Suzette

Attention, attention, grande nouvelle : enfin un post couture ! Wouhou !

C’est l’histoire d’un coupon de liberty ramené de Londres en mai de l’année dernière, dans lequel je n’osais pas couper. Deux petits mètres prévieusement conservés. Et, il y a deux ou trois demaines, j’ai enfin trouvé le patron de robe idéal pour les mettre en valeur ! Dans la foulée, j’ai aussi fait les accessoires qui vont avec.

Comme je suis sadique et que j’aime bien vous faire languir, je commence par les accessoires ^^

Tout d’abord une petite parure collier+BO :

Un petit bout de liberty et un petit morceau de dentelle sont pris sous la loupe du pendentif. Une petite pendeloque est là pour décorer le dos (teaser : vous comprendrez pourquoi en voyant la tenue complète ^^) et des pendeloques similaires se retrouvent sur les boucles d’oreille. Du basique, de l’efficace, rien de très original je vous l’accorde.

Le deuxième « accessoire » est un serre-tête/bibi qui reprend les tissus de la robe (dentelle et bouton du stock). Un petit air de rétro qui va bien ^^

Passons à la fameuse robe Suzette ! Le patron : crepe, de Colette pattern (vous admirerez au passage mon sens de l’humour et mon jeu de mot d’une qualité rare… Qui a dit « et c’est tant mieux » ?), il s’agit d’une robe cache-coeur croisée dans le dos et ceinturée, AVEC DES POCHES.

J’ai tout bien suivi le patron ! Ou presque…

  • pas de parementure entoilée parce que je n’aime pas l’entoilage…
  • … du coup j’ai doublé toute la robe !
  • les coutures retournées qui lient la doublure à l’extérieur de la robe sont toutes surpiquées
  • les finitions des manches et du bas de la robe ont été faites avec la technique du biais (rapide, simple, joli, j’adore faire comme ça ^^)
  • le patron annonce qu’il faut plus de 3 mètres de tissu. Voui, d’accord, mais moi je n’en avais que 2… Du coup, je l’avoue, j’ai fait ma sauvage. Je n’ai absolument pas respecté le droit fil, sauf pour les pièces du milieu devant ! Et ça rentre à un cheveux près, après une quarantaine de minutes de tétris couturistique. Et, même si je sais que c’est mal, il faut bien reconnaitre que là ça ne se voit pas du tout (le motif n’a pas de sens clair et le tombé de la robe est donné par la lourde doublure).

Le tissu principal de la robe est donc ce fameux liberty ramené de Londres. La ceinture contrastante est un heureux hasard : une cotonnade du stock, qui se marie à merveille avec la couleur gris-vert pourtant inassortissable du liberty. La doublure est faite avec une doublure épaisse noire de chez Stop Tissu.

Attention, avalanche de photos !

Soyons clairs : je l’adore déjà ! Trois petites choses à noter sur la photo de dos :

  • Cherzétendre n’a pas encore compris que, quand il me prend en photo, il doit me prévenir si la façon dont je me tiens fait que la robe tombe bizarrement…
  • les deux pans du dos se recouvrent bien, pas de risque de se retrouver le popotin à l’air (ouf !)
  • la fameuse pendeloque arrière du collier vient décorer le beau décollleté en V du dos, suite à une remarque du sus-nommé Cherzétendre sur la beauté du lui-aussi-sus-nommé décolleté dos

Je pense qu’il y en aura d’autres ! J’en referai probablement au moins une pour aller au mariage du cousin de Cherzétendre cet été, j’attends juste l’invitation pour avoir une idée du style à adopter ^^

A part ça, une bonne nouvelle avant de vous laisser : j’ai reçu le patron pour ma jupe de mariée, je vais donc pouvoir me lancer dans la réalisation d’une toile. Je vous montre ça dès que c’est fait bien sûr ^^

Chez Sissi

L’avantage, quand on fait ses fringues et ses bijoux, c’est qu’on peut tout assortir ! Alors voilà la parure noeunoeu, qui va avec ma dernière petite robe :

Fournitures La Droguerie, modèle maison.

