Elfe urbaine

Au moment de ressortir les affaires d’hiver des cartons, on fait le bilan, forcément. Et là, c’est le drame : en passant en revue toutes les écharpes et autres couvres-tête, on se rend compte qu’il manque un truc… Dans mon cas : il n’y a pas de bonnet vert ! Nan mais vous vous rendez compte ? Alors que le vert, c’est joli, et puis ça fait ressortir les yeux verts, tout ça tout ça.

Genre j’avais besoin d’une excuse pour me tricoter un truc… J’avais déjà craqué, il y a un bon moment, sur la heelhead scarf : un combiné écharpe + capuche, parfait pour se sentir bien au chaud.

Fidèle à ma bonne excuse, j’ai acheté de la laine verte (de la 220 de Cascade Yarns). J’en ai utilisé quasiment 3 pelotes, tricotées avec des aiguilles 6.

J’ai apporté quelques modifications au modèle original : j’ai fait la cagoule plus profonde, j’ai fait les parties « écharpes » plus longues et j’ai remplacé les torsades par une bordure de feuilles piquées dans  le livre « les bordures en tricot » de Nicki Epstein.

Bon, je ne vais pas la jouer discrète sur ce coup-là : j’ADORE mon écharpuche ! Qui c’est qui va aller se la jouer elfe urbaine dans le métro ?

Bazinga !

J’ai un tee-shirt « bazinga » dont je suis folle ! Mais qui était, il faut bien le dire, assez difficile à porter : très flashy, encolure serrée bof bof, fin et moulant… Pour le porter plus, j’ai commencé par y faire un joli décolleté bateau mais ça ne suffisait pas. Il manquait un bas avec lequel l’assortir, quelque chose de noir et très simple.

Quoi ? Une jupe cousue juste pour porter un haut ? Ben voui mais bon, je l’aime… Et puis, une petite jupe noire, ça sert toujours !

J’ai utilisé ce qu’il me restait de velours côtelé noir et le patron Ginger de Colette Patterns : une jupe trapèze taille haute avec ceinture en forme, simplissime. Mais je l’ai raccourcie de 12 cm ! Chuis trop une folle !

Et histoire de faire ça bien, j’ai fait trèèèèèèès attention aux finitions (surpiqures, tout ça tout ça, vous allez commencer à le savoir que j’aime les surpiqures) et j’ai tout bien doublé avec un liberty (pour la ceinture) et un truc synthétique qui glisse bien (je ne sais pas pourquoi je l’avais acheté celui-là, mais il me rend bien service ^^).

Au final, la tenue complète me botte bien, elle a un chouette petit côté comic (et pas comique, hein, attention, ne confondons pas). Au fait, vous connaissez « bazinga » ? Je suis curieuse de savoir combien d’entre vous regardent ça ^^

La robe tee-shirt

Après le manteau d’hiver, j’avais besoin d’une couture simple pour me détendre. Une couture qui ne demande pas une précision millimétrique, pas trop de pièces, pas de doublure ou d’entoilage, pas de poches, pas de fermeture éclair ni de boutonnière et même pas de patron à décalquer… De l’ultra-simple qui détend.

Je suis partie d’un sublime coupon de jersey viscose gris bleuté à petits pois gris. Il s’agit d’un tissu extrêmement doux et fluide, avec un beau tombé. Je voulais y tailler un petite robe confortable. Et, comme je n’avais pas envie de décalquer un patron ou de chercher un modèle pendant des heures, j’ai improvisé !

J’ai repris les manches raglan d’un tee-shirt adoré, que j’ai allongé et évasé pour arriver à une longueur correcte. Histoire que ce ne soit pas trop tout simple, j’ai ajouté des découpes en triangle au milieu du devant et du dos.

Mais le vrai petit truc en plus, c’est le bout des manches (inspiré d’un truc vu dans burda mais je n’arrive pas à remettre la main sur le bon numéro) : les manches sont fines, trop longues et percées d’un trou, elles se portent comme des mitaines et plissées sur le poignet. Particulièrement agréable en ces temps de températures qui baissent !

Le manteau chamallow

Le manteau d’hiver, c’est quelque chose qui me faisait très très très (très) peur. Mais aussi très envie ! Je rêvais d’un manteau qui ne soit pas noir et permette de porter des jupes volumineuses en-dessous (histoire d’éviter l’effet balai brosse provoqué par le port d’un manteau droit sur une jupe froufroutante). J’ai commencé à réfléchir sérieusement à ce manteau il y a un an… Après quelques heures de recherche (merci internet), je suis tombée sur le patron parfait : le vogue 8346.

