A very Deer&Doe tee

Aujourd’hui est pour moi un jour historique : je crois bien que c’est la première fois que je blogue sur un patron Deer&Doe le jour-même de sa sortie ! Pourtant je suis testeuse donc mes prototypes sont finis biiiiieeeeeeeen avant la sortie des patrons… Mais j’ai pris la mauvaise habitude de ne pas faire la séance photo dans la foulée (« boapf, j’ai encore le temps« ), puis ça me sort complètement de la tête et je me retrouve sans rien le jour J (« Et meeeeeeee…. »). Par chance, j’ai pensé à mettre mon tout nouveau tee-shirt dans ma valise à Noël, donc j’ai pu profiter d’une véranda laissant entrer le soleil (ou tout du moins autant de soleil que possible fin décembre en Alsace) pour prendre des photos (ou plutôt pour les faire prendre par Cherzétendre ^^).

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Revenons à nos moutons Deer&Doesques. Le tout dernier patron, sorti aujourd’hui, est un patron de tee-shirt gratuit. Oui oui, gratuit. Vous pouvez télécharger le patron juste là. Plantain est ajusté à la poitrine puis s’évase légèrement pour ne pas rester coincé sur le bidou post-repas-de-famille tout en évitant l’effet montgolfière. Les manches sont proposées en trois versions (courtes, 3/4 et longues) et deux variantes (avec ou sans patch au niveau des coudes). Enfin, pour celles qui ont encore peur de coudre du jersey, le livret d’explications contient les informations de base sur la couture du jersey, notamment à la machine à coudre. Donc plus aucune excuse, lancez-vous !

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Pour ma part, j’ai taillé dans un jersey bio de chez Linna Morata qui huuuuuurlait « Deer&Doe » (pour les non-anglophones, précisons que Deer&Doe se traduit Cerf&Biche). J’avais totalement craqué sur l’imprimé quand je l’ai vu au salon Création et Savoir-Faire, en partie parce que le caribou est le totem de Cherzétendre ^^. Il est un chouïa plus épais que ce qui est préconisé pour coudre Plantain, mais ça s’est tout de même très bien passé. J’ai coupé un 40 en haut/42 en bas, histoire d’être sûre que le bas ne tienne pas de façon inesthétique sur les hanches. J’ai longtemps hésité concernant la longueur des manches puisque j’avais peur que cet imprimé ne finisse par faire pyjama. Mais finalement la cocooneuse frileuse en moi l’a emporté : quand on a un jersey de coton épais et chaud avec un envers tout doux, on en fait un tee-shirt doudou, point barre ! Comme d’hab’, je n’ai pas de surjeteuse donc ce tee-shirt a été cousu à la machine à coudre (point élastique et aiguille spécial jersey) et tout s’est parfaitement bien passé. En prime ce jersey s’est avéré particulièrement agréable à travailler.

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Aussitôt cousu, aussitôt adopté ! Le fit est parfait pour moi, l’encolure dégagée mais pas plongeante pile comme j’aime. En prime, Plantain se marie parfaitement avec Châtaigne ! En prime bis, c’est typiquement le genre de projet vite cousu bon pour le moral ! Que demande le peuple ? Je pense donc que je tiens là mon patron de tee-shirt de base. J’en coudrai encore au moins un, avec un jersey plus fluide, et j’essayerai probablement de l’assaisonner différemment une prochaine fois.

Si on résume, Eléonore nous propose là un patron de base bien taillé, avec en prime un cours de couture de jersey. Le tout gratuit et ayant un fort potentiel de personnalisation (appliqués, peinture, modifications du patron, j’ai plus d’idées et d’envies que de temps pour les concrétiser ^^). Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour ma part je m’attends à une déferlante de tee-shirts Plantain dans les prochains jours !

Short True Colors

Aujourd’hui, on continue la série des projets cousus depuis un moment et enfin photographiés pendant les vacances. Celui-ci est ma dernière grosse réussite couturistique. Du coup il va y avoir plein de photos, je préfère vous prévenir ! Vous noterez également que l’arrière-plan de ces photos à un arrière-goût de Brésil. Mais ne vous méprenez pas, ce n’est effectivement qu’un arrière-goût, je n’ai rien fait d’exotique pendant les vacances. J’ai juste profité du soleil alsacien sur la véranda parentale, qui a effectivement une fâcheuse tendance à se transformer en serre équatoriale au fur et à mesure des années. Mon petit short en lainage était donc bien parfaitement adapté à la météo locale.

