ont rejoint la garde-robe de Njüt :

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Avant de vous montrer nos versions de ces modèles, j’aimerais tout de même soulever deux points négatifs.
Le premier, c’est que les explications des modèles sont certes claires mais pas forcément pratiques. Je m’explique : quand le livre dit « à partir du 5ième rang, continuer au point mousse en faisant une augmentation tous les 4 rangs », je préférerais lire « continuer en point mousse en faisant une augmentation aux rangs 5, 9, 13 et 17 », ce qui me parait beaucoup plus agréable à suivre tout en tricotant. Du coup, j’ai ré-écrit les explications des modèles que j’ai tricotés dans « mon » langage, histoire d’avoir des instructions simples à suivre rang par rang. Mais c’est purement une question de goût personnel sur ce coup-là.
Le deuxième souci, c’est que les modèles proposés ne vont que de la taille naissance au 6 mois, et même 3 mois seulement pour certains ! Du coup, impossible de s’y prendre au dernier moment en se disant qu’il n’y a qu’à faire plus grand et que ça ira au bébé l’année prochaine. Si vous voulez tricoter un cadeau de naissance mettez-y vous dès l’annonce, et si vous tricotez pour votre propre petit bout mettez-y vous dès le début de la grossesse ! Ceci dit, j’ai quand même bien envie de tenter le coup en jouant sur la taille de l’échantillon pour faire plus grand, histoire d’équiper Njüt l’automne/hiver prochain.

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Pour commencer j’ai voulu tricoter le gilet cache-coeur liberty de la page 22, en 3 mois. Avec les manches à même, aucun risque de faire des coutures d’emmanchures trop serrées qui rendraient l’enfilage du gilet inconfortable voire simpossible ^^. J’ai utilisé le fil super baby de phildar en double avec des aiguilles 3,5 (pour obtenir le bon échantillon), dans un coloris gris clair. Aucun souci concernant cette laine, elle est agréable et se tricote facilement. Après concertation avec le futur papa, je n’ai pas posé le biais le long de l’encolure mais en ai fait des sortes de pattes de boutonnage horizontales. Non seulement j’aime bien l’effet graphique, mais ça permet aussi de renforcer assez le tricot pour utiliser des pressions en résine 😉

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Je ne peux pas encore vous dire si la taille est bonne, je n’ai pas encore de bébé auquel enfiler ce gilet, mais il m’a l’air très confortable. Le point mousse semble bien douillet et l’absence d’emmanchure me parait vraiment être quelque chose de confortable pour un tout petit.

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Dans la foulée, pour que Njüt ait de beaux habits assortis et pour utiliser ce qu’il me restait de laine après le gilet, j’ai tricoté les chaussons de la page 87. J’ai simplement zappé les motifs en dentelle (trop féminins à mon goût). Ce modèle est sympa et uuuultra rapide à tricoter, un vrai bonheur. J’espère que les côtes autour des chevilles permettront de bien les faire tenir en place !

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J’ai donc un joli petit ensemble mignonnet pour réchauffer Njüt pendant les fraîches soirées de printemps… Mais ça ne s’arrête pas là, non non non ! Comme je suis du genre grosse veinarde, il se trouve que ma mère avait craqué sur ce livre en le découvrant à la bibliothèque (si ça ce n’est pas une preuve que ce bouquin est une pépite !) et, sans savoir que je le possédais, m’avait proposé de tricoter pour son futur petit-fils ! Comme je suis du genre honnête je lui ai dit que j’avais le livre, mais comme elle est du genre gentille elle a tout de même tenu à contribuer à la garde-robe de Njüt.

