PPP [Pavot de Portage, le Pavé]

Aujourd’hui je veux vous montrer enfin ce que je considère comme mon chef d’oeuvre de l’hiver : mon manteau pavot de portage ! Du coup il y a beaucoup de photos, vous m’excuserez n’est-ce pas ? Certaines ont été prises début mars en Alsace, d’autre aujourd’hui à Lyon, d’où un choix d’accessoires un poil différent : cagoule en laine vs bonnet en coton et foulard vs écharpe ^^

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Je ne veux pas faire un article de prosélitisme sur le portage ou le maternage, mais comme je me sens d’humeur bavarde (qui a dit « comme d’habitude » ?) je vais tout de même vous dire pourquoi j’ai énormément porté (et porte encore beaucoup) le loupiot : le portage est confortable (avec un bon système de portage physiologique bien sûr, mon porte-bébé me permet de porter les 9kg du loupiot sans souci plusieurs heures), c’est un câlin qui dure tout une balade, c’est pouvoir refiler systématiquement le sac à dos de bazar au papa, c’est pouvoir passer partout sans prise de tête, c’est ne pas prendre une place monstre quand on va quelque part, c’est voyager léger. Et porter en hiver avec un manteau de portage, c’est-à-dire un manteau commun pour le porteur et le porté plutôt que chacun le sien, c’est ne pas être engoncé et sentir que son petiot a bien chaud (l’effet bouillotte du petit bout qui dort la tête dans mon cou, son crâne à hauteur de bisou, sa bonne odeur de bébé juste sous mon nez, je ne m’en lasserai jamais !). Voilà pourquoi il me fallait absolument un manteau de portage.

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J’avais un cahier des charges assez fourni : portage devant et dos possible, manteau chaud évidemment, qui doit être joli sans bébé dedans (pour pouvoir continuer ma journée après avoir déposé le loupiot quelque part par exemple) et qui ne soit pas trop cher. Après un rapide tour de ce qui peut s’acheter sur internet, j’ai vite déchanté. Je n’ai trouvé que des manteaux chers et bien trop « sport » à mon goût. D’où réquisition du papa (« chéri, tu peux gérer le loupiot ce week-end ? Tu me l’amènes s’il a faim mais il faut vraiment que je couse parce que lundi les températures vont méchamment chuter tu sais… » avec moult battements de cils) et immersion totale dans mon projet couture pour 2 jours (raaaaah, ça fait du biiiiiieeeeeeeen !).

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Puisque j’avais déjà cousu deux versions hiver de la veste Pavot de Deer&Doe (ici et ) et pour ne pas me lancer dans quelque chose de trop compliqué pour mes petits neurones atrophiés de jeune maman en manque de sommeil, j’ai choisi de partir à nouveau du même patron. Je l’ai recopié dans ma taille habituelle puis il a subi pas mal de modifications.

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Tout d’abord pour prendre en compte le fait que j’ai un buste plus court que les standards D&D, j’ai remonté la taille de 2 centimètres. J’ai ensuite allongé et élargi le bas de la veste pour en faire un manteau d’hiver à mon goût. J’ai ensuite modifié quasiment toutes les pièces pour remplacer le boutonnage avant par une fermeture éclair et en placer une seconde identique au milieu du dos (ce qui a impliqué moult additions et soustractions de marge de couture, demi largeur de patte de boutonnage, demi largeur de zip monté… J’ai vérifié 10 fois mon raisonnement avant de me lancer dans la découpe du tissu !). Du coup j’ai supprimé le col. Pour éviter que mes poches ne se vident dès que le loupiot remue les jambes mais aussi pour garder une certaine cohérence au niveau style, j’ai remplacé les poches prises dans les coutures par des poches zippées positionnées sur l’avant du bas du manteau. Une fois tout cela fait, j’ai redessiné toutes les parementures et créé une doublure. Vous remarquerez d’ailleurs sur la photo ci-dessous que je me suis plantée en calculant la longueur de ma doublure de ceinture, d’où les deux petits ajouts de tissu bleu (parce que mon coupon de doublure était bien rangé alors que j’avais le coton sous la main, voui voui voui j’ai fait ma flemmasse, même pas honte !)…

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En ce qui concerne l’insert, à zipper sur la fermeture éclair avant ou arrière au choix, rien de bien compliqué : il s’agit tout simplement d’un rectangle. Les deux parties de la fermeture éclair sont montées sur les côtés (attention à mettre la partie avec le curseur du bon côté ^^). Deux cordons passant dans des coulisses réalisées en biais permettent de resserrer l’insert en bas et au niveau du cou du porté (pour limiter les courants d’air).

