A peine né, déjà chevalier !

C’est drôle comme attendre un enfant nous renvoie à nos propres madeleines. Ces derniers mois, Cherzétendre et moi nous retrouvons souvent à parler de ce que nous aimions étant petit, ce avec quoi nous jouions, ce que nos parents faisaient avec nous, les rituels qui rythmaient notre enfance. Et, petit à petit, nous nous constituons une base de données de « ça, on ne le fera pas », « ça, on le fera », « ça, on lui fera découvrir ».

Dans cette dernière catégorie figure l’univers des chevaliers, qui nous a longtemps accompagnés tous les deux. Vous auriez dû voir Cherzétendre regarder amoureusement les châteaux-forts Playmobil la dernière fois que nous sommes passés devant un magasin de jouet, c’était adorable ! Mais il faudra encore quelques années avant de (peut-être) voir Njüt recréer des tournois au milieu du salon…

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Photo d’illustration du patron

Pour faire patienter le papa et profiter du temps où les goûts du fils en matière de jeux ne seront pas bien développés, j’ai tricoté un heaume pour le chevalier Njüt ! J’ai choisi le patron « little knight, newborn purple hat » de Olha disponible gratuitement sur ravelry. Il se tricote en rond. Des alternances de mailles tricotées normalement et de mailles tricotées par le brin arrière (ktbl, ou knit through back loop) dessinent la partie basse du heaume relevée. Ça me parait un bon compromis : pas trop déguisement mais pas trop standard non plus (dit la fille qui a acheté une combinaison nounours pour protéger son petit Ewok du froid, arf).

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Dans un souci de respect du thème (et pour faire plaisir au papa), j’ai choisi de la partner baby grise qu’il me restait d’un précédent projet. Pour obtenir un échantillon satisfaisant, j’ai dû la tricoter en double avec des aiguilles 5 et 5,5, au lieu des aiguilles 3,5 et 4 recommandées par le patron. J’ai tricoté un deuxième bonnet pour l’offrir et, le bébé étant né récemment, je suis en mesure de confirmer qu’en ayant le bon échantillon on arrive à un bonnet taille naissance ^^

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Ce heaume a peut-être l’air d’être un peu petit sur les photos, mais en réalité il est très extensible. Il y a un détail dans ce patron qui est tout bête mais qui m’a semblé bougrement intelligents : les premiers centimètres sont tricotés avec des aiguilles une taille en-dessous de celles utilisée pour la suite. Cela donne en bas du bonnet un bandeau un poil plus serré qui permet au bonnet de rester bien en place sur la tête du bébé.

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Je n’ai pas grand chose de plus à dire sur ce heaume, dont le tricot a été rapide et sans difficulté majeure (pour tout vous dire, il a été tricoté sur un aller-retour Rome/Paris, dans la salle d’embarquement comme dans l’avion). Comme en prime le rendu est sympa, c’est un projet bon pour le moral (et l’extermination des restes de laine ^^).

J’espère que vous n’en avez pas encore trop marre des tricots pour bébé, j’en ai encore 3 à vous présenter, 1 en cours et 1 en projet 😉

Mise à l’amande

Note : merci de me pardonner pour le jeu de mot pourri. C’est la faute de mon père, ce sont ses gènes qui s’expriment ici.

Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, j’ai tout de suite pensé tricot et couture pour le bébé à venir ! Mais quand on lit les statistiques de fausse couche au cours des trois premiers mois, on se dit qu’il vaut mieux attendre un peu, être raisonnable, ne pas se précipiter, garder la tête froide… A plus forte raison quand on est en train de boucler sa thèse et qu’on a donc franchement autre chose à faire que se perdre dans les modèles de layette ! Mais j’avais ce besoin viscéral de commencer à « faire quelque chose » pour Njüt, comme s’il ne pouvait pas exister réellement tant qu’il n’aurait pas fait son entrée dans mon principal loisir.

Alors je suis allée faire un tour dans la boutique phildar qui était toute proche de mon boulot, en catimini, pendant ma pause déjeuner. J’ai rêvassé devant les catalogues et les pelotes, pour choisir ZE projet qui allait transformer cette marque sur le test de grossesse, cette idée abstraite d’un bébé générique, en mon Njüt à moi, bien réel.

