Bonnet aviatrix

Pfoulala, avec tout ce que j’ai encore à vous monter, il va falloir que j’accélère la cadence de rédaction des articles ! Et puis que je planifie tout ça, ça vous fera de la lecture pendant que je ferai connaissance avec Njüt ^^.

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Aujourd’hui on revient vers du tout petit mimi. J’avais repéré le bonnet aviatrix il y a biiiiiien longtemps, probablement à peu près au moment où j’ai découvert ravelry. Avec l’arrivée annoncée d’un petit garçon, il fallait que je tricote ce modèle de bonnet choupi qui couvre bien les oreilles et devrait rester bien en place sur une petite tête grâce à la petite lanière.

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Le patron, qui est gratuit, est une petite pépite. Non seulement il est très clair et facile à suivre (en anglais), mais en plus il présente différentes variantes pour la lanière, des tailles allant de « naissance » à « 4 ans et plus » et des explications correspondant à 3 épaisseurs de laine différentes !

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J’ai voulu utiliser une pelote de laine à layette bleue claire qu’on m’avait offerte. Manque de bol, mon échantillon ne correspondait à aucun des trois proposés… Forcément… Après moult règles de trois, j’ai pu déterminer qu’en suivant les explications de la taille « 18 mois » en laine type DK sport mais avec ma laine et des aiguilles 3 et 3,5, je devais obtenir une taille 3 mois.

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Le bonnet est au final trois fois trop grand pour Gudule, mon mannequin d’un jour, mais ça me parait correct pour du trois mois. Dans le doute, j’ai cousu trois petits boutons blancs plutôt qu’un seul pour accrocher la lanière, ça me laissera un peu de latitude de réglage. Et puis je trouvais ça joli ;-).

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J’ai beau chercher, je ne trouve rien de plus à dire sur ce bonnet… Sa réalisation a été très simple et l’inventivité minime. Un super tricot pour le cerveau de poule dont je dispose actuellement !

L’Ultime

Aujourd’hui, je vous montre quelque chose que je ne prends généralement pas la peine de partager : de la couture pour la maison. Parce que franchement, une nappe ce n’est jamais que quatre ourlets (en tout cas les miennes sont comme ça ^^) alors bon… Pas de quoi disserter bien longtemps sur le sujet.

Mais c’est différent. Là c’est un projet pharaonique. Le genre de projet que je n’aurais jamais tenté si j’avais travaillé cette année. Le genre de projet au milieu duquel on se demande ce qui nous est passé par la tête le jour où l’on a décidé de se lancer. Le genre de projet dont on pense ne jamais voir le bout. Le Projet Ultime. Et mon Ultime, le voilà :

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Vous l’avez repéré ? Oui ? Non ? Allez, je vous aide avec une deuxième photo :

Mon Ultime est donc un plaid. Que dis-je, LE plaid.

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Côté recto, nous avons donc un patchwork basique : que des carrés. Ben oui, je sais, ça fait petite joueuse, mais c’était mon tout premier patchwork de ma vie alors j’ai préféré jouer la sécurité. Tous ces carrés sont des petits bouts de Cherzétendre : ses vieux mouchoirs et ses vieilles chemises (certaines avaient plus de 10 ans, autant vous dire que leurs poignets et cols étaient dans un état… Bref, elles étaient devenues importables). En fait, quand mon mari a fait du tri avant de déménager, j’ai récupéré tout ce coton promis à la poubelle et l’ai découpé en carrés de 18cm de côté. A force d’avoir été passés en machine, ces morceaux de tissus étaient tellement doux que je ne pouvais pas me résoudre à les jeter. Sans compter les souvenirs qui y sont rattachés… En effet, Cherzétendre portait la plupart de ces chemises à l’époque où l’on s’est rencontrés mais il a pas mal changé de style depuis, il a aussi abandonné les mouchoirs en tissus… Du coup ces morceaux de tissus ce sont autant de petit bouts du Cherzétendre tel que je l’ai découvert il y a sept ans et des cacahuètes.