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Sur ce projet 4 tissus différents se côtoient. Le tissu extérieur est un lainage top qualité à petits chevrons bleu gris made in Italy, que j’ai acheté à Rome et qui attendait un projet digne de lui. Comme il était trop fin pour assurer à lui seul une isolation thermique suffisante, je l’ai triplé avec une polaire fine de chez Mondial Tissu. La popeline bleue vient du même endroit. La doublure a été achetée chez Stop Tissu à Paris (j’en avais pris un bon métrage à l’époque, parce qu’elle était très souple et à 1€ le mètre, donc vous la verrez encore souvent ^^), c’est une merdouille synthétique. Pour que le loupiot soit à l’aise et que sa peau délicate ne risque rien, l’intérieur de l’insert et les parementures du manteau ont été coupés dans la popeline plutôt que dans le lainage ou la doublure.

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Je me suis retrouvée avec boooooOOOOOoooocoup de pièces coupées et j’ai un peu paniqué… Mais mis à part mon erreur sur la dimension de la doublure de ceinture, tout s’est bien passé et je me suis retrouvée comme prévu avec deux demi-manteaux et un insert. J’ai évidemment abusé de la surpiqûre. On ne se refait pas ^^

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Je n’ai pas pris de photo sans le loupiot donc il faudra me croire sur parole : sans insert ce manteau me va parfaitement bien ^^. Avec lui ça donne une silhouette plus originale… Non non non, je n’ai pas les hanches pointues, ce sont les pieds de mon fils ! Mais bon, ça aurait été la même chose avec n’importe quel manteau de portage donc pas de quoi se prendre la tête avec ça.

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Vous aurez noté sur certaines photos la présence d’un petit montage bizarre en haut du dos : un bout d’élastique à boutonnières fixé sur deux boutons, cousus chacun sur un demi manteau. Cela permet, en portage dos, de refermer un peu le manteau autour du cou du porteur. Ainsi il tient bien en place au lieu de glisser des épaules (et il y a moins de courants d’air), c’est un truc que j’ai ajouté après la première sortie du manteau ^^

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J’espère avoir cousu un insert assez grand pour pouvoir porter le loupiot l’hiver prochain, si le besoin ou l’envie s’en fait encore sentir. Grâce à l’insert placé devant (sans en froncer le bas) ce manteau doit aussi pouvoir servir pendant la grossesse (non non, pas de loupiot bis en route, je dis juste ça comme ça ^^) et, sans insert, je vais pouvoir le porter pendant des années. Nul doute qu’il restera pendant longtemps une pièce maîtresse de ma garde-robe !

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Le loupiot et moi avons porté ce manteau tout l’hiver, y compris pour arpenter les marchés de Noël alsaciens à la nuit tombée. Lui s’y est blotti, y a dormi, y a mangé aussi. Nous le validons tous les deux ! Je dois aussi avouer que ce manteau est particulièrement bon pour mon estime de moi (mais si, vous savez, ce truc mis à mal quand vous devez vous habituer à votre corps post-bébé, que vous dormez à peine et que votre statut de femme au foyer fait qu’une part non négligeable de vos congénères vous considèrent comme une glandeuse de première…) : j’entends souvent dans mon dos des commentaires positifs et je sens une grosse bouffée de satisfaction égoïste quand une personne me demande où j’ai trouvé mon manteau et que je peux répondre « c’est moi qui l’ai cousu » 🙂

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Japanese folk

J’ai profité d’une chouette soirée entre blogo-copines (dont je vous reparlerai, puisque j’en suis repartie avec plein de chouettes coupons troqués à transformer) pour abuser du temps d’Éléonore et lui faire immortaliser ma première cousette de 2014. C’est ce qui s’appelle partir du bon pied photographiquement parlant ! Merci Nessie :-). Du coup, aujourd’hui vous allez avoir droit à un post avec peu de blabla et surtout plein de photos.

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Ces derniers temps, je me suis rendue compte que je partais toujours du tissu : je remarque un coupon et il choisit lui-même son patron. Cela fait des mois que je n’ai pas choisi un patron puis recherché le tissu adapté… Ce coton japanese tatoo, je l’ai repéré sur le stand de Linna Morata au salon Création & Savoir-Faire pendant que la vendeuse me coupait deux mètres de jersey cerfs & biches. Et j’y ai instantanément vu une belladone.

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Il faut dire que ma précédente belladone ne me satisfait pas : je ne suis pas contente du biais que j’ai choisi pour l’encolure et les emmanchures (visuellement ça me semble bizarre mais je ne saurais pas expliquer pourquoi) et l’encolure est bien trop serrée à mon goût (mais je ne l’ai pas modifiée sur la première version puisqu’il s’agissait d’un test avant la sortie du patron). Du coup je ne la porte que très rarement, alors que sur le papier j’adore ce patron.

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J’ai donc recopié mon patron en 40/42 et y ait apporté deux modifications mineures : j’ai creusé l’encolure et j’ai déplacé la fermeture éclair sur le côté. Grâce à ça, j’ai pu couper l’arrière de la jupe en un seul morceau, ce qui me permet de bien mettre en valeur le motif du tissu sans me taper des raccords fastidieux. Niveau finitions, tout est nickel : les coutures sont toutes surfilées et surpiquées. J’ai utilisé un biais en satin noir pour souligner l’encolure, les emmanchures, les découpes du dos ainsi que l’ourlet. Avec le recul, je me dis que j’aurais aussi dû en mettre au niveau de la ceinture, comme du passepoil… Mais je me console en me rappelant que je n’en avais de toutes façons pas assez.