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J’ai craqué sur la brassière n°3 du mini-catalogue phildar n°579 (collection layette printemps-été 2014). Comme je ne me sentais pas d’humeur spécialement aventureuse, j’ai choisi de rester sur la laine préconisée, la partner baby. Niveau couleur, je voulais du neutre : non seulement je ne savais pas encore si Njüt serait un garçon ou une fille, mais en prime le jour où il y aura un second (un jour, pas là maintenant tout de suite mais un jour) je veux pouvoir lui mettre aussi ce que j’aurai tricoté de mes blanches mains (surtout qu’avec un premier à gérer, il y aura probablement moins de temps pour faire de la layette pendant la deuxième grossesse, me trompe-je ?). Je me suis donc décidée pour un vert amande à tomber, mais qui visiblement n’est plus vendu !

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Niveau réalisation, pas de difficulté particulière : pour peu que l’on parle le phildar, il suffit d’obéir bêtement ! Du jersey, du point de riz, rien de bien sorcier. Au vu des gabarits que Cherzétendre et moi-même avions à notre venue au monde, j’ai zappé la taille naissance et tricoté direct du trois mois ! Il paraîtrait que je ne suis moi-même jamais rentrée dans une taille naissance ^^. Seule petite modification : j’ai zappé la fermeture/ceinture à enrouler autour de la taille, qui me paraissait peu pratique, et je l’ai remplacée par des liens à nouer.

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Une fois que j’ai eu fini ce gilet, je trouvais trop bête de m’arrêter en si bon chemin alors que j’avais encore de la laine. Bon, d’accord, j’avoue, en fait j’avais dès le départ acheté plus de laine que préconisé pour pouvoir tricoter les chaussons et le bonnet assortis ^^

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Les chaussons sont tirés du livre Tricots pour mon bébé. Ce livre est une petite tuerie ! Je ne vais pas détailler cela maintenant parce qu’on en reparle très vite dans un prochain article, mais je peux d’ors et déjà vous dire que c’est mon préféré dans le domaine. Il s’agit des chaussons de la page 87 en taille trois mois, dont j’ai simplement remplacé la dentelle (qui ne me bottait pas plus que ça) par du jersey tout simple. La construction de ces chaussons est très ingénieuse : ils se tricotent « à plat », sans avoir à relever de mailles mais seulement à tricoter ensemble des mailles « de travail » avec des mailles qui avaient été laissées en attente un peu plus tôt, puis se ferment par une unique couture qui court sur le dessous et l’arrière du pied. Très rapide à tricoter donc, et sans prise de tête ! Avec la section de côtes au niveau de la cheville, j’espère qu’ils tiendront bien aux pieds.

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Le patron du bonnet tout simple vient du site PurlBee, je l’ai trouvé par l’intermédiaire de ravelry. Attention, grosse innovation fantaisiste de la mort qui tue : j’ai tricoté quelques centimètres d’I-cord en fin de bonnet pour en faire un petit nœud ! Aucune difficulté ici, il suffit de savoir tricoter en rond. Avant je faisais toujours ça avec des aiguilles double-pointes, mais ça c’était avant (désolée, pas pu m’en empêcher) que Lili the Banyan Tree ne me donne l’astuce ultime pour tricoter en magic loop : quand on fait coulisser l’aiguille de travail d’une moitié des mailles à l’autre, pour éviter de se retrouver avec des mailles distendues à cet endroit il suffit de tirer sur le fil avec lequel on tricote jusqu’à ce que les 2 dernières mailles soient serrées sur le câble. Deux mailles, ni une ni trois. Ça marche à tous les coups, c’est imparable !

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Voilà donc le premier petit ensemble tricoté avec amour pour notre petit Njüt (désolée mais les hormones ça me rend cucul la praline, c’est plus fort que moi). J’ai commencé tout ça dans la clandestinité du début de grossesse et thésarde; j’ai rentré les derniers fils future maman ouvertement déclarée et docteur. Au fait, je l’avais dit sur instagram mais pas ici : Njüt est un petit garçon !

Plagiat, pas plagiat ?

Encore un article sur le sujet ! Ben voui… Je vais vous expliquer le pourquoi, le pourquoi maintenant et pas plus tôt, tout ça tout ça. Mais d’abord j’aimerais résumer « l’affaire Aime comme Marie », histoire de mettre les choses aux clair et de la présenter vite fait à ceux qui ne l’auraient pas suivie.