Vous l’aurez reconnu, il s’agit donc encore une fois d’un short Châtaigne, modèle on ne peut plus vu et revu sur la blogosphère. Lors du test du patron, j’avais cousu la version à taille basse et revers. Du coup, cette fois-ci, j’ai choisi la version taille haute et festons. Histoire de ne pas avoir deux pièces exactement identiques dans mon armoire ^^

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La version taille haute me paraissait particulièrement intéressante pour l’hiver : avec l’empiècement de taille montant très haut, impossible de prendre froid dans le bas du dos ! Du coup, j’ai poussé mes envies de pièce hivernale jusqu’à couper ce short dans un lainage anthracite France Duval-Stalla. Et grand bien m’en a pris ! Ce tissu est souple, résistant, très agréable à travailler, n’a pas été marqué par le fer à repasser (bon, j’ai fait gaffe bien sûr, mais quand même, il me semble que cela valait le coup d’être signalé). A l’usage, il s’est avéré très agréable à porter et remplit effectivement à merveille son rôle de maintien au chaud de la partie médiane de mon anatomie.

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Passons aux détails techniques. J’ai coupé un 40-42 mais je dois avouer que j’ai dû laisser un peu de mou dans les coutures côtés pour entrer correctement dans mon short. Par contre, comme je n’avais pas de fermeture invisible de 28cm, j’en ai monté une de 22cm (en laissant un peu d’air en haut pour poser un crochet) et ça le fait (comprendre : j’arrive à entrer dans mon short sans avoir à me tortiller pendant des heures en faisant gaffe à ne pas tout casser). Pour que le short soit confortable, je voulais que la doublure de la ceinture soit toute douce. J’en ai profité pour ajouter de la couleur (pleiiiiiiiin de couleurs) en piochant dans mes chutes et petits coupons de liberty et de batiste de La Droguerie : chaque pièce a été coupée dans un tissu différent. Comme ces tissus sont tous de la même qualité, l’assemblage final se comporte comme il faut (il n’y a pas une pièce qui se déforme beaucoup plus ou beaucoup moins que les autres). Et le confort est top !

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J’ai été ÜBER-soigneuse sur cette cousette-ci, à tel point que je me permets même les photos du short en ultra-gros-plan, c’est pour dire. Tout est bien aligné :  les surpiqûres, les coutures, les plis… Tout tombe parfaitement au bon endroit. J’avais un peu peur de la réalisation des festons. C’est vrai quoi, après des heures de travail minutieux, quand tout parait parfait, pourquoi risquer de bousiller son boulot en tentant d’y ajouter des festons certes mignons mais pas indispensables ? J’ai vraiment failli y renoncer… Mais finalement, en y allant calmement, tout s’est bien passé. Il y a juste un creux entre deux festons qui n’est pas parfaitement net mais ce n’est rien de flagrant vu qu’il est sur l’intérieur de la cuisse. En prime, tout est surfilé et vous ne trouverez pas un bord à cru dans ce short ! Avec le temps que j’ai passé à soigner les finitions, j’espère que mon Châtaigne résistera bien à l’usure et aux lavages !

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Si j’espère qu’il fera long feu c’est aussi parce que, comme je vous l’ai dit en début de post, j’ADORE ce short (sens de la mesure, quand tu nous tient). Il est chaud et confortable, s’associe aussi bien avec du large qu’avec du moulant, le haut peut se porter en dehors du short ou dedans (le rendu est très chic, je l’ai porté pour Noël avec un chemisier blanc porté rentré mais je n’ai pas de photos)… Et il y a encore un truc en plus. Un bon point de ce short que je me dois de soulever, ma modestie postérieure dût-elle en souffrir… Ce short fait un super popotin et une chute de rein au poil !!! Cherzétendre, de base très réticent à l’idée de me voir porter un short, est conquis ^^

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Bref, une fois de plus une pièce Deer&Doe entre directement au Panthéon de mes fringues favorites. Et dire qu’il y a encore 3 mois je disais que ce n’était pas mon truc les shorts d’hiver, et que je ne porterai probablement jamais Châtaigne…. Il n’y a pas à dire, ça fait parfois du bien de changer d’avis !