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Cette robe est la pièce la plus flashy et la plus chargée de toute ma garde-robe ! Je ne porte que très peu de motifs figuratifs, et jamais aussi gros. Mais, après l’avoir déjà portée plusieurs fois, je dois bien reconnaître que je l’aime ^^. Il m’arrive de mettre une ceinture noire large par-dessus, le rendu est vraiment sympa aussi. Mais franchement, je ne m’explique toujours pas comment j’ai pu flasher sur ce tissu !

Quand j’ai montré cette robe à l’Homme pour la première fois, il m’a décoché un « ah ouais, c’est sympa, on dirait une chanteuse de rock des années 80 !« . A votre avis, compliment ou vacherie ? Dans le doute, j’ai opté pour la première solution et ai embarqué mon instrument de rockeuse à moi pour le shooting 😉

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Je profite de ce post pour faire deux annonces. La première est que les filles ont réussi, lors de la soirée dont je vous parlais plus haut, à me convaincre de m’inscrire sur instagram. Vous m’y retrouverez donc sous le pseudo de zibusine_pcdp. La deuxième, c’est qu’il se pourrait bien que je vous propose de gagner des places pour un certain évènement parisien couturo-centré un peu plus tard dans la semaine… Stay tuned !

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Jamais deux sans trois

Aujourd’hui, je vous montre enfin ma dernière cousette de 2013. Il s’agit d’une… Aubépine ! Voui voui ! Alors je sais bien ce que vous allez me dire, dans le post de récapépétage 2013 il y avait déjà deux aubépines. Mais que voulez-vous, quand on aime…. C’est une robe à la fois pratique, confortable, présentable et même avantageuse, alors pourquoi se priver ? Et puis du coup ça va être un tout petit post,  vu que je n’ai pas grand chose de nouveau à ajouter à ce sujet ^^

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Pour commencer, je dois dire que tout est de la faute de mon coupon…. Il s’agit d’un coupon de viscose noir à fleurettes roses acheté une bouchée de pain chez Stop Tissu, un chouette coupon tout doux mais surtout ultra-fluide. Bref, ce tissu-là huuuuUUUUUuuurlait qu’il voulait devenir une Aubépine et je n’ai pas pu faire autrement que de l’écouter. D’autant plus que j’avais acheté (toujours chez Stop Tissu) un grand métrage de doublure brun foncé bien fluide.

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Vous noterez au passage la présence des crocs. Elle sont vertes à fleurs roses donc assorties à la tenue, détail glamour s’il en est ^^. Merci maman !

Vu que les deux versions précédentes m’allaient parfaitement, j’ai recoupé un 40 sans me poser de questions. Et, bien sûr, je ne me suis posée aucune question au moment du montage. Je pense maîtriser l’Aubépine maintenant ^^. Par contre j’en ai un peu bavé à la découpe des pièces (les tissus fluides c’est chouette à porter, mais ça se mérite). Du coup je n’ai pas lésiné sur le nombre d’épingles, j’ai utilisé tout mon stock pour en mettre sur tout le tour des pièces, et ça s’est avéré payant. Comme je voyais d’avance la cata que ça allait être d’essayer de coudre les plis religieuse, je les ai zappés d’office.

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Si la couture n’a pas posé le moindre souci, en revanche j’ai regretté de ne pas avoir décati mon tissu : la doublure n’a pas bougé d’un poil mais la viscose a franchement rétréci. Heureusement pour moi, cela n’est pas bien grave sur une Aubépine (qui est de toutes façons plutôt large puis resserrée par un lien). Les manches sont un chouïa plus courtes que ce que j’aime mais, à part ça, tout va bien. Cette robette a déjà beaucoup servi depuis sa couture !

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Nous en arrivons donc à la question que je souhaite poser à toutes celles d’entre vous qui n’ont qu’un tout petit appartement avec un séchoir-tour-à-roulettes-lambda-qui-parait-immense-quand-on-le-met-au-milieu-du-salon-mais-n-est-en-fait-pas-si-grand-que-ça : comment faites-vous pour sécher vos coupons de tissus ? Une astuce ?

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Oui, je sais, cette photo n’a rien à voir mais je l’ai prise en même temps et elle me plait bien, alors c’est cadeau ^o^. C’est ce qu’on voit quand on se met sous le saule pleureur en décembre et qu’on lève le nez. Au passage, vous noterez que j’ai développé une certaine addiction au format carré pendant les vacances. J’espère que vous supportez, parce que ça va probablement encore durer un moment 🙂

Le short Imbécile

Aujourd’hui, je vous présente ENFIN la version de test que j’ai cousue du short Châtaigne (au cas où vous auriez raté ZE info de la blogosphère couturistique du début du mois – nan mais sérieux, quelqu’un a pu passer à côté de ça ? -, il s’agit du dernier patron de Deer & Doe).