 

Un joli col châle pour changer des cols classiques, une belle ampleur, de jolies découpes princesses…. Mon graal ! Du coup je suis passée à la recherche du tissu. J’ai fini par dégotter deux coupons identiques de 3m pur laine chez Sacrés Coupons. Il s’agit d’un tissu au tissage grossier (comprendre « visible à l’oeil nu ») dans des tons blancs, roses et violets clairs, le tissage dessinant de fins chevrons. En plus de cela, comme je les ai achetés durant les soldes de la fin de l’hiver, mes coupons ne m’ont coûté que 45 euros au total !

J’ai alors laissé passé le printemps, puis l’été. Les beaux coupons de laine dormaient sagement dans un sachet, sous la table de la machine à coudre. Et, cet automne, je me suis réveillée. J’ai été acheter une doublure violette au marché St Pierre, du gros fil rose pâle et de l’entoilage chez ITM mercerie. J’ai fouillé mon stock de boutons pour en sortir 4 vieux bien assortis. Et puis tout est encore resté au repos quelques jours.

 

Et vlatipa que Cherzétendre part tout un mois aux États-Unis pour le boulot ! Et que je reste toute seule dans l’appartement ! C’est à ce moment-là que je me suis lancée. J’ai cousu comme une dingue, toutes une journée et une soirée, à chaque fois jusqu’à 3 heures du matin (quand Cherzétendre n’est pas là pour me sortir du ronronnement de la MAC, je ne regarde absolument pas l’heure).

J’ai eu quelques frayeurs en cours de route, dûes aux épaisseurs qu’il fallait coudre, mais ma MAC a été brave et a avalé tout ça sans trop de soucis. Il faut quand même reconnaitre que j’ai cherché les ennuis : j’ai surpiqué les découpes princesses, pour les faire ressortir. Et du coup, par souci de cohérence, j’ai fait les mêmes surpiqures sur les manches et le col. J’en ai passé du temps, penché sur le pied de biche, la langue sortie, pour que tout ce bazar de lignes soit bien droit !

La seule difficulté insurmontable a été la boutonnière : la laine étant très (très) épaisse, ma machine n’a pas réussi à y faire de boutonnière correcte. Du coup les boutons sont factices, le manteau tient fermé grâce aux grosses pressions qui sont en-dessous.

Et puis le manteau a été fini, et puis j’ai été ravie : pile la forme que je voulais, pas un faux pli, assez de place pour porter un gros pull en-dessous, assez d’ampleur pour porter une jupe et s’asseoir confortablement (c’est-à-dire sans faire sauter les pressions) et se pelotonner dans le manteau (j’ai hâte d’aller visiter un marché de Noël, je pense que je ne souffrirai pas du froid cette année).

Dans la foulée, une rencontre entre parisiennes de T&N m’a permis de me faire photographier par la très douée Nessie (vous ne pensiez tout de même pas que j’étais l’auteur de ces photos ? Certes, mon trépied est doué, mais quand même ^^). Le soir même, je recevais les photos. Et là, c’est le drame, comme dirait l’autre. Les photos sont géniales, aucun problème de ce côté-là, mais tout à coup le manteau me parait énormissimement gigantesque ! Quand je le portais, ou que je me voyais dans mon miroir avec un recul tout petit, je ne m’en rendais pas compte.

Voilà donc mon dilemme actuel : est-ce que je laisse ce manteau dans l’état actuel (large, et puis tant pis) ou est-ce que je fais deux pinces dans le dos pour le cintrer un peu plus (ce qui risque de nuire à l’esthétique des découpes princesses) ? Notons qu’il est ABSOLUMENT HORS DE QUESTION de tout re-démonter. Non mais !

Willkommen, bienvenue, welcome !

Ca y est, j’ai enfin sauté le pas ! Après des heures d’arrachage de cheveux pour tout faire fonctionner (à peu près) comme il faut et comme j’en ai envie (en allant bidouiller – quoique timidement – jusque dans la feuille de style), mon nouveau blog est enfin né ! TadaaaAAAAAaa !

Et puisqu’on en est aux bonne nouvelles, j’annonce l’arrivée prochaine de pas moins de 3 posts couture (le temps de les écrire et de prendre quelques photos ^^).

Par contre, je vous demande d’être indulgents : il y a fort à parier que des choses changeront encore par ici dans les prochains temps et tous les vieux posts n’ont pas été bien remis en forme. Mais ça va se stabiliser au bout d’un moment, promis juré. Et si en plus d’être indulgents il vous prenait l’idée d’être constructivement critique, n’hésitez pas, je suis preneuse de toute remarque sur ce nouvel espace !

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