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Arrivée en Italie, je me suis jetée à l’eau : j’ai étalé les carrés par terre pour les répartir harmonieusement, les ai soigneusement ramassés dans l’ordre, puis les ai tous cousus (bande par bande puis tous ensemble) sans oublier de bien ouvrir les marges de couture au fer à repasser. Tous les raccords ne sont pas parfaits, c’est-à-dire que quatre carrés ne se rejoignent pas toujours en un seul et unique point, mais dans l’ensemble c’est honorable.

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Côté verso, j’ai utilisé une polaire (pour que mon plaid soit bien chaud) blanc cassé (pour qu’on ne la voie pas à travers certains carrés qui sont assez transparents). Tant que je travaillais sur le recto du plaid, la couture était longue mais relativement facile. Par contre, quand j’ai voulu assembler le recto et le verso, c’est vite devenu l’enfer. Pour que les deux faces restent bien solidaires, j’ai voulu faire un matelassage qui corresponde à une double surpiqûre de chacune des coutures (c’est-à-dire une nouvelle piqûre de chaque côté de chaque couture) et ce sans double-entraînement sur ma machine à coudre. Ça a représenté des heures d’épinglage minutieux à quatre pattes, des mètres et des mètres de fil, des positions acrobatiques (quand on travaille sur le milieu du plaid, on a un demi-plaid à caser sous le bras de la machine à coudre !)… Je vais être honnête avec vous, il y a des petits plis de polaire à droite à gauche. Mais je m’en fiche. Complètement. Je n’avais plus l’énergie de recommencer.

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Une fois le recto et le verso assemblés, j’ai contemplé les heures de boulot que cela représentait et je me suis dit que j’avais intérêt à soigner la bordure pour ne pas tout gâcher au dernier moment. J’ai donc plié en deux au fer à repasser 8m de ruban de satin crème large. Puis j’ai cousu ces 8m de biais simple satiné sur le recto de mon plaid. Et, pour finir, j’ai cousu ces 8m sur le recto du plaid à la main. Encore une fois des heures de boulot donc.

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Au final, mon Ultime mesure 2m40 sur 1m50, on peut donc dire que c’est un beau bébé ! Je ne le quitte plus depuis qu’il trône dans mon salon, je m’y blottis à la moindre occasion. Certes il y a le temps que j’ai passé sur cette pièce, il y a le fait que ce plaid soit chaud et douillet et gigantesque, sans compter que je suis de moins en moins mobile avec Njüt qui grandit très (très) (voire trop) vite… Mais ce n’est pas pour ces raisons que je l’aime autant. Ce qui fait que j’y tiens énormément, c’est le patchwork en peau de mari ! Comme un gros câlin de Cherzétendre dès que j’en ai envie, même s’il est au boulot, même s’il est en déplacement et même s’il est dans le coin mais occupé à autre chose. Et quand le-dit Cherzétendre est lui aussi blotti sous le plaid, alors là c’est le pied complet !

Tiens, je viens de remarquer que j’aurais dû poster cet article hier pour être raccord avec l’actualité ^^.

Princesse un jour, princesse toujours !

Nous avons déjà parlé de mettre le futur marmot à l’abri du froid (et on y reviendra, je ne vous ai pas encore tout montré) mais il n’est pas le seul à avoir besoin d’une nouvelle garde-robe ! Sa future maman a besoin de fringues dans lesquelles elle puisse caser son bidon et sa maman aura besoin de tenues allaitement-compatibles, c’est-à-dire permettant un accès facile et rapide au sein si possible sans avoir à exposer l’entièreté de son anatomie (oui, je parle de moi à la troisième personne, César a dû déteindre sur moi, c’est ça de vivre à Rome…).

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En ce qui concerne le premier critère, le casage de ventre, l’aubépine de Deer&Doe s’est avérée parfaite. Et ça tombe bien, parce que j’en ai déjà trois dans mon armoire (que vous pouvez voir ici et ) ! Mais il y a un mais… Le ventre n’est pas le seul à prendre de l’ampleur pendant la grossesse, loin de là, en tout cas chez moi ! Résultat des courses : je me sens trop à l’étroit pour être à l’aise dans le corsage de mes aubépines. Si on ajoute à cela la future montée de lait, aucune chance de les remettre avant la fin de l’allaitement ! Conclusion : il me fallait une nouvelle aubépine.