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Mais pourquoi le présenter aussi tard et pourquoi l’appeler Imbécile me direz-vous ? Et bien tout simplement parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Explications : quand j’ai cousu ce short, c’était vraiment pour Nessie (la patronne de D&D) et seulement pour elle. Parce que moi, les shorts… Comment dire… EEEERK ! Mais je suis bien contente de tester ses patrons quand ils me bottent (ce qui arrive très très souvent), donc je teste aussi quand ça ne me botte pas, ça me parait normal. J’ai fait des photos (moches mais fonctionnelles, sans même prendre la peine d’enfiler un collant sous le short) pour montrer le résultat à Nessie, je lui ai dit que techniquement c’était bon mais que je ne le porterai probablement jamais parce que je n’aimais pas le style, le rendu (d’autant que Cherzétendre n’était pas fan non plus).

C’était sans compter sur les avis que j’ai reçus ensuite, de Nessie mais aussi de Camille, qui me disaient en substance « mais si, ça te va ! ». Ça me trottait en tête, j’y repensais souvent… J’ai finalement décidé de les écouter et d’accorder une journée test à ce short : j’ai enfilé des collants noirs opaques, mes grandes bottes, un tee-shirt et un gilet long, puis je suis partie bosser. Et, à ma plus grande surprise, je suis tombée amoureuse de ce short ! Confortable, pratique (surtout quand on encadre des TPs), et même plutôt flatteur, je n’en revenais pas. Même Cherzétendre a changé d’avis. Et c’est ainsi que le short fit son entrée dans ma garde-robe, et que ce premier reçu le doux nom d’Imbécile.

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Niveau couture, rien à redire. Raaah, j’aime quand tout coïncide du premier coup ! J’ai cousu la version taille normale à revers. Une petite précision importante tout de même : depuis que j’ai cousu cette version test, le short a été rallongé de quelques centimètres et son ampleur (sur l’avant, en haut des cuisses) a un peu diminué. Comme mon tissu est vert kaki à fines rayures beiges (façon tissu de costume), je me suis fait plaisir au niveau surpiqures, cousues avec un fil beige donc bien visibles.

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Un gros regret tout de même : j’ai coupé ce short dans un coupon  dont le vendeur de Stop Tissu m’avait fait cadeau et j’ai constaté en cousant qu’il y avait un accroc sur une de mes pièces à l’endroit correspondant à l’avant de la jambe gauche. Mais j’étais tellement persuadée de ne pas porter mon Châtaigne que je n’ai pas recoupé la pièce et ai continué à coudre. Donc mon short a un accroc sur l’avant… Heureusement il est discret, personne ne l’a encore remarqué. Et ça me rappelle à quel point j’étais butée contre les shorts ^^.

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J’ai sur ma table de couture un coupon de lainage anthracite destiné à devenir un short Châtaigne version taille haute (festons ou non, je ne suis pas encore décidée). Deuxième short à venir donc !

Robe nan-mais-c-est-pas-du-tout-ce-que-vous-croyez

Mettons les choses au clair tout de suite : JE NE SUIS PAS ENCEINTE !!! Je n’ai pas non plus pris un ventre phénoménal, le responsable de ce ventre rebondi est tout simplement une écharpe planquée en-dessous, qu’on se le dise ! Par contre, mon encadrante de thèse, elle, est enceinte. Et comme elle part bientôt en congé maternité, j’ai eu envie de lui offrir une petit cousette. J’en profite pour demander votre indulgence en ce qui concerne les photos : je ne pouvais pas attendre ce week-end pour les faire de jour donc elles ont été prises avec un éclairage tout ce qu’il y a de plus artificiel et parcimonieux…

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J’ai enfin pu sortir le patron de la robe Minuit, de Deuxième Arrondissement, que j’avais acheté à l’époque de sa sortie parce qu’il était hors de question que je n’aie pas cette robe le jour où je tomberai enceinte. Elle souligne la cambrure tout en voletant allègrement, il y a une jolie goutte dans le dos, elle est pile poil dans le style qui me plait… Elle me faisait tellement envie que j’ai réussi à convaincre Cherzétendre de me laisser l’acheter (contre la promesse d’attendre d’être enceinte pour m’en coudre une version, l’homme n’a pas perdu le Nord).

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Par contre, soyons honnêtes, j’ai été très déçue par le patron en tant qu’objet : les explications sont imprimées au dos de la feuille A3 qui fait office de « chemise » autour du patron (pas de petit livret), la robe n’existe qu’en 3 tailles, il n’y a pas de tableau des tailles, le patron est dessiné à main levée au lieu d’être informatisé (du coup il manque méchamment de précision)… En soit rien de dramatique puisqu’au final j’ai pu coudre cette robe sans souci (des dessins d’explications – eux aussi à main levée – sont présents au dos de la feuille A3, le montage est expliqué clairement). Mais quand on paye un patron 15€50, je pense qu’on est en droit d’attendre quelque chose de mieux fini, de plus professionnel (regardez chez Deer&Doe,  Megan Nielsen ou Colette Patterns par exemple). Bref, je me retrouve très partagée : j’adore le modèle, mais je trouve l’objet cher payé au vu de sa qualité.