Les faits

Tout à commencé avec trois posts du Vicomte de Boisjoly, ou Biquette sur T&N :
un premier article qui montre, photos à l’appui, que les pièces de la chemise Aime comme Mister se superposent parfaitement aux pièces de la chemise n°1D du livre « Les Chemises » par Ryuichiro Shimazaki,
un second article qui montre, photos à l’appui, que les pièces du chemisier Aime comme Mythique se superposent parfaitement aux pièces du chemisier 105 du magazine Burdastyle de septembre 2009;
un troisième article qui fait la synthèse, dans lequel le Vicomte de Boisjoly donne son avis et demande des explications à Marie, la créatrice des deux patrons qui lui semblent être plagiés.
Des conversations parfois virulentes se sont déroulées dans les commentaires de ces articles.

Certaines personnes ont avancé l’argument que « une chemise est une chemise, normal que les patrons soient identiques ». Mettons les choses au clair. Une chemise aura toujours deux manches et une patte de boutonnage (ce sont des caractéristiques générales sous-entendues par le mot « chemise »), mais ce n’est pas pour autant que les pièces se superposent au millimètre près et que les toutes leurs courbes sont identiques. Biquette l’a d’ailleurs montré dans un quatrième article en comparant les patrons de Aime comme Marie à d’autres patrons de chemises, on voit alors apparaître des différences. Ces quelques millimètres d’écart viennent de la façon dont le modéliste a dessiné ses pièces. Retomber sur pile poil sur les mêmes pièces, c’est théoriquement impossible.

Autre défense avancée : « de toutes façons quelle est la limite entre inspiration et copie ? ». On peut parler d’inspiration ou de « copie pas grave » quand on insère dans son patron une pièce correspondant à un détail vu ailleurs (« Ha tiens, sympa l’idée de l’épaulette passepoilée, je vais en faire une aussi »), mais il s’agit de plagiat quand la pièce originale est purement et simplement décalquée (on ne plagie pas un livre d’histoire en disant que la bataille de Marignan a eu lieu en 1515, mais on le plagie si on recopie tel quel le paragraphe du livre dans lequel c’est écrit).

Après un silence de plusieurs jours, Marie, la créatrice des patrons Aime comme Marie, a réagi sur son blog dans cet article. Les commentaires sous cet article sont peu nombreux et pour cause : ils sont sévèrement modérés.

Plusieurs blogueuses ont relayé l’information, sur leur blog ou sur les réseaux sociaux, j’apprécie notamment beaucoup la prise de position de Tasticottine. Une grosse discussion a actuellement lieu sur le forum de Threadandneedles concernant ce sujet.

Certaines personnes évoquent des suspicions de plagiat sur d’autres patrons Aime comme Marie ainsi que sur certains tissus de la même marque. ATTENTION : aucune de ces suppositions de plagiat n’est étayée comme le sont celles soulevées par le Vicomte de Boisjoly, c’est-à-dire que personne n’a superposé les pièces de patrons Aime comme Marie aux pièces supposément plagiées et personne ne sait précisément sous quelle licence Aime comme Marie aurait pu acquérir les graphismes utilisés sur ses tissus. Je souhaite donc mettre de côtés ces suspicions qui, sans preuve tangible, ne peuvent être discutées. De la même manière, je trouve qu’il n’est pas convenable de mettre en cause les clientes de la marque Aime comme Marie, qui se sont senties attaquées par certains commentaires.

EDIT de 13h40 : encore des révélations par Biquette/Vicomte de Boisjoly, faites sur le forum de Threadandneedles, qui relèvent des faits et qu’il me parait important de partager ! Marie a publié des photos de chemises qu’elle a dit avoir réalisé à partir du livre « Les Chemises », juste là. Puis quelques mois plus tard, elle en publie d’autres elles aussi cousues à partir du même livre, elle sont toutes visibles là. Et quand Marie sort le patron Aime comme Mister, elle donne les liens vers ces même chemises, d’abord présentées comme cousues à partir du livre « Les Chemises », comme exemple de réalisation de son propre patron :  (des liens pointent  et ).

Voilà, ça c’était les faits : les articles qui ont lancés l’affaire, quelques précisions factuelles pour décoder le problème, la réponse de la principale intéressée et les discussions en cours un peu partout sur la blogosphère. Avant d’aller plus loin, je vous invite à visiter les différents liens si vous ne l’avez pas encore fait, afin que vous puissiez vous faire votre propre avis.

