Jéplufroimécébo

Il y a un point sur lequel je suis très cliché : je suis frileuse ! Et en hiver, la nuit, la couette ne suffit pas. Il me faut absolument un pyjama AVEC DES MANCHES LONGUES, c’est le seul critère mais il n’est pas négociable. Seulement, les pyjamas à manches longues que l’on trouve dans le commerce…. Ce n’est pas que ce soit non mignon, c’est que c’est carrément tue l’amour ! Ma mission de dimanche après-midi ? Elaborer une tenue de nuit avec manches longues mais qui soit au moins mimi, voire sexymimi.

Voilà le résultat :

Le patron du bloomer vient du site Colette patterns, il est gratuit et il est ici. Je l’ai taillé dans une cotonnade rose de chez toto et j’y ai placé des noeuds, composés chacun de 3 rubans de satin  bleus Le haut est un patron maison et a été coupé dans un jersey de chez sacrés coupons, le noeud a été réalisé avec trois rubans de satin roses. Les manches sont trèèèèèèèèèèès longues, facile à agripper pour glisser les mains sous l’oreiller sans que les manches ne remontent jusqu’au coude. Tenue testée et approuvée !

Etant donné que je suis quand même pudique et qu’il y a des choses qui ne sont que pour Chéri, pas de photos portées… Mais plein de photos pour me faire pardonner (et pour étrenner ma nouvelle trouvailles de lieu de présentation photo des fringues) !

 

 

La jupe pourfairesérieux

Le 25 mai je dois présenter un poster sur mon boulot dans une conférence de robotique médicale à Londres. Comme ça a lieu dans les locaux de la royal society, et comme j’aimerais avoir l’air un minimum crédible, il faut que je m’habille bien. J’ai un tailleur pantalon (acheté pour un passage de concours) mais je déteste le porter, je me sens déguisée. Donc il fallait que je me couse un nouveau bas.

J’ai récupéré le tissu, une gabardine gris souris, sur une jupe longue portefeuille que j’avais cousu il y a déjà un bon moment mais que je ne mettais jamais (elle tombait mal et frottait par terre…). Le patron est celui du bas de cette robe-ci, auquel j’ai ajouté un pli creux dans le dos (c’était trop large pour tenir à la taille tout seul). Et ça donne ça :

Afin qu’elle ne soit pas trop austère, j’ai utilisé du biais blanc à pois gris. Je l’ai posé sur la ceinture et sur les rabats de poches, avec de petits boutons.

 

Mais même comme ça, ça me parait encore très triste… Alors je lance un vote : je la laisse comme ça ou je la raccourcis ?

   ou      ?

J’attends votre avis !

La robabouton

Une petite robe de plus, finie juste à temps pour profiter des premières hausses de température !

Le tissu est un coton qui vient de chez stop tissu (1 euro le mètre :-)). Les boutons dépareillés viennent de mon trésor et la dentelle de la mercerie St Pierre. Les parementures sont réalisées en vichy bleu ciel.

Le patron est tiré du retrospective is stylish, il s’agit de la robe n°5. Et je suis ravie : c’est parfaitement taillé ! Je n’ai fait aucune modification. Peut-être que je reprendrai légèrement les pinces de poitrine pour souligner un peu plus la poitrine… J’ai juste ajouté un petit bouton pression au niveau de la cambrure pour éviter les baillements intempestifs qui donnent une vue plongeante sur ma lingerie.

Portée, ça donne ça :

Au final, une jolie petite robe, légère, originale avec sa rangée de boutons tous différents, très agréable à porter. Et le petit truc en plus que j’adore : cette robe a des poches !

First tag ever !

Mon tout premier tag de ma vie couturobloguesque !!!! Et ça vient de Papelhilo. Pour ce tag, il s’agit de montrer la 6e photo de notre 6e album virtuel (parce qu’un tag ça sert à se dévoiler un peu, à mieux connaitre tous ces gens qui nous entourent virtuellement).