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Le short Imbécile

Aujourd’hui, je vous présente ENFIN la version de test que j’ai cousue du short Châtaigne (au cas où vous auriez raté ZE info de la blogosphère couturistique du début du mois – nan mais sérieux, quelqu’un a pu passer à côté de ça ? -, il s’agit du dernier patron de Deer & Doe).

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Mais pourquoi le présenter aussi tard et pourquoi l’appeler Imbécile me direz-vous ? Et bien tout simplement parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Explications : quand j’ai cousu ce short, c’était vraiment pour Nessie (la patronne de D&D) et seulement pour elle. Parce que moi, les shorts… Comment dire… EEEERK ! Mais je suis bien contente de tester ses patrons quand ils me bottent (ce qui arrive très très souvent), donc je teste aussi quand ça ne me botte pas, ça me parait normal. J’ai fait des photos (moches mais fonctionnelles, sans même prendre la peine d’enfiler un collant sous le short) pour montrer le résultat à Nessie, je lui ai dit que techniquement c’était bon mais que je ne le porterai probablement jamais parce que je n’aimais pas le style, le rendu (d’autant que Cherzétendre n’était pas fan non plus).

C’était sans compter sur les avis que j’ai reçus ensuite, de Nessie mais aussi de Camille, qui me disaient en substance « mais si, ça te va ! ». Ça me trottait en tête, j’y repensais souvent… J’ai finalement décidé de les écouter et d’accorder une journée test à ce short : j’ai enfilé des collants noirs opaques, mes grandes bottes, un tee-shirt et un gilet long, puis je suis partie bosser. Et, à ma plus grande surprise, je suis tombée amoureuse de ce short ! Confortable, pratique (surtout quand on encadre des TPs), et même plutôt flatteur, je n’en revenais pas. Même Cherzétendre a changé d’avis. Et c’est ainsi que le short fit son entrée dans ma garde-robe, et que ce premier reçu le doux nom d’Imbécile.

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Niveau couture, rien à redire. Raaah, j’aime quand tout coïncide du premier coup ! J’ai cousu la version taille normale à revers. Une petite précision importante tout de même : depuis que j’ai cousu cette version test, le short a été rallongé de quelques centimètres et son ampleur (sur l’avant, en haut des cuisses) a un peu diminué. Comme mon tissu est vert kaki à fines rayures beiges (façon tissu de costume), je me suis fait plaisir au niveau surpiqures, cousues avec un fil beige donc bien visibles.

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Un gros regret tout de même : j’ai coupé ce short dans un coupon  dont le vendeur de Stop Tissu m’avait fait cadeau et j’ai constaté en cousant qu’il y avait un accroc sur une de mes pièces à l’endroit correspondant à l’avant de la jambe gauche. Mais j’étais tellement persuadée de ne pas porter mon Châtaigne que je n’ai pas recoupé la pièce et ai continué à coudre. Donc mon short a un accroc sur l’avant… Heureusement il est discret, personne ne l’a encore remarqué. Et ça me rappelle à quel point j’étais butée contre les shorts ^^.

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J’ai sur ma table de couture un coupon de lainage anthracite destiné à devenir un short Châtaigne version taille haute (festons ou non, je ne suis pas encore décidée). Deuxième short à venir donc !

Aubépine des villes, Aubépine des champs

Ça y est, Cherzétendre et moi avons ENFIN réussi à prendre en photos les deux Aubépines que j’ai déjà cousues ! Petit rappel au cas où il serait nécessaire : Aubépine est le tout dernier patron Deer & Doe, paru mi-septembre et testé par la grande chanceuse que je suis en juillet. Il s’agit d’une robette taille empire, resserrée par un lien sous la poitrine. L’encolure est arrondie, la jupe est ample. Trois plis religieuse décorent le corsage ainsi que les manches.

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Autant vous prévenir tout de suite, ce post va être lourdement chargé en images ! En effet, après avoir cousu une première version, j’ai été prise d’une aubépinite aigüe et il a fallu que j’en couse une seconde dans la foulée (si si, fallu, je vous jure). Et comme je ne voulais pas vous enfumer en vous refourguant deux posts de suite au sujet du même patron, j’ai tout mis dans celui d’aujourd’hui.

