POMPON !!!!!!!

Cela faisait longtemps que je n’avais rien posté ici… Beaucoup de boulot, du stress… Du coup j’utilise tout mon temps libre pour coudre et tricoter, comme une thérapie. Automatiquement, les photos et leur publication passent à la trappe. Mais je suis bien décidée à profiter de cette semaine de vacances de Noël pour rattraper mon retard ! Avant de partir pour l’Alsace qui, si elle n’est pas ma région de naissance, est celle de ma famille et de mes traditions, j’ai mis dans ma valise pas moins de 5 projets à photographier : un bonnet, une robe, un haut et deux bas !

On commence aujourd’hui avec un projet uuuuuuultra simple mais dont je suis fan : le bonnet à gros pompon ! Il est né un dimanche. J’avais devant moi quelques heures, les restes de la laine que j’avais utilisée pour tricoter mon snood super chaud et une fin de pelote de cascade eco+ quasiment de la même couleur. En revoyant ces pelotes, je me suis souvenue que je n’avais pas de bonnet assorti à mon snood et, quasi simultanément, j’ai ressenti comme une grosse envie de pompon.

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Je me suis donc lancée avec des aiguilles double-pointe n°5,5. J’ai tricoté avec les restes de laine du snood une base de bonnet simplissime en totale improvisation : 2 ou 3 cm de côtes 2/2, puis un tube en jersey, suivi de rangs de diminutions (8 diminutions réparties sur le tour) disposés en essayant le bonnet au fur et à mesure. Le dieu du tricot devait veiller sur moi ce jour-là, c’est tombé nickel du premier coup !

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J’ai ensuite remis la main sur ma vieille « machine à pompon » (en réalité ce sont juste des demi-disques de plastique qui s’assemblent entre eux, en découpant les formes dans du carton ça marche pareil). J’ai fait un grooOOOOOOOoooos pompon (une dizaine de centimètres de diamètre) en mélangeant les deux laines. Pour obtenir un effet « chiné » et pas « bloc », j’ai bobiné les deux fils ensemble sur les demi-disques, comme quand on tricote avec un fil en double, pas l’un après l’autre. Après avoir soigneusement égalisé aux ciseaux ce méga pompon, je l’ai simplement fixé au sommet de mon bonnet. Et voilà, c’était plié !

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Ce projet s’est avéré parfait pour le moral : c’est facile et rapide à faire et le pompon me fait sourire dès que je le sens dodeliner sur le sommet de ma tête. J’aime aussi beaucoup le triturer, c’est encore mieux qu’une balle antistress ;-). En guise de crash-test, je l’ai porté pour arpenter le centre de Colmar et ses marchés de Noël. Verdict : c’est parfait, j’ai eu les oreilles bien au chaud !

Je vous reviens très vite (a priori juste après Noël) avec d’autres photos sur fond d’Alsace. Enfin… Ce sera le cas si j’arrive encore à rentrer dans les fringues que j’ai prévu de porter et photographier pour les repas de Noël, parce que la cuisine de mes beaux-parents compromet mes projets (c’est vraiment trop bon les plats alsaciens bien cuisinés ^^).

La robe cocholat, le retour…

J’ai porté ma robe cocholat deux jours et… Aaaaaaaaaaaaaaaaarg ! Elle n’est plus mettable « sérieusement » ! Je m’explique : au niveau des coutures des pinces de poitrine, la trame du tissu a bougé sous l’effet des sollicitations mécaniques diverses et variées (portage de sac à dos, portage de sac à main, respiration, tout ça tout ça…). Résultat : des simili-trous qui n’en sont pas (aucun fil déchiré) mais qui sont bien là quand même !

Conclusion :
     – je garde ma robe pour traîner chez moi et pour aller à la plage cet été, elle n’est pas perdue malgré ce piti souci
     – ne pas coudre avec des langes monoprix, ou alors quelque chose de bien large et lâche, ou alors en renforçant le tissu (doublure par exemple, ou travailler directement le lange en double épaisseur, ça règlerait aussi le problème de la légère transparence).

En espérant que ce petit retour sur expérience sera utile à quelqu’un 😉

La robe cocholat

Je suis du genre gourmande, du genre qui apprend à dire gâteau avant de savoir dire maman (je profite de l’occasion qui m’est donnée pour présenter mes plus plates excuses à ma génitrice… Désolée !), du genre qui boulotte une tablette de chocolat pour se remonter le moral. Du coup, j’avais envie d’une petite robe couleur chocolat. J’avais aussi envie d’une petite robe toute simple, du genre sans fermeture éclair pour être 100% confortable. J’ai finalement combiné les deux et fait ça :

Le patron a été fait maison, à partir d’une nuisette en tissu pas extensible (qui s’enfile facilement par la tête mais ne fait pas sac). Pour réaliser cette robe, j’ai utilisé 3 langes en coton de chez Monoprix, que j’ai teint au Dylon. C’est très très TRES très agréable à porter, mais beaucoup moins à travailler (la trame est très lâche…). J’ai aussi utilisé un morceau de coton à pois blanc de chez la droguerie. Et admirez le joli galon :

Je l’ai acheté aux puces de la porte de Vanves. J’ai craqué sur son côté années 60. Il y a pas mal d’imperfections, surtout à cause des langes difficiles à travailler, mais rien de trop visible.

Pour conclure, voici la fiche technique : FC_0610_robecocholat. Je crois que cette petite robe sera dans la valise cet été !