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Pour que l’aubépine m’aille, rien de bien sorcier : il suffisait de la coudre une taille au-dessus. Oui, je sais, j’aurais pu/dû faire un FBA (Full Bust Adjustement) mais je n’en ai pas la capacité neuronale en ce moment… Donc une taille au-dessus, et puis basta, avec le lien pour resserrer à volonté sous la poitrine ça passe très bien. Sauf que je voulais aussi la rendre allaitement-compatible, histoire de ne pas la porter seulement pendant les 2 mois de grossesse qu’il me restait. J’ai donc modifié le corsage pour y placer un plastron boutonné.

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Concrètement, j’ai pris la pièce corsage devant sans les plis religieuses, dessiné dessus l’endroit où je voulais que mes pièces « plastron » et « corsage devant côté » se chevauchent, puis j’ai recopié ces deux pièces séparément (sans oublier les marges de couture !). Du coup l’ordre de montage a aussi été un peu chamboulé : j’ai d’abord cousu un corsage dos + côté doublé (doublure et tissu extérieur non assemblés en bas et aux emmanchures) et un plastron doublé (doublure et tissu extérieur non assemblés en bas), que j’ai maintenu ensembles par quelques points au niveau du chevauchement dans la marge de couture. J’ai ensuite assemblé les jupes (tissu extérieur et doublure) et les manches au corsage ainsi obtenu.

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Le tissu que j’ai choisi m’est très précieux. Ma mère m’a donné ce coupon quand j’ai commencé la couture, il y a 6 ou 7 ans maintenant, mais elle l’avait elle-même acheté il y a un peu plus de 20 ans ! Ce tissu est celui dans lequel elle m’a à l’époque cousu ma robe de princesse Vous les voyez les paillettes dans mes yeux ? Les personnes qui ont calculé le métrage de tissu nécessaire étaient visiblement des amateurs, car dans les « restes » j’ai déjà pu coudre plusieurs petites choses à droite à gauche en plus de mon aubépine, et il y en a encore ! Ce tissu est une cotonnade ultra douce et fluide avec un touché à tomber, fond beige imprimé de grosses fleurs bleues/violettes et de feuillages. Du coup, pour la doublure j’ai utilisé un voile de coton rose lui aussi ultra doux que j’avais en stock (sauf pour le plastron, doublé dans le tissu à fleurs pour que ce soit joli quand je l’ouvre). Résultat des courses : cette robe est un vrai doudou, j’adore m’y glisser !

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Comme je craignais de tout gâcher au dernier moment en cousant des boutonnières, j’ai opté pour des pressions Kam. Par chance, j’en avais d’un violet pile poil assorti aux fleurs ! Pour le serrage sous la poitrine, un ruban en satin vert foncé lui aussi tiré du stock et roule ma poule !

Au début, j’avais un peu peur que l’imprimé de mon tissu combiné au patron aubépine ne fasse très chemise de nuit… Mais finalement non ! Ou alors les hormones faussent mon jugement ? Quoiqu’il en soit, j’adore cette robe. Elle est ultra agréable à porter (en fin de grossesse, quand même les jeans de grossesse deviennent inconfortables, c’est tellement bon de savoir qu’on peut compter sur sa petite robe) , ses couleurs me vont parfaitement au teint et de toutes façons voir ce tissu me fait sourire à tous les coups. Et parce qu’une jupe/robe de princesse DOIT tourner, je vous laisse sur une pirouette (la dernière avant un moment, parce qu’avec l’inertie ventrale ça devient périlleux ^^).

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On parle de quoi la prochaine fois ? Tricot enfant, tricot adulte, couture adulte, couture enfant ? J’ai de tout en stock ^^

PS : mes articles ne s’affichent plus sur hellocoton… J’ai contacté hellocoton qui me dit que mon flux rss est en rade mais pourtant il fonctionne très bien avec d’autres agrégateurs de flux, comme feedly par exemple. Bref, j’essaye de trouver d’où vient le problème mais pour le moment je tourne en rond, désolée.