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Tout d’abord, quelques remarques globales sur le patron. Pour commencer, il taille parfaitement, ce qui fait toujours plaisir ^^. Ensuite, cette robe est assez simple à réaliser. La seule difficulté réside dans la patience et la minutie qu’il faut pour coudre les plis religieuse (mais ils sont perpendiculaires au droit fil donc, en y allant calmement, ça le fait bien) puis pour coudre proprement la coulisse sous la poitrine (pour cette étape-là, il est indispensable de bien épingler les épaisseurs; à partir de là tout roule).

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Commençons donc par ma première version, l’Aubépine des villes. Je l’ai coupée dans un voile de coton anthracite top qualité dégotté chez Stop Tissu (donc à un euro le mètre, ce qui fait toujours plaisir, d’autant plus qu’il était très agréable à travailler) qui a servi à la fois pour le tissu extérieur et pour la doublure. Pour réveiller un peu tout ce gris j’ai utilisé du fil blanc, ce qui donne notamment un effet graphique sympatoche aux niveaux des plis. J’ai également cousu trois vieux boutons ronds nacrés sur le corsage. Comme je n’avais pas de ruban de la bonne teinte, j’ai cousu un long lien en voile de coton. Ça, ça a été horrible à retourner ! Si je l’avais fait ne serait-ce qu’un millimètre plus large, je n’aurais pas autant galéré :-(.

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Après cette version très bitumée, j’ai cousu une Aubépine des champs dans une cotonnade ultra fine (quasiment du voile, également trèèèès agréable à manipuler) achetée chez Cousette, appelée Softness (j’ai utilisé un vieux reste de voile de coton chair en guise de doublure). Histoire de ne pas refaire exactement la même robe, cette-fois-ci j’ai choisi les manches courtes. Avant de couper j’avais un peu peur que l’association du tissu blanc à fleurs pastelles et de la coupe ne donne un effet chemise de nuit. Mais finalement aucun souci, les plis religieuse suffisent à affirmer le côté habillé de cette robe. Quand je la mets, j’ai instantanément l’impression de gambader au milieu d’une prairie fleurie, une capeline de paille sur la tête et un panier d’osier à la main !

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J’ai bien soigné les finitions des deux robes, afin de les garder longtemps : tout est surfilé, pas un fil ne dépasse. Tous les ourlets sont des mini-ourlets de 6mm. Voici ma super-technique-de-la-mort-qui-tue-que-si-vous-dites-à-ma-grand-mère-que-je-fais-comme-ça-elle-va-me-tuer-mais-que-ça-marche-quand-même-trop-bien-pour-faire-les-bébés-ourlets : je commence par faire un point droit à la machine à 5mm du bord à ourler (le 6ième millimètre se gagne avec les épaisseurs de tissu, quand on le retourne deux fois), puis je retourne deux fois le bas de mon tissu en piquant à 4mm du bord. Je ne prépare pas mon ourlet à l’avance sur toute la longueur, je ne l’épingle pas, je ne le marque pas au fer, je le forme juste à la main au fur et à mesure que le tissu avance sous le pied de biche. Et ça le fait ! Vous avez d’autres astuces, vous ?

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Depuis juillet, vous vous doutez bien que j’ai déjà beaucoup porté ces deux Aubépines. Évidemment, je les ai particulièrement appréciées pendant les fortes chaleurs. Mais même maintenant que les températures redescendent, je continue à les porter : collants fins ou épais, gilet… Tout leur va, même les gilets XXL en grosse maille portés par-dessus ont du charme ! Et puis elle sont confortables, flatteuses, pratiques (raaaaaaaaaaaah, des poooooooooooches !)… Bref, je suis conquise. Je pense même en coudre une troisième, parce qu’il y a chez moi, au fond d’un sachet, un coupon de viscose qui hurle « AUBEPIIIIIIINE » à plein poumons jours et nuits. Par contre, après celle-là, il va falloir que je m’arrête, au risque de finir par n’avoir plus que des déclinaisons d’une même robe dans mon armoire !!!!!