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C’est ainsi que j’ai récupéré en début d’année une salopette chocolat en laine bien chaude, la culotte à bretelles de la page 136, et les chaussons assortis. De quoi réchauffer Njüt les premières semaines ! Vous noterez le choix des boutons, seul élément imposé par la future grand-mère qui, est-il besoin de le préciser, travaille chez Météo France  ^^

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C’est aussi grâce à ma mère que je vais bientôt récupérer la combinaison pour enfant sage de la page 124. Elle est en coton bleu et blanc cassé de chez phildar, avec à l’encolure des boutons en métal en forme de dés pour attendrir le futur papa (un matheux qui est dans les probabilités), et des boutons blancs simples à l’entrejambe. J’ai particulièrement hâte de voir Njüt là-dedans ! Parce que si la génétique n’est pas juste une vaste fumesterie alors il devrait avoir la peau pâle et le cheveux blonds ou roux (au moins les premières années) alors il devrait être particulièrement canon avec cette combinaison sur le dos ^^

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Bref, si vous avez l’occasion de mettre la main sur ce livre n’hésitez pas mais n’oubliez pas que les modèles s’arrêtent au 6 mois maximum !

Baleine à la châtaigne

Pas d’inquiétude, il ne va pas être question aujourd’hui de gastronomie bizarroïde ! Non, il sera seulement question d’un problème existentiel qui s’est posé à moi durant la grossesse : comment vais-je survivre à un hiver sans short châtaigne ? Parce que j’en ai trois (dont deux blogués ici et ), que je porte généralement énormément à cette saison, dans lesquels il m’était impossible de rentrer cette année (gros bidon oblige).

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Pour remédier à la situation, je me suis armée d’un coupon de tissu noir à rayures ultra fines style costume, un tissu à chemise tout doux (pour l’intérieur de la ceinture), un gros ruban noir mais surtout le tuto d’Amandine pour en faire une version de grossesse. Aucune difficulté pour la couture, j’ai bêtement suivi le tuto ( seule modification : ceinture en deux pièces, une intérieure et une extérieur, pour avoir un tissu tout doux dedans) et tout s’est très bien passé. Mais à l’essayage, c’est le drame :

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Est-il  vraiment nécessaire que je vous explique le problème ? Et quand j’ai cousu ce short j’avais encore moins de ventre, donc l’effet était encore pire ! Les hormones aidant, j’en ai pleuré… Et puis mon cerveau de poule a fini par trouver la solution : replier la ceinture sur elle-même ! Et du coup :

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Nettement mieux, non ? Là la ceinture est pliée en deux, mais au début je la pliais carrément en trois. Si c’était à refaire, je couperais donc une ceinture bien plus fine dès le début, histoire de ne pas avoir à faire de plis. J’ai cru être tirée d’affaire, puis je me suis tortillée pour voir mon dos dans le miroir. Et là, c’est le re-drame :

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Mon bidon commençant très bas sur l’avant, la découpe de devant est plus basse qu’elle ne devrait l’être et le short n’est pas positionné comme d’habitude sur mes hanches. Du coup il y a une grosse ouverture en haut dans le dos. Bon. Pour régler ce problème-là, deux solutions très simples : soit je porte un tee-shirt noir rentré dans le short et on y voit que du feu, soit je porte mon haut par-dessus le short et puis c’est tout.

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Au final je suis assez mitigée. J’aime :
– le style de ce short,
– la possibilité de pouvoir, après la grossesse, découdre la ceinture pour y couper la ceinture de base du châtaigne et donc avoir un nouveau short dans ma garde-robe non-baleinière.
Je n’aime pas :
– la ceinture trop large donc à replier, ce qui fait des épaisseurs en rab,
– l’ouverture en haut dans le dos,
– la ceinture à nouer qui, si elle est très mignonne,  n’est pas très pratique (impossible d’aller aux toilettes si celles-ci ne sont pas « fiables », c’est-à-dire ultra propres, parce que les rubans traînent vite par terre, surtout pendant que tu es occupée à replier la ceinture) et empêche donc de porter ce short certains jours.

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Du coup, l’automne prochain je pense que je transformerai ce châtaigne de grossesse en un châtaigne normal. Et la prochaine fois que j’aurais un gros bidon (ce n’est pas pour tout de suite tout de suite, c’est pour ça que je le note ici pour ne pas oublier ^^), j’en ferai plutôt une version un peu différente : une découpe plus basse sur l’avant et une grande ceinture en jersey (pourquoi pas directement découpée sur un legging de grossesse de chez H&M, pas cher et qui prend bien le ventre).