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Pour ce qui est du tissu en revanche, pas de déception ! Après moult hésitations (la future maman est une parisienne qui ne s’habille quasiment qu’en noir et bleu marine mais autant de tissu ultra sombre ça faisait vraiment trop triste) j’ai craqué sur un velours ras gris à petits pois argentés de chez France Duval Stalla (acheté sur le salon Création & Savoir-Faire de ce week-end, après avoir âprement bataillé pour atteindre le premier rang devant le stand). Certes, ça m’a fichu des petites bouloches grises dans tout l’appartement (raaaaah, le velours !!!!!) mais ça valait le coup : la robe est douce, chaude et ultra confortable. Comme ça, si jamais la destinataire de la robe ne la trouve pas vraiment à son goût niveau style, cela lui fera au moins une fringue confortable à porter à la maison pendant son congé ^^

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Au niveau de la taille, j’ai longtemps hésité. J’ai finalement choisi le L, car le tour de poitrine du M correspondait à la taille avant grossesse de la destinataire de cette robe. Du coup, sur moi, ça fait grand… Mais comme la future maman est plus grande (et plus enceinte ^^) que moi, j’espère que ça le fera ! Seule modification : j’ai été obligée de raccourcir la robe de 4 cm parce que le velours était en 1m45 de laize au lieu de 1m50. A part ça tout a roulé (il faut dire que c’est assez simple à coudre : deux manches, deux pièces de jupe et deux pièces de corsage).

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Concernant cette robe, il ne me reste plus qu’à croiser les doigts et espérer qu’elle plaise à sa destinataire… Mais comme je suis tombée vraiment amoureuse de ce tissu, une autre cousette en velours à pois arrive très vite. Cette fois c’est pour moi, les pièces sont déjà découpées et j’ai hâte d’avoir fini !

Kiyomizu tee

Comme certaines l’ont peut-être remarqué, j’avais disparu un moment… Mais j’avais une bonne raison : dix jours de vacances puis une semaine de boulot au Japon ! Quasiment 20 jours à l’autre bout du monde, à décompresser et recharger les batteries ! Loin de mes aiguilles, je me suis consolée en me remplissant les yeux. Et il faut dire qu’il y a de quoi dans ce pays ! C’est tellement dépaysant que tout est intéressant à voir, tout nous surprend. Au cas où vous en douteriez encore, j’ai adoré.

Dans les prochains temps, quand j’aurai fait du tri dans les photos (850, bizarre, j’avais pourtant l’impression d’avoir été raisonnable), je vous en montrerai quelques unes. Je vous montrerai aussi tout le bazar que j’en ai ramené. En effet le Japon est un pays adepte du DIY et de l’esthétique en général (et Cherzétendre et moi avions droit à chacun 23 kilos de bagage, que nous n’avons même pas atteints ^^), ce qui en fait un paradis de shopping pour les gens comme vous et moi (je me permets de supposer que, si vous passez là, c’est que vous bidouillez un minimum avec vos mains et que vous êtes capables de vous extasier à la vue d’un mur de pelotes de laine / d’un rouleau de tissu / d’une dentelle / d’un masking tape ultra chou – ne rayez rien s’il n’y a pas de mention inutile).

Aujourd’hui je vous présente donc un tee-shirt tout simple mais qui, pour compenser, a été photographié à quelque chose comme 1500km de la France, excusez du peu ! Petite précision pour celles qui aiment les arrières-plans de ces photos : il s’agit de l’allée des philosophes, juste sous le temple Kiyomizu (je recommande de voir les deux si vous allez un jour à Kyoto, mais on en reparlera plus tard).

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Ce tee-shirt a été cousu d’après le scoop top de skirt as top, tout comme mon happy tee. Comme la dernière fois, j’ai ajouté deux fois 2cm en largeur, au milieu de la pièce avant et au milieu de la pièce arrière. En plus de cela j’ai cintré sur environ 8cm juste sous les bras, histoire que le tee shirt « revienne » sous la poitrine, puis l’ai allongé et évasé en bas. Cela lui donne un aspect un peu coupe empire que je trouve sympa.

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Si j’aime porter ce tee-shirt sur un jean basique ou un slim, à la base je l’ai cousu pour aller à mon cours de danse. J’ai un peu de mal à me regarder dans un miroir pendant 1h30 donc je suis en phase de recherche de fringues confortables, pratiques pour danser et qui ne me dépriment pas dès le début de la séance.

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J’ai coupé ce tee-shirt dans un jersey bleu marine dégotté chez Stop Tissu, c’est donc un haut qui en plus d’être rapide et simple à coudre ne m’a pas coûté cher. Comme la dernière fois, j’ai fini l’encolure avec un biais en jersey. J’adore cette finition : ça permet de donner de la tenue à l’encolure et d’avoir un fini bien propre. Grâce à ça, il résiste pour le moment bien aux portages (dont des séances de danse) et aux lavages successifs, un critère devenu vraiment important au fur et à mesure de mes avancées couturistiques.