Datura Oedipe

Il y a plusieurs mois déjà, ma mère m’a donné une bonne dizaine de vieilles chemises de mon père. Elle étaient abîmées au niveau du col et des poignets (d’où le refus maternel de voir le paternel les porter au boulot) mais le reste était encore nickel. Et, comme ces chemises ont été souvent lavées, leur tissu est même particulièrement doux ! Du coup, je guette depuis un moment les tutos de détournement de chemises d’homme. Mais j’ai bien dû me rendre à l’évidence, il n’y a que deux catégories de tutos :
– ceux faits pour les nanas toute fines qui ont des mecs ultra baraqués (la chemise doit être monstrueusement trop grande),
– ceux faits pour les nanas qui font une taille pas très différente de celle du mec à qui elles ont piqué la chemise.

Sauf que mon papa est franchement plus large que moi mais quand même pas monstrueusement… Du coup, j’ai utilisé non pas un tutoriel de recyclage de chemise mais un patron : la Datura de Deer & Doe. Et vous me voyez venir avec mes gros sabots : j’ai réutilisé le boutonnage d’origine de la chemise au lieu de m’embêter à coudre des boutonnières.

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J’ai coupé dans une chemise d’un beau bleu roi. J’ai dû légèrement retailler les côtés de Datura parce qu’en bas elle était un chouïa trop large pour la chemise paternelle. Du coup j’ai dû modifier les côtés jusqu’aux pinces poitrine, histoire de conserver une ligne harmonieuse. De même, je n’ai pas réussi à faire rentrer les pièces du haut proprement dans la chemise, du coup je les ai découpées dans un voile de coton bleu marine assorti. Le col devait être en tissu de chemise, mais je me suis trompée et je l’ai monté à l’envers (le tissu de chemise se retrouve sous le col).

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J’ai profité de l’occasion pour utiliser un motif thermocollant : un superbe petit moineau jaune et bleu. J’avais totalement craqué en le voyant sur Cousette, j’ai profité d’une commande de tissu pour me l’offrir ^^. C’était la première fois que j’utilisais un motif thermocollant et j’ai été agréablement surprise : ça tient super bien !

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Malheureusement, ce genre de petit haut n’est pas ce qu’il y a de plus flatteur pour moi… De dos c’est très chouette, en revanche de face un peu moins… Mais tant pis, je l’aime, cette datura est très agréable à porter et je la trouve tout de même jolie (indépendamment de mes formes). Je pense qu’il faudrait que je la refasse dans un tissu plus fluide pour avoir un tombé plus flatteur (comme ma version de test, que je n’ai pas pu vous montrer parce que le patron a encore pas mal changé par la suite). En attendant, je porte celle-ci avec un petit gilet bleu marine qui corrige le souci de silhouette tout en laissant voir ce mignon petit moineau ^^

Robe Réglisse

Aujourd’hui, deuxième patron de la nouvelle collection Deer & Doe : la robe Réglisse.

 

Honnêtement, quand Nessie m’a envoyé le patron avec des indications de montage et un dessin technique, je n’y ai pas cru… Un élastique à la taille ? Franchement ? T’es sûre ? Tu peux m’envoyer une photo de ta toile que je voies à quoi ça ressemble en vrai ? Bon ben, d’accord, je vais la coudre mais je ne suis pas sûre du résultat là….

 

Petit apparté avant de rentrer dans le vif du sujet : ces photos ont été prises en Alsace, avec le soleil bas en plein dans les yeux, par une température inférieure à 5°C et par un photographe portant des lunettes ne correspondant plus à sa correction ! Du coup j’ai mis plein de photos dans ce post, parce que j’ai VRAIMENT souffert pour les obtenir.

 

J’ai coupé dans un coupon de coton vert tendre à petites fleurettes écrues (from Sacrés Coupons of course), en taille 40 (indiquée par le tableau des tailles pour ma poitrine et ma taille mais pas pour mes hanches, mais ça c’est une autre histoire ^^). La réalisation a roulé sans souci. J’ai particulièrement aimé l’astuce des manches « pliées en deux » qui fait une finition parfaite sur les bords des mancherons. Je n’ai fait aucun essayage en cours de route (c’est le jeu quand on teste des patrons : on le fait bêtement, sans réfléchir ni ajuster quoi que ce soit, pour voir si ça marche) et je suis restée dubitative tout le long de la couture; je n’arrivais pas à m’imaginer dans la robe que j’avais sous le pied de biche.

