Robe Ailein

NdA : Ailein est un prénom écossais ^^

Cette robe, qui s’annonçait comme une promenade de santé, a finalement été un calvaire. Le découd-vite a beaucoup (trop) servi (à mon goût) et il m’a fallu deux semaines pour en venir à bout.

Au départ il y avait un superbe coton vert à carreaux écossais (tissage fin, doux, facile à travailler) dégotté chez Sacrés Coupons, une doublure brune trouvée chez les Coupons du Marché St Pierre et le patron V8701 de chez Vogue (j’ai craqué sur l’ensemble robe + veste, que je compte réaliser dans un tissu type costume pour avoir une tenue « corporate »). La robe compte peu de pièces, des manches raglan, une doublure, quelques pinces et une fermeture éclair, a priori rien d’insurmontable. Allez hop, je me permets même d’y ajouter des poches !

Malheureusement, il y avait une erreur dans les explications sur le montage des manches (une couture qui empêchait totalement de « retourner » les manches pour avoir la doublure à l’intérieur du tissu extérieur) qui a généré pas mal de prises de tête (même l’homme a cherché comment retourner ces bouts de tissus et s’est avoué vaincu). D’où une première session découd-vite.

L’assemblage des manches raglan doublées a également été problématique, l’alignement des coutures n’est d’ailleurs toujours pas parfait. Re-grrr et re-découd-vite.

Après cela, j’ai cru avoir fini. Tout avait l’air de coller, la fermeture éclair était montée, les surpiqures piquées. Mais, à l’enfilage pour le marquage de l’ourlet, horreur, il y avait 5 cm de rab’ en haut du dos ! Donc re-re-grr, re-re-découd-vite, coupage de tissu, re-montage de fermeture éclair invisible (facile grâce au pied spécial, merci môman), re-surpiqure.

Et comme je suis cruche et que j’avais mal pris en compte l’élasticité de la doublure, l’ourlet a été raté sur une bonne trentaine de centimètres. D’où re-re-re-grr, re-re-re-découd-vite, re-coupe de doublure, re-ourlet.

Au final, mis à part les désalignements résiduels au niveau du montage des manches, je suis contente : cette robe est confortable et bien ajustée, le décolleté dos est particulièrement délicat et, maintenant que je sais quelles sont les modifications à faire, en coudre une deuxième ne devrait pas poser autant de souci ^^

Au fait, vous avez remarqué ? 50’s style again ^^

Taupe de survie

Vous vous souvenez du temps qu’il a commencé à faire il y a 3 semaines ? Des journées entières de températures négatives… J’aime bien le froid, mais quand je suis au chaud ! Il me manquait l’arme ultime contre le froid, l’accessoire de survie par excellence : le gros snood en laine épaisse, qui ne laisse pas passer le moindre courant d’air.

J’ai choisi le modèle Bandana Cowl, particulièrement astucieux : le bas du snood forme une pointe qui protège bien en recouvrant l’ouverture du manteau. Niveau laine, j’ai opté pour de la sport laine de chez phildar tricotée en double. En fait, ce choix a été totalement conditionné par mon sac à main : je voulais pile la même couleur taupe ^^ J’ai tricoté sans dévier des indications mais en utilisant des aiguilles bien plus grosses, ce qui m’a donné un bon snood bien grand, moelleux et chaud.

Tricoté en un week-end, ça a été ZE accessoire de survie de ces dernières semaines. Il me reste quasiment 2 pelotes de sport laine, du coup je vais me tricoter une parie de mitaines. Vous avez des patrons à me recommander ?