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Aïe aïe aïe, j’ai été atteinte de japonite aigüe !
Désolée mais, étant au Japon, j’ai été OBLIGÉE de prendre cette photo…

Voilà voilà, il n’y a pas grand chose de plus à en dire, ce fut une couture rapide et sans grand rebondissement… A venir dans les prochains temps : une robette en jersey, une robette pas en jersey (une Aubépine, que voulez-vous, j’ai encore craqué), le short Châtaigne (patron dernier né de chez Deer & Doe, que j’ai eu encore une fois la chance de tester), les trésors ramenés du Japon, des photos du Japon… Bref, je n’ai plus qu’à réussir à faire des photos correctes, comme d’hab ^^.

Aubépine des villes, Aubépine des champs

Ça y est, Cherzétendre et moi avons ENFIN réussi à prendre en photos les deux Aubépines que j’ai déjà cousues ! Petit rappel au cas où il serait nécessaire : Aubépine est le tout dernier patron Deer & Doe, paru mi-septembre et testé par la grande chanceuse que je suis en juillet. Il s’agit d’une robette taille empire, resserrée par un lien sous la poitrine. L’encolure est arrondie, la jupe est ample. Trois plis religieuse décorent le corsage ainsi que les manches.

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Autant vous prévenir tout de suite, ce post va être lourdement chargé en images ! En effet, après avoir cousu une première version, j’ai été prise d’une aubépinite aigüe et il a fallu que j’en couse une seconde dans la foulée (si si, fallu, je vous jure). Et comme je ne voulais pas vous enfumer en vous refourguant deux posts de suite au sujet du même patron, j’ai tout mis dans celui d’aujourd’hui.

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Tout d’abord, quelques remarques globales sur le patron. Pour commencer, il taille parfaitement, ce qui fait toujours plaisir ^^. Ensuite, cette robe est assez simple à réaliser. La seule difficulté réside dans la patience et la minutie qu’il faut pour coudre les plis religieuse (mais ils sont perpendiculaires au droit fil donc, en y allant calmement, ça le fait bien) puis pour coudre proprement la coulisse sous la poitrine (pour cette étape-là, il est indispensable de bien épingler les épaisseurs; à partir de là tout roule).

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Commençons donc par ma première version, l’Aubépine des villes. Je l’ai coupée dans un voile de coton anthracite top qualité dégotté chez Stop Tissu (donc à un euro le mètre, ce qui fait toujours plaisir, d’autant plus qu’il était très agréable à travailler) qui a servi à la fois pour le tissu extérieur et pour la doublure. Pour réveiller un peu tout ce gris j’ai utilisé du fil blanc, ce qui donne notamment un effet graphique sympatoche aux niveaux des plis. J’ai également cousu trois vieux boutons ronds nacrés sur le corsage. Comme je n’avais pas de ruban de la bonne teinte, j’ai cousu un long lien en voile de coton. Ça, ça a été horrible à retourner ! Si je l’avais fait ne serait-ce qu’un millimètre plus large, je n’aurais pas autant galéré :-(.

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Après cette version très bitumée, j’ai cousu une Aubépine des champs dans une cotonnade ultra fine (quasiment du voile, également trèèèès agréable à manipuler) achetée chez Cousette, appelée Softness (j’ai utilisé un vieux reste de voile de coton chair en guise de doublure). Histoire de ne pas refaire exactement la même robe, cette-fois-ci j’ai choisi les manches courtes. Avant de couper j’avais un peu peur que l’association du tissu blanc à fleurs pastelles et de la coupe ne donne un effet chemise de nuit. Mais finalement aucun souci, les plis religieuse suffisent à affirmer le côté habillé de cette robe. Quand je la mets, j’ai instantanément l’impression de gambader au milieu d’une prairie fleurie, une capeline de paille sur la tête et un panier d’osier à la main !

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J’ai bien soigné les finitions des deux robes, afin de les garder longtemps : tout est surfilé, pas un fil ne dépasse. Tous les ourlets sont des mini-ourlets de 6mm. Voici ma super-technique-de-la-mort-qui-tue-que-si-vous-dites-à-ma-grand-mère-que-je-fais-comme-ça-elle-va-me-tuer-mais-que-ça-marche-quand-même-trop-bien-pour-faire-les-bébés-ourlets : je commence par faire un point droit à la machine à 5mm du bord à ourler (le 6ième millimètre se gagne avec les épaisseurs de tissu, quand on le retourne deux fois), puis je retourne deux fois le bas de mon tissu en piquant à 4mm du bord. Je ne prépare pas mon ourlet à l’avance sur toute la longueur, je ne l’épingle pas, je ne le marque pas au fer, je le forme juste à la main au fur et à mesure que le tissu avance sous le pied de biche. Et ça le fait ! Vous avez d’autres astuces, vous ?