 

Toujours pas franchement convaincue, j’ai fini par enfiler la robe. Et là… Miracle ! Je l’aime, elle me va, elle tourne, elle est confortable, elle ne boudine pas ! De façon plus mesurée, j’aime beaucoup la forme de la jupe et du décolleté (pile la bonne profondeur pour moi). En plus de ça, c’est la première fois que je couds (et porte) un col lavallière et le rendu me plait beaucoup. L’association taille élastiquée et col lavallière est vraiment sympa, je trouve que c’est un super compromis confort/classe.

 

Je porte déjà énormément cette robe, avec des collants et un gilet vert ou noir, en espérant appeler le printemps ! Je suis déjà en train de penser à la prochaine version (j’assiste à 3 mariages cet été, il y en aura au moins un en Réglisse) : mousseline bleue marine avec col et/ou croquet (à l’ourlet) blanc (dans le style vacances balnéaires), ou mélange coton/soie prune ? A vous de voter !

Jupe Carduus

Le moment que vous attendiez tou(te)s est enfin arrivé : je vous montre ce que j’ai fait en cachette ces dernières semaines et dont je ne pouvais pas vous parler plus tôt ! Oui oui, c’est ça, ce sont mes versions de test de la nouvelle collection de patrons Deer&Doe ! Ben voui, non contente d’avoir été testeuse sur la première collection, je récidive sur la deuxième (Nessie, si tu m’entends, sache que je suis d’ores et déjà volontaire pour la troisième !!!).

 

Aujourd’hui, on commence avec la jupe Chardon. Je préviens tout de suite : j’ai voulu profiter du week-end de Pâques en Alsace pour faire des photos dehors mais cette séance photo avec Cherzétendre a été épique !!!! Entre la température (il faisait plus froid qu’à Noël, si si) et Cherzétendre qui y voit flou (il ne récupèrera ses nouvelles lunettes que samedi, si si bis), on a souffert…

Revenons sur la jupe, parce qu’à la base on est quand même là pour causer de ça ! Il s’agit donc d’une jupe taille haute, que j’ai cousu dans sa version sans empiècement contrastant (les associations de tissu, ce n’est pas franchement mon fort) et avec un noeud derrière (nan mais un noeud quoi, comment y résister ^^).

 

Aucun souci de couture, c’est du rapide et satisfaisant ! J’ai utilisé un coupon de coton gratté (tooooouuuuuut doux et fluide) turquoise pastel, trouvé chez Sacré Coupons (comme d’hab’). Au final, cette jupe est ultra confortable, elle a des poches (indispensable !) et je pense que je la porterai autant cet été qu’en ce moment.

Allez, pour la fine bouche et rien que pour vous, voilà ce qui se passe quand on demande à Cherzétendre « tu peux prendre une photo du noeud s’il-te-plait ? » :

Et le fait que le noeud soit de traviole ? Amour, tu n’as pas vu le noeud de travers ? Bah non, enfin si, mais euh… Vous avez les mêmes à la maison ? 🙂

A venir très vite : la robe Réglisse !

Manteau Carotte&Parmesan

Il y a un mois, j’ai acheté une soupe carotte&parmesan à emporter pour mon repas de midi. En soi, rien d’exceptionnel… Sauf que là, la boîte de la soupe était mal fermée et tout s’est répandu dans le sac au papier… Arrivée là où je devais manger, je me suis rendue compte que mon manteau noir du commerce avait bu toute ma soupe ! Comme ce manteau était usé, j’ai décidé de laisser tomber le pressing et de me coudre immédiatement un nouveau manteau noir passe-partout.

Comme d’habitude, je suis allée directement chercher un coupon de 3m de pure laine anthracite (avec des poils un peu blanc, pour que ceux du chat qui s’y retrouveront immanquablement ne soient pas trop visibles) et un coupon de 3m de doublure en polyester noire chez Sacrés Coupons, ainsi que des boutons assorti à la mercerie St Pierre (avec l’aide active de Cherzétendre, qui s’est aussi chargé des photos sur les bords de Seine, appréciez le dévouement). Et, comme je ne voulais pas prendre de risque, j’ai repris le patron Pavot de Deer & Doe, comme pour mon manteau Malicia.