Et moi dans tout ça ? Et pour commencer, pourquoi je n’ai pas réagi plus tôt ?

Mon premier problème, c’est qu’à la base je n’aime pas la marque Aime comme Marie. Ses patrons ne sont pour la plupart ni à mon goût, ni adaptés à ma morphologie. Je n’aime pas l’univers, le style de cette marque, dans laquelle je ne me reconnais absolument pas. Je n’ai jamais acheté aucun patron ni tissu de la marque Aime comme Marie.

Le second problème, c’est que j’ai déjà dit ce que je pensais des patrons créés par Marie et ce n’était pas franchement positif. En effet, si je n’ai pas cousu de Aime comme Marie, j’ai en revanche cousu du Deuxième Arrondissement qui est une autre des marques de Marie (les patrons sont de la même qualité et la présentation est la même). Et je vais encore en dire du mal dans des articles à venir…

Sachant cela, est-ce que soulever cette affaire en public ne serait pas de l’acharnement de ma part ? Ne pourrais-je pas simplement passer mon chemin ?

Le troisième problème, c’est que si je ne pense pas avoir une grande notoriété je suis en revanche consciente que le fait d’être membre de la rédaction de Threadandneedles et testeuse de la marque Deer&Doe  pourrait pousser certaines personnes à faire des amalgames. Rappelons donc que je n’exprime ici que mes opinions, en aucun cas celles de ces deux entités.

La quatrième, c’est que je tiens à la présomption d’innocence (en France personne n’a à prouver son innocence, c’est à l’accusateur de prouver la culpabilité), j’avais peur de crier au loup, je voulais sentir quelqu’un en face. J’avais besoin de lire la position de Marie, jusqu’à ce qu’elle réagisse c’était principalement son silence que je trouvais indéfendable (encore merci à Tasticottine d’avoir mis des mots sur mon malaise).

Et du coup, maintenant, qu’est-ce que j’en pense ?

Malheureusement pour Aime comme Marie, je ne vois pas trop comment ses patrons Mister et Mythique pourraient être autre chose que des copies. Les preuves sont là et ça, mon petit cœur de scientifique ne peut l’ignorer (si si, les scientifiques ont un cœur, un de ces jours je vous montrerai la poussette que Cherzétendre et moi avons achetée pour Njüt et vous comprendrez ce que je veux dire).

Malheureusement pour Aime comme Marie, son long silence durant lequel elle a agi comme si de rien n’était puis sa réponse (à mon avis) absolument pas convaincante, le tout assorti d’une « modération » violente des commentaires, me donne l’impression qu’elle se fiche du monde.

[EDIT de 13h40] Malheureusement pour Marie, elle a fait la grossière erreur de présenter des chemises qu’elles a cousues comme étant réalisées à partir du livre « Les Chemises » puis plus tard comme étant réalisées à partir de son patron Mister (les mêmes chemises !). Elle là j’ai vraiment l’impression qu’elle nous prend pour des truffes, elle perd toute crédibilité à mes yeux.

Heureusement pour Marie, je n’étais déjà pas cliente de ses patrons donc mon intention de ne plus acheter de patrons de sa marque ne changera pas grand chose à son chiffre d’affaire.

Et pourquoi j’étale ça ici, comme ça ?

Pour informer. Tout simplement. Pour qu’une personne qui cherche à soutenir des créateurs indépendants en achetant des patrons puisse faire son choix en toute connaissance de cause. On parle toujours des démarches des créateurs qu’on admire, il serait bon d’assumer aussi nos avis concernant les créateurs qui nous déplaisent.

Je souhaite également faire prendre conscience aux gens que la blogosphère, si elle représente une masse monumentale de clientes potentielles, n’est pas pour autant un pigeonnier. Je ne voudrais pas que des personnes malhonnêtes s’engouffrent dans la brèche après avoir constaté une absence totale de réaction sur cette histoire (que le plagiat soit avéré ou non, ne pas s’intéresser à l’affaire c’est envoyer le message « allez-y, de toutes façons on s’en fiche »). Il y a déjà beaucoup de créateurs indépendants qui font un super boulot, je n’ai pas envie de les voir couler parce qu’un margoulin aura conquis le marché avec des patrons copiés qu’il sera en mesure de sortir avec une cadence de folie. En tant que clients, nous devons rester vigilants pour protéger la qualité des produits qui nous sont proposés.