Voici donc la sixième photo de mon sixième dossier de photos :

Bon, en fait je triche, c’est la septième photo du dossier parce que sur la sixième il y a mon cousin avec le nounours (et je ne pense pas que ça ferait plaisir à ses parents que sa bouille soit sur le net…). J’ai pris cette photo la toute dernière fois que j’ai été dans l’ancienne maison de vacances de mes grands-parents, qu’ils ont dû vendre. Ce jour-là on vidait, chacun récupérait ce à quoi il tenait. Ce jour-là, ce vieux nounours a trouvé un nouveau petit garçon (le sus-nommé cousin) pour s’occuper de lui. J’adore cette photo, elle a été mon fond d’écran un bon moment…

Fichier couture

J’avais envie de garder une belle trace de ce que je fais, d’une part pour retrouver facilement la correspondance vêtement réalisé/tissu choisi/patron mais aussi juste pour le plaisir de « feuilleter » ce que j’ai réalisé.

Du coup cette semaine je me suis constitué un zoli fichier : j’ai décoré un dossier cartonné avec un vieux ruban brodé d’initiales rouges, puis j’ai réalisé une fiche par vêtement cousu.

Chaque fiche contient les infos de base (patron utilisé, taille, tissu utilisé, modifications éventuelles apportées au patron original…), un échantillon de tissu, des photos du vêtement réalisé, éventuellement les dessins faits avant la réalisation du vêtement.

J’adore ouvrir le dossier et voir que, tout compte fait, je commence à avoir pas mal de fait main !

Osterputz !

Ou, pour les non alsacophones, ménage de printemps ! Vous savez, ce truc super casse-bonbon qu’on se force à faire  une fois l’an, quand on range tout et qu’on lave tout. Bin ça c’était mon programme de cet aprèm (ce matin c’était grasse mat’ pour récupérer du samedi au parc Astérix…). Et qu’est-ce que cette nouvelle vient faire ici ? Quel est le rapport avec la couture ? C’est que j’y ai gagné un coin couture permanent !!!!

Généralement je cousais sur la grande table, qui en temps normal devrait être pliée et placée dans un coin pour avoir de l’espace dans le salon. Donc par ma très grande faute, c’était tout encombré et tout pas beau dans le salon. Mais, à l’autre bout de la pièce, il y avait un bureau qui ne servait pas de bureau mais surtout de pose-bazar. D’où l’idée de génie que j’ai proposée : « Dis Chéri, quitte à ce que tu ne puisse pas te servir du bureau, autant en faire mon coin couture, comme ça moi au moins je l’utiliserai ! ». Bon, en vrai j’ai été plus diplomate que ça. Mais Chéri étant malin, il a vite fait la traduction et accepté, se disant que le salon serait ‘achement plus joli si mon bazar de couture était correctement installé.

Et ça donne ça :

De gauche à droite, il y a :
– la malle en osier qui contient tous les coupons de tissu, les pelotes de laine, le rembourrage pour les doudous… Dessus, le bazar du projet en cours (pièces coupées, patron…)
– la table de couture, avec la machine à coudre et le matériel indispensable à avoir toujours sous la main
– la table à roulettes qui a gardé son rôle initial (tablette pour poser les ordinateurs portables et juste un tout petit peu de paperasse, imprimante en-dessous)
– Dame Berthe (au passage, voici la robe presque finie, il ne manque plus que les boutons derrière et la dentelle pour faire zoli)
– l’étagère, dont plus de la moitié du rayonnage inférieur est occupée par mes patrons et livres de couture techniques (les jolis livres « mode », qui servent pour l’inspiration, ont droit à la grande bibliothèque)

Vala, là je vais pouvoir bien bosser !!!!

On avance, on avance on avance…

J’ai une to-do list longue comme le bras de mon chéri (ben voui, mon bras à moi il est trop court). Du coup j’ai deux projets en parallèles. Et, pour bien avoir l’impression d’avancer, faisons le point.