J’ai fait moins de modifications que la dernière fois, puisque j’ai uniquement remonté la taille de 3cm. J’ai également ajouté une capuche, mais cette fois-ci je l’ai faite amovible : j’ai cousu 5 boutonnières dans le bas de la capuche et 5 boutons sous le col claudine original de Pavot. Ça me permet de porter chapeau, bonnet ou écharpe XXL quand j’en ai envie et de m’abriter sous ma capuche quand la pluie menace.

Je n’ai eu aucun souci lors de la réalisation de ce manteau (après tout, c’était la troisième fois que je cousais ce modèle). Voilà voilà, c’est tout pour les aspects techniques ^^

Mis à part ça, j’aime autant ce manteau que la version précédente. Dans mon armoire il y a maintenant le vert, original, très grand et très chaud, et il y a le noir, sobre et discret. Ce qui me rend fière, c’est que maintenant je n’ai plus de manteau d’hiver du commerce. Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne surtout pas hésiter à se lancer : à moins de choisir un patron ultra complexe comportant une vingtaine de pièces, coudre un manteau n’est pas aussi difficile que ça le parait !

Malicia’s coat

Attention mesdames et messieurs, préparez-vous à un pavé aujourd’hui ! Parce que mon nouveau manteau d’hiver, j’ai plein de choses à en dire ! Si je vous fait la version courte, ça donne : Sacrés Coupons, vert sublime, Deer&Doe, Brin de Cousette, tapisserie, Ciss, pavot, X-men. Ça mérite quelques explications, non  ?

Tout a commencé par une visite chez Sacrés Coupons (comme d’habitude, quoi ^^). En passant devant les lainages, mon œil a été accroché par un coupon à la fois tentant et désespérant : il était 100% laine et très doux, d’un sublime vert amande grisé, mais avec des carreaux blancs cassés gigantesques (motif plaid de grand-mère, façon pseudo-tartan, vous voyez le genre ?). Bref, le dilemme. Quand, soudain, une intuition me vint : le verso ! Fébrile, je déplie le coupon et BANCO : le verso est uni, entièrement vert !

Ni une ni deux, j’embarque (en autres ^^) ce coupon et je cours à la fête de lancement de Deer&Doe chez Brin de cousette. Non seulement l’ambiance était hyper sympa (les filles n’arrêtaient pas de s’accoster les unes les autres avec un « hé, mais.. Je reconnais ta tête ! C’est toi le blog trucmuche ! », ça papotait sec dans tous les coins, génial je vous dis !), mais en plus de ça les étagères de tissu de la boutique sont garnies avec goût. J’ai craqué sur une cotonnade au fond du même vert d’eau que mon lainage, avec des motifs floraux bruns foncés. J’en étais vraiment amoureuse, mais j’avais peur du potentiel tapisserie de ce motif pour une robe. C’est Ciss qui m’a donné la solution : l’utiliser en doublure d’un manteau !

J’en achète donc 3m et commence à rêver à mon manteau, que j’ai finalement pu réaliser pendant que j’étais malade et que je me terrais au chaud chez moi pour cracher mes poumons tranquillement. J’ai utilisé le patron Pavot de Deer&Doe, avec quelques modifications :
– ajout d’une doublure (j’ai utilisé la fameuse cotonnade pour le corps, mais une acétate marron pour les manches, toujours sur les conseils de Ciss, pour l’enfiler facilement)
– jupe rallongée de 20 bons centimètres et élargie
– taille remontée de 3cm suite au premier essayage, le tombé de la jupe élargie est en effet bien plus joli avec la taille un peu plus haute
– ajout d’une capuche (j’ai utilisé la capuche de ce patron gratuit en redessinant la forme de l’encolure de la capuche à partir de la forme intérieure du col originel de pavot)
– ourlet légèrement plus court devant que derrière
– utilisation de la taille 42 au lieu de la taille 40 préconisée par le tableau des tailles (permet de prendre en compte l’épaisseur du lainage mais aussi de porter un pull sans souci)
– fermeture par 7 boutons pression cousus de façon invisible, et ajout de 4 vieux boutons en métal de mon stock pour habiller un peu l’avant du manteau
– pleeeeeeeeeeiiiiiiiiiiinnnnnnn de surpiqûres ! Youhou !