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Depuis juillet, vous vous doutez bien que j’ai déjà beaucoup porté ces deux Aubépines. Évidemment, je les ai particulièrement appréciées pendant les fortes chaleurs. Mais même maintenant que les températures redescendent, je continue à les porter : collants fins ou épais, gilet… Tout leur va, même les gilets XXL en grosse maille portés par-dessus ont du charme ! Et puis elle sont confortables, flatteuses, pratiques (raaaaaaaaaaaah, des poooooooooooches !)… Bref, je suis conquise. Je pense même en coudre une troisième, parce qu’il y a chez moi, au fond d’un sachet, un coupon de viscose qui hurle « AUBEPIIIIIIINE » à plein poumons jours et nuits. Par contre, après celle-là, il va falloir que je m’arrête, au risque de finir par n’avoir plus que des déclinaisons d’une même robe dans mon armoire !!!!!

Burgundy Tania Culottes

Aujourd’hui je rattrape enfin mon retard : je vous montre ma dernière cousette d’été ! J’avais craqué sur le patron Tania Culottes de Megan Nielsen et sur ses promesses : une jupe culotte qui a vraiment l’air d’une jupe, à la fois confortable et pratique. Parce que la mini-jupe volante, c’est joli mais bien trop dangereux pour que j’ose sortir avec de chez moi…

Pour garder le côté léger, fluide et volant facilement, j’ai coupé dans une viscose bordeaux (le coupon de 3m y est passé, oui oui, il y a de quoi froufrouter sur cette jupe culotte). Si l’idée était bonne, je me suis ratée dans la réalisation… Je n’avais visiblement pas assez bien épinglé le patron sur le coupon, du coup ça a beaucoup bougé pendant la coupe et mes pièces n’avaient pas exactement la bonne forme. Résultat des courses : le bas de ma jupe culotte est tout sauf droit, c’est particulièrement choquant sur les photos de côté et de dos. On dirait que la ligne d’ourlet fait son adolescente : « Nan mais moi j’m’en fous j’fais c’que j’veux ! Nan mais franchement t’es trop conformiste quoi, trop vieille, tu peux pas comprendre« . Oui, la ligne d’ourlet parle…

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Niveau couture rien à dire, la réalisation est plutôt rapide. Finalement, le seul truc qui prend vraiment du temps, c’est de faire les deux ourlets, qui sont trèèèèès longs (surtout que je me suis appliquée pour faire deux bébés ourlets de 5mm). Le patron taille bien, j’ai juste fait une toute petite modification : j’ai repris la couture de l’arrière de la fourche, qui n’allait pas très bien avec ma forme de fessier, mais rien de majeur (je n’ai même pas eu besoin de démonter quoi que ce soit pour déplacer la piqure).

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Pour moi, c’est un bilan en demi-teinte : j’aime le patron mais ma réalisation a trop de défauts à mes yeux… Je recommencerai probablement, mais avec un tissu plus docile, en modifiant la fourche directement sur le patron et en ajoutant des poches ! C’est dingue, j’ai un mal fou à passer une journée sans poches… En attendant, je porte mes Tania Culottes à la maison ou pour aller danser : en mouvement on ne voit pas la ligne d’ourlet qui vit sa vie et le côté culotte de la jupe protège un chouïa ma pudeur pendant un lindy endiablé. M’enfin, elle vole bien (cf photo ci-dessus) donc les collants opaques ne sont tout de même pas de trop.

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Au fait, j’ai suivi une bonne dizaine d’heures de cours de charleston ce week-end (charleston, squats, jazz roots… Bref, que des trucs ou tu sautilles en permanence) et ce fut un retour au sport un peu rude.. En clair, je me retrouve avec les jambes pleines de courbatures, c’est la cata, je me déplace avec une silhouette de cow boy et à la vitesse d’un escargot perclus de rhumatismes ! Donc si vous avez des remèdes de grand-mère pour s’en débarrasser, je suis preneuse !

Juste un petit peu de teasing avant de vous quitter : je reviens très vite vous présenter une jolie poupée puis mes deux Aubépines (comment ça, vous ne connaissez pas Aubépine ? C’est le dernier patron de Deer&Doe, dévoilé aujourd’hui par Eléonore) ^^

Datura Oedipe

Il y a plusieurs mois déjà, ma mère m’a donné une bonne dizaine de vieilles chemises de mon père. Elle étaient abîmées au niveau du col et des poignets (d’où le refus maternel de voir le paternel les porter au boulot) mais le reste était encore nickel. Et, comme ces chemises ont été souvent lavées, leur tissu est même particulièrement doux ! Du coup, je guette depuis un moment les tutos de détournement de chemises d’homme. Mais j’ai bien dû me rendre à l’évidence, il n’y a que deux catégories de tutos :
– ceux faits pour les nanas toute fines qui ont des mecs ultra baraqués (la chemise doit être monstrueusement trop grande),
– ceux faits pour les nanas qui font une taille pas très différente de celle du mec à qui elles ont piqué la chemise.