Tout d’abord il y a le tricot. Je vous en avais parlé , de mon projet gilet tout doux. Et pour avancer mieux, je me suis fait un « atelier tricot » devant la télé, avec tout le confort :

Après quelques heures passées à ce poste, j’en suis à 20cm de dos ! Wouaou…. En même temps, des rangs de 80 mailles avec des aiguilles 6, ça prend du temps…

Mais ce qui compte, c’est que le résultat s’annonce bon ! Je ne sais pas si ce sera joli, mais ce sera un régal à porter ! Sérieusement, cette laine est tellement douce et duveteuse qu’on a l’impression de tricoter un nuage ! Et le petit détail top de chez top qui finit de vous achever : cette laine ne perd pas ses poils ! Après des heures de tricot, le gilet noir que je portais est toujours aussi noir ! Le rêve quoi 🙂

Ensuite il y a la couture. J’avais totalement craqué sur la robe 5 du « retrospective is stylish » (livre 102 sur le site des jca, n’hésitez pas à aller voir, cette robe a déjà été superbement réalisée par d’autres), une robe ajustée jusqu’à la taille puis jupe corolle, fermeture par une série de boutons dans le dos, et des poches. Voilà où ça en est :

Toutes les pièces sont coupées, sauf les parementures que je vais réaliser dans mes chutes de vichy que le hasard fait bien les choses qu’elles sont pile poil assorties au beau tissu bleu. Pour le boutonnage, j’ai choisi des boutons bleus foncés tous différents. J’ai hâte d’avoir fini cette robe, elle sera super pour le printemps et l’été !

J’espère pouvoir bientôt poster la robe finie (pour le gilet je pense que ça va être un peu plus long…).

Jachy ou vipon ?

Le vichy et la couture japonaise, ça va bien ensemble !

Avec le vichy, le risque c’est d’avoir un look « fermière habitant au fin fond de nul part qui s’en va à la traite des vaches ». Mais j’en avais quand même bien envie, d’un peu de vichy… J’ai finalement trouvé à stop tissu un vichy bleu ciel, et dans le « otona  no couture » la blouse 1 me faisait de l’oeil. Et quand on mixe les deux, ça donne ça :

La seule modification apportée au patron original, c’est que je n’ai pas mis d’élastique au bas des manches. J’avais peur que ça fasse trop bouffant/rigide. J’ai également ajouté un chti noeud pour faire choli… J’allais oublié : je l’ai raccourcie aussi. Au final c’est très très agréable à porter !

J’en ai profité pour apprendre à faire des coutures anglaises. Le fini est vraiment très joli !!!! Comme cette blouse est large, c’était assez facile. Mais sur une tenue plus ajustée, sur laquelle il y a plus d’essais et d’ajustements à faire, il faudra voir…

Les plus observatrices auront remarqué que j’ai taillé le biais (autour de l’encolure) dans mon vichy mais pas dans le biais.  Et c’était volontaire (si si, parfois je fais des trucs exprès) :
– pour économiser un peu de tissu
– déchirer le tissu perpendiculairement au droit fil permet d’obtenir une bande longue et de largeur constante très facilement
– j’aime bien l’effet « rayé » que ça donne
Et si l’une d’entre vous a un truc pour découper proprement un biais dans le biais… Ca m’intéresse !

Le temps passe mais certaines choses ne changent pas

C’est sur cette constatation que j’ai conçu ce bijou.

C’est parti d’une envie de montre qui ne se porte pas au poignet (ça me gêne pour taper à l’ordinateur). En repensant au temps qui passe, je me suis souvenue de l’histoire que je préférais étant enfant : Elodie Ciseaux (de Mes Belles Histoires). J’ai alors choisi des breloques qui racontent cette histoire.


 

Elodie Ciseaux est une petite souris couturière de robe de mariée. Le facteur lui amène une lettre de Mlle Laplusjolie, qui veut une robe avec un million de petits boutons pour son mariage le samedi suivant. Elodie travaille toute la nuit, le facteur l’aide. Mais, le lendemain matin, le facteur ramène une nouvelle lettre de Mlle Laplusjolie. Cette fois-ci, elle veut une robe avec un million de petits plis. Et ça continue : tous les jours le facteur amène une lettre contenant la nouvelle lubie de Mlle Laplujolie (traîne de 6 mètres, petites roses…), puis aide Elodie à coudre toute la nuit. Finalement, Mlle la relou décide de se bricoler elle-même une robe tour eiffel. Mais on s’en fiche parce que ce qui compte, c’est qu’Elodie épouse le facteur dans une robe sublime avec un million de petits boutons ET un million de petits plis ET un million de roses ET une traîne de 12 mètres !

Comme quoi, il y a des goûts qui vous restent des années durant !