Le titre, c’est parce que je reviens d’une semaine de vacances en namoureux à Vienne puis Prague. C’était trop bien ! Et pour aller chez Sissi, je me devais de bien m’habiller ;o) Et puis j’étais super contente (et un peu fière aussi) de mettre dans ma valise des vêtements faits main (pas que, mais contente quand même). Donc pour fêter cette première, voici une photo de ma robe de princesse (robe qui tourne = robe de princesse, suis pas compliquée comme fille), sur fond de chateau de princesse !

Ceci dit, ce n’est pas parce que je reviens de vacances que je me remets au boulot (hé voui, dernières vacances pré-thèse, on en profite)… Donc je repars ce dimanche et je serais absente jusque vers le 17 août (après les vacances en namoureux, on passe aux vacances en safamille et en mafamille). Pendant ce temps-là, pas de post of course. Et comme je ne pourrai pas emmener la machine à coudre… Ben j’emmène les aiguilles à tricoter ! Donc si tout se passe bien, j’aurai des choses à vous montrer en rentrant.

D’ici-là bonnes vacances à ceux qui en ont,

bon courage aux autres et à bientôt !

Maintenant qu’il fait enfin beau…

… je me suis fait un collier de pluie !

Deux posts la même soirée ? On voit que les cours sont finis 😉

En fait l’idée n’est pas de moi, elle vient de . Et si l’idée me plaisait, la réalisation un chouïa moins : je n’aime pas beaucoup les perles à facettes imitation cristaux et j’avais peur que le coton ne s’abîme très vite… J’en ai donc fait une version perso, avec gouttes toutes arrondies et coton en cage (donc que je peux changer quand il le faut) :

Le matos vient de la droguerie (je sais, je suis faible, mais une année scolaire bien finie mérite une petite autocongratulation qui s’exprime par un passage dans cette boutique où tellement de choses me font craquer…). Un petit regret mais pas des moindres : je n’ai pas pensé à prendre deux gouttes de plus, pour faire les boucles d’oreilles assorties…

RoooooOOOooooOOOooOOooOOoOoOose !

Voilà bien une couleur que je ne portais pas, et j’avais deux très bonnes raisons : ça fait cucul la praline et ça me rajeunit (comme si j’en avais besoin, on me donne déjà toujours au moins 3 ans de moins que mon âge). Et puis ces derniers temps je me suis rendue à l’évidence : ça me va bien, ça me fait un joli teint et même ça me plait ! Et cette prise de conscience méritait bien une petite parure…

Un tour à la droguerie, 20 minutes de cogitation et 20 minutes de fabrication plus tard :

Le temps passe mais certaines choses ne changent pas

C’est sur cette constatation que j’ai conçu ce bijou.

C’est parti d’une envie de montre qui ne se porte pas au poignet (ça me gêne pour taper à l’ordinateur). En repensant au temps qui passe, je me suis souvenue de l’histoire que je préférais étant enfant : Elodie Ciseaux (de Mes Belles Histoires). J’ai alors choisi des breloques qui racontent cette histoire.


 

Elodie Ciseaux est une petite souris couturière de robe de mariée. Le facteur lui amène une lettre de Mlle Laplusjolie, qui veut une robe avec un million de petits boutons pour son mariage le samedi suivant. Elodie travaille toute la nuit, le facteur l’aide. Mais, le lendemain matin, le facteur ramène une nouvelle lettre de Mlle Laplusjolie. Cette fois-ci, elle veut une robe avec un million de petits plis. Et ça continue : tous les jours le facteur amène une lettre contenant la nouvelle lubie de Mlle Laplujolie (traîne de 6 mètres, petites roses…), puis aide Elodie à coudre toute la nuit. Finalement, Mlle la relou décide de se bricoler elle-même une robe tour eiffel. Mais on s’en fiche parce que ce qui compte, c’est qu’Elodie épouse le facteur dans une robe sublime avec un million de petits boutons ET un million de petits plis ET un million de roses ET une traîne de 12 mètres !

Comme quoi, il y a des goûts qui vous restent des années durant !