Sauf que mon papa est franchement plus large que moi mais quand même pas monstrueusement… Du coup, j’ai utilisé non pas un tutoriel de recyclage de chemise mais un patron : la Datura de Deer & Doe. Et vous me voyez venir avec mes gros sabots : j’ai réutilisé le boutonnage d’origine de la chemise au lieu de m’embêter à coudre des boutonnières.

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J’ai coupé dans une chemise d’un beau bleu roi. J’ai dû légèrement retailler les côtés de Datura parce qu’en bas elle était un chouïa trop large pour la chemise paternelle. Du coup j’ai dû modifier les côtés jusqu’aux pinces poitrine, histoire de conserver une ligne harmonieuse. De même, je n’ai pas réussi à faire rentrer les pièces du haut proprement dans la chemise, du coup je les ai découpées dans un voile de coton bleu marine assorti. Le col devait être en tissu de chemise, mais je me suis trompée et je l’ai monté à l’envers (le tissu de chemise se retrouve sous le col).

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J’ai profité de l’occasion pour utiliser un motif thermocollant : un superbe petit moineau jaune et bleu. J’avais totalement craqué en le voyant sur Cousette, j’ai profité d’une commande de tissu pour me l’offrir ^^. C’était la première fois que j’utilisais un motif thermocollant et j’ai été agréablement surprise : ça tient super bien !

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Malheureusement, ce genre de petit haut n’est pas ce qu’il y a de plus flatteur pour moi… De dos c’est très chouette, en revanche de face un peu moins… Mais tant pis, je l’aime, cette datura est très agréable à porter et je la trouve tout de même jolie (indépendamment de mes formes). Je pense qu’il faudrait que je la refasse dans un tissu plus fluide pour avoir un tombé plus flatteur (comme ma version de test, que je n’ai pas pu vous montrer parce que le patron a encore pas mal changé par la suite). En attendant, je porte celle-ci avec un petit gilet bleu marine qui corrige le souci de silhouette tout en laissant voir ce mignon petit moineau ^^

Happy tee

Je vous avais annoncé la dernière fois que j’avais plein de choses à photographier et à vous montrer. Hé ben c’est toujours le cas ! Parce qu’aujourd’hui je vous montre un petit truc cousu depuis, en moins de 2h, en guise de thérapie.

Ce petit truc, c’est un tee-shirt spécial « bon pour le moral », une cousette facile avec un succès garanti, un rapport satisfaction/investissement au top. Une cousette spécial « argl je vais jeter mon ordinateur par la fenêtre puis sauter derrière pour échapper à ma foutue thèse que j’aime au fond mais quand même là notre relation est trop fusionnelle à mon goût j’aimerais respirer un chouïa viens là ma machine à coudre adorée et console-moi« .

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J’ai utilisé le patron gratuit scoop top de skirt as top.  Deux pièces seulement (ouais, trop une feignasse, j’ai zappé la pochette décorative qui m’aurait pris la tête à coup sûr pour finalement pas grand chose, parce qu’on ne peut de toutes façons rien mettre dans une telle poche poitrine) ! Il est indiqué que le patron correspond à une taille « small/medium » donc, dans le doute, j’ai positionné mes pièces à 5mm de la pliure (ce qui nous fait 1cm de plus au milieu du devant et autant au milieu du dos, on est en août, on fait des maths de folie !). Le truc génial, c’est que les deux pièces peuvent être coupées côte à côte, elle tiennent dans 1m50 de largeur. Du coup, il suffit d’un coupon qui fasse la hauteur désirée du tee-shirt pour se lancer. Un super truc pour les petits coupons / fins de gros coupons !

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La couture a été vite expédiée, et avec des finitions propres en plus : biais jersey pour l’encolure, ourlet pour les manches et le bas. Et ça tombe nickel pour moi (pour info, je fais un 40 chez Deer&Doe, généralement un petit 38 chez burda) !

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Seule petite ombre au tableau : mon jersey. Acheté chez Sacrés Coupons, il est très joli (un fond gris, chiné multicolore) mais bizarroïde : la direction du tricot n’est pas alignée avec celle du coupon (quand on suit un rang, on se rend compte qu’il n’est pas perpendiculaire aux côtés latéraux du coupon). J’ai pris le parti de plier mon coupon en suivant ces bordures, ce qui me donne des chinures (ça se dit ça ?) multicolores penchées sur mon tee-shirt. En soi j’aime bien, mais je ne sais pas si tout ça va bien se tenir au lavage ou si le tee-shirt va « tourner ». On verra ça à l’usage.

J’ai donc trouvé mon patron chouchou officiel de tee-shirt : simple, efficace, vite cousu, pas d’emmanchure casse-bonbon à gérer, facile à coudre proprement sans surjeteuse (au point élastique de ma machine à coudre). Les déclinaisons possibles sont un chouïa limitées (on ne peut pas passer à des manches plus longues par exemple) mais je l’aime, en moins de 2h il m’a rendu le sourire, alors il y aura probablement d’autres versions  🙂