Au final, ce sont des modifications basiques. Là où j’en ai le plus bavé, c’est pour dessiner la doublure. D’ailleurs je me suis plantée sur une pièce du buste, la doublure est légèrement plus serrée que le lainage, alors que cela devrait être l’inverse. Au final ce n’est pas dérangeant pour le moment, si jamais ça le devient je rajouterai des pièces intermédiaires dans la doublure du buste. La vraie grosse bourde, c’est que j’ai totalement oublié d’entoiler les bandes de boutonnage ! Et je m’en suis bien sûre rendue compte après l’avoir fini… Tant pis, j’espère que ça va le faire ! Au pire, je pense que je coudrai à la main des rubans entoilés le long de l’intérieur des bandes de boutonnage si ça devient critique. C’est bête, parce qu’à côté de ça j’avais vachement bien soigné toutes mes finitions…

Mis à part ces deux soucis, j’adore ce manteau ! Il est bien chaud, l’encolure près du cou ne laisse pas passer les courants d’air et la capuche est génialissime sous le crachin.

Et pourquoi Malicia ? Parce qu’en finissant ce manteau je me suis rendue compte d’où venait l’inspiration, l’obsession qui m’a fait VOULOIR ce manteau sans bien savoir pourquoi je le voulais ABSOLUMENT comme ça. Il s’agit du manteau que porte Malicia au tout début du premier X-men, quand elle fugue de chez ses parents et rencontre Wolverine. J’avais complètement craqué sur ce manteau quand j’avais vu le film pour la première fois ! Voici quelques captures d’écran pour vous montrer :

Au final les éléments clés se retrouvent effectivement dans mon manteau : une couleur originale qui met la couleur des yeux en valeur, une graaaaaaande capuche, un buste ajusté et un je ne sais quoi de romantique. Quand j’en ai fait la remarque à Cherzétendre, il a répondu : « ben oui, j’avais compris que ça te venait de là dès le début, pas toi ? ». Se rendre compte que l’autre vous comprend mieux que vous ne vous comprenez vous-même, ça fait bizarre ^^ Au passage, merci à Cherzétendre qui a eu la patience de prendre les photos lors d’un dimanche après-midi de balade dans Paris !

Ça vous est arrivé, à vous, de réaliser un fantasme fringuistique vieux de plus de 10 ans (oui oui, X-men est sorti en 2000) presque sans vous en rendre compte ?

La fameuse sureau

Et on continue notre série Deer&Doe ! Aujourd’hui : la robe sureau. Ce patron a eu un tel succès qu’il est déjà en rupture de stock o.O . Mais ne vous inquiétez pas, Nessie est sur le coup pour le faire rentrer à nouveau très vite en boutique.

  

Je vais être tout à fait honnête avec vous : quand Nessie m’a donné ce patron pour que je le teste, j’y suis allée à reculons… Parce que les fronces à la taille, pour moi, c’est la catastrophe ! Effet gros cul assuré ! Mais bon, Nessie m’a brossée dans le sens du poil (« steuplait, j’aimerais vraiment voir comment ça va sur ta morphologie, steuplait…« ), je me suis sentie indispensable, j’ai eu envie d’aider, j’ai craqué, bref : j’ai cousu sureau !

  

Comme j’avais tout de même beaucoup de mal à me décider sur un tissu, j’ai attendu de passer quelques heures à papoter avec Nessie et Mag chez Brin de Cousette (jolis tissus, jolis boutons, chouettes patrons et très bons thés) et j’y ai acheté sur leurs conseils une jolie cotonnade imprimée (motif beige et bleu/vert) et quelques boutons en bois. Au niveau couture, absolument aucune difficulté ! Ce patron se coud finger in ze nose.

 

A la fin de ma session couture, j’ai enfilé ma sureau pour la toute première fois. Je ne peux pas dire que c’est ma robe favorite, je ne vais pas vous mentir, j’ai bien plus craqué sur Bleuet. Mais tout compte fait je l’aime bien, bien plus que je ne m’y attendais ^^. J’y retrouve un petit air de 50’s avec lequel je me sens bien (grâce à la taille ajusté et à mon arrière-train qui tient le rôle de jupon), elle est confortable, portable au quotidien, les fronces et l’encolure en V font un joli buste… Et finalement, comme la taille est placée assez haute, le grossissement popotinal n’est pas flagrant.

Bref, Sureau est une agréable surprise pour moi ^^