Et le droit à l’oubli dans tout ça ?

C’est la question qui m’a fait hésiter sur de nombreux mots, effacer, ré-écrire… Parce que tout texte publié sur internet reste. C’est pourquoi j’ai voulu dans cet article séparer clairement les faits de mon opinion, donner à tout lecteur qui passerait par ici les différents éléments de « l’affaire » pour lui permettre de se faire un avis avant de donner le mien, et enfin rester mesurée dans mes propos. J’espère ne pas m’être trop égarée en cours de rédaction !

Je vous reviens très vite avec trois projets photographiés qui n’attendent plus qu’une mise en mot, et cinq autres qui doivent passer devant l’objectif très très vite, en plus des projets en cours ! Parce que si j’ai été pas mal absente du net, je n’ai pas chômé pour autant ^^

Gare aux zombears !

Et voui, encore deux mois d’absence depuis mon dernier post. La faute à la fatigue, au manque de lumière pour les photos, à la préparation de l’arrivée de Njüt qui occupe le gros de mon esprit en ce moment… Et je parie que ça ne va pas s’arranger après la naissance. Alors je vous propose de passer un pacte dès maintenant : admettons une fois pour toute que le rythme de publication sera tout sauf régulier et prévisible dans les prochains mois, comme ça je pourrai arrêter de culpabiliser et de commencer tous mes posts par un paragraphe d’excuses et de justifications.

Tant que j’y suis, je vous annonce qu’il n’y aura pas de bilan de l’année couture plus développé que ceci : en 2014 j’ai peu cousu et tricoté jusqu’à ma soutenance de thèse, puis j’ai fit des choses mais n’ai pas eu l’énergie de les montrer. Les posts vont venir dans les prochains temps ^^

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Aujourd’hui, je veux vous montrer le double cadeau de Noël home-made de l’année. Double parce que j’ai deux petits frères qui ont certains goûts en commun. Ils étaient notamment tous les deux fans de Happy Tree Friends, un mini dessin animé au graphique cucul mais au contenu bien trash. Du coup, quand j’ai découvert le zombie bear de DIYFluffies sur etsy, il y a déjà quelques années, je l’avais directement rangé dans la case « là je n’ai pas le temps mais un jour je le ferai pour mes frères« . Et puis cette année, j’ai eu le temps.

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Par contre je n’avais pas l’énergie de courir les boutiques pour trouver les bonnes couleurs de polaire, donc j’ai directement commandé le kit et pas seulement le patron. En plus de cela, acheter les fournitures moi-même me serait probablement revenu plus cher en prenant en compte les minimums de coupe (pas besoin de 50cm de polaire rose en 150cm de largeur pour faire les intestins). Les tissus fournis dans le kit étaient en quantité suffisante, pas de souci à ce niveau-là.

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Par contre, je dois avouer que j’ai été déçue par la qualité du patron. Il était en 4 feuilles A4, certaines pièces étant découpées en plusieurs morceaux à assembler au scotch. Or une des feuilles A4 n’était clairement pas imprimée à la même échelle que les 3 autres ! Un bout du corps ne correspondait pas aux 3 autres ! J’ai facilement corrigé ça à la main, mais bon… En plus de cela, il manquait une pièce sur le patron. Encore une fois, j’ai redessinée cette pièce à la main sans souci en utilisant les autres comme gabarit. Rien de dramatique ou de compromettant pour la réussite de la peluche, mais je trouve ça quand même un peu abusé de devoir corriger un patron, surtout que là les erreurs étaient flagrantes. J’ai deux autres peluches de la même boutique sur le feu, je verrai si ces soucis se répètent ou non.

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Pendant la couture, je n’ai pas rencontré de problème particulier, les différentes étapes s’enchaînaient sans grosse difficulté. Et il faut reconnaitre que travailler sur les deux ours en parallèles était bien efficace. J’ai juste fait deux modifications mineures : j’ai supprimé le patch vert (je trouvais qu’il tranchait trop) et j’ai utilisé des yeux de sécurité rouges orangés plutôt que des ronds de feutrine noire appliqués. J’aime bien le regard que ça leur donne ^^

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Les destinataires ont semblé apprécier (en particulier l’intestin qui dépasse), j’espère que c’était réellement le cas. Pour ma part je trouve le résultat adorable, c